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Voici deux articles de presse à la même narration favorable a la construction sociétale féministe. Dans les deux articles aucune des normes ou textes législatifs approuvé par le féministe et cité comme nuisible aux hommes. En gros ils sont de droites ou votent  a droite car ils sont contre les femmes ou ont de mauvais comportements. sans oublier le sont "contre l'abolition de leur privilèges".

Aujourd'ui le féministe n'envisage pas une société sans objectifs de féminisation et adaptations spécifiques pour les filles et les femmes le droit des femmes n'est pas cela ça en aucun cas la représentation sexué est une égalité ou un droit pour obtenir ses différents objectifs le féministe impose un contrôle sur le divertissement, la scolarité, les normes de réussite, les lois, les fonctions et nominations, etc.... Et ses les hommes qui sont contre l'aboliation de leurs privilèges.

Le parti Républicain et cela c'est vu lors de la présidence  de mr Trump a toujours adopter et voté les normes féministes y compris le congé paternité dans les accords avec les démocrates. Il n'a pas de réelle profondeur idéologique comme la gauche en acceptant toutes la pensée de gauche son opposition est sur l'avortement. "Les privilèges de l'homme blanc" que la droite américaine ne fait et ne dit rien l'Amérique propose des cours spéciaux pour les filles. Des bourses d'études pour les filles. Des programmes universitaires pour les filles. Les films sont soigneusement examinés pour voir s'ils ont une attitude correcte à l'idéologie féministe. Les gouvernements font les premiers pas vers l'application de quotas (Californie), bien que les quotas informels soient monnaie courante dans les organismes publics et privés. Sans oublier dans leur système scolaire. Ce n'est pas très malin ce n'est pas comme s'il ne devrait pas avoir de nombreuses différences sociétales, de réussite sociale entre les deux principaux partis.

C'est une situation que l'on retrouve partout par exemple en France le premier parti à avoir imposé la parité et EELV les Républicains ont voté les textes et appliquent ces normes. Pendant les présidences de Mr Chirac comme Sarkozy de nombreux textes et normes féministes ont été appliqués. La droite se fait toujours imposer les normes par la gauche on faut la droite en suivant la gauche finit par la ressembler le féministe et un égalitarisme. Je ne suis pas sure que le "aucune différence" au politique est comme le reste quelque chose de réjouissant et réhausse le niveau.

Pour comprendre la façon de pensée féministe nous rappelons rapidement que l'égalité doit être ramenée à femme, c'est plus un égalitarisme avec des mesures et droit spécifique (dans certains cas peut être justifié) chaque domaine doit être mixte ou avec un nombre de femmes généralement exprimé en pourcentage supérieur à 20 % comme premier objectif, il existe des métiers et fonctions supérieures. Une entreprise, une école, une fédération, un domaine professionnel, tout doit être perçu comme une construction sociétale à reconstruire l'humanité et composer à 50 % de femmes, un homme et un garçon sont enfermés dans des normes de réussite, ont un modèle à rééduquer une masculinité toxique.  Pour arriver à construire un modèle social une construction sociétale doit faire son apparition c'est la construction sociétale féministe avec son arsenal législatif et son lot de discrimination masculine. Voici quelques normes qui rentrent dans ce cadre chacune d'entre elles comprenne tous une série de méthodes, d'argumentaire, sensibilisation qui sont à fois contradictoire, sexiste, fondée sur sexe, discriminatoire :

- des programmes pour aider les filles et les femmes

- des réseaux de femmes essentielles pour assurer la sanctuarisation des normes et revendication féministe

- des quotas ou la parité dans tous les domaines qui amène tous une série de normes qui rentre la la discrimination positive

- des programmes pour obtenir cette représentation sexuée

- des programmes pour changer les normes relatives à la masculinité

Dans cet article la phrase choisie est révélatrice le féministe considère une discrimination féminine comme mauvaise ainsi qu'une femme est discriminée par le système, les normes sociales. Par contre le féministe oublie que discriminer les hommes et mauvais et là le système féministe si emploi.

"Ils s'opposent généralement aux politiques sociales et aux évolutions culturelles qui, selon les féministes, profitent aux hommes comme aux femmes."

Les évolutions culturelles font partie du soft power féministes s'accompagne de tous une série d'obligations aussi bien législatifs, de réussite, d'apprentissage, éducative, de divertissement, de nomination, de réseaux, etc...

Les politiques sociales féministes ne peuvent profiter aux hommes et aux garçons car le féministe ne les considère pas comme des égaux. Un petit rappel la loi Sauvadet avec la mairie de Paris et le choix du casting lors du premier tour de l'election présidentiel de 2017 les femmes sont contre par contre les hommes doivent être pour au nom de légalité féministe.

Si l'idéologie féministe les considéré comme des égaux pourquoi les lois comme , Copé-Zimmermann, celle du 4 aout 2014,Sauvadet, Rixain, et pourquoi pour les administrations et enteprises, les filières scolaires et établissement on impose un nombre de femmes et ont fait du pour femmes. Pourquoi des rapports sociaux d'entreprises de féminisation des labels de féminisation , et des objectifs de femmes dans tous les domaines si la loi et l'idéologie féministe et neutre. La narration pour arriver à maintenir et appliquer l'idéologie questionne également les discours misandres sont nombreux avec ses mots-clés  comme bastion masculin, homme trop nombreux, etc... Pourquoi le nombre ou le pourcentage de femmes serait un critère d'égalité nous pensons pas que c'est un indicateur d'égalité au contraire.

Un petit lexique pour comprendre le féministe
plan mixité = plan de féminisation = plan de discrimination contre les hommes et les garçons
quota sexué, index de féminisation, index de l'égalité femme/homme = plan de féminisation = plan de discrimination contre les hommes et les garçons
aucune différence entre les sexes = sauf pour les femmes et les filles = plan de discrimination contre les hommes et les garçons
Plus d'égalité = égalitarisme = plan de discrimination contre les hommes et les garçons
Plan diversité = plan de féminisation = plan de discrimination contre les hommes et les garçons
Épreuve mixte = épreuve de féminisation = plan de féminisation = plan de discrimination contre les hommes et les garçons
Les hommes se mettent d'accord entre eux = les femmes ces les réseaux et associations féministes
Un monde d'hommes par et pour les hommes = les femmes avec le féministe ses obligations, sa doctrine c'est un monde de femmes par et pour les femmes
Stop au sexisme stéréotype à la discrimination et aux mesures genrés = ça fait plus 40 ans de féministe il n'y a que ça dans ce qu'elle propose sauf que discriminé une femme ce n'est pas bien un homme c'est positif
Masculinité toxique = avec le féministe nous pouvons dire sans se tromper que la féminité et le féministe toxique existent

https://www.slate.fr/story/266413/hommes-femmes-fracture-politique-etats-unis-parti-republicain-democrate-conservateurs-liberaux-egalite-sexisme-masculinite

On sait depuis longtemps que les Américaines sont généralement plus libérales que les Américains. Mais chez les jeunes, le fossé est devenu un abîme. Selon un récent sondage de l'institut Gallup, entre le nombre de femmes et d'hommes âgés de 18 à 30 ans qui se définissent comme libérales et libéraux, l'écart est de 30 points.

Cela s'explique en grande partie par le fait que les jeunes femmes sont devenues beaucoup plus libérales, tandis que les jeunes hommes ont moins évolué sur le plan idéologique –ou, selon d'autres analyses, sont devenus plus conservateurs et antiféministes. (Bien sûr, tout le monde ne se définit pas en tant qu'homme ou femme. Mais cette distinction continue d'exercer une forte influence sur nos vies et l'élaboration de nos politiques, et dans le contexte de cette chronique, je me concentre principalement sur la grande majorité des Américains qui s'identifient à l'une ou à l'autre catégorie.) Et cela ne concerne pas seulement les États-Unis: le fossé politique entre les sexes est une tendance que les chercheurs observent également dans d'autres pays.

L'une des causes possibles de cette divergence croissante aux États-Unis se nomme Donald Trump. L'ancien président est un misogyne notoire, et son élection en 2016 a donné lieu à une grande manifestation, la Marche des femmes, avant de contribuer au mouvement #MeToo, explosion de rage doublée d'une injonction à ce que justice soit rendue. Les femmes se sont indignées qu'un homme accusé de prédation sexuelle à de nombreuses reprises se retrouve à la Maison-Blanche. Elles ne pouvaient pas faire tomber Trump. Mais elles pouvaient certainement porter un coup à la culture de l'impunité qui a favorisé son ascension.

Contre-offensive sexiste

Cette renaissance du mouvement féministe a suscité, inévitablement, une contre-offensive de la part de la droite. Une cohorte d'influenceurs masculins profondément misogynes –dont l'un, Andrew Tate, fait actuellement l'objet de poursuites pénales en Roumanie pour viol et traite d'êtres humains– a accédé à la notoriété et attiré l'attention de jeunes hommes dans le monde entier. L'acteur Johnny Depp a intenté un procès à son ex-femme Amber Heard à la suite de la publication d'une tribune #MeToo dans le Washington Post: même si son nom n'était pas mentionné, Depp a soutenu que la tribune était diffamatoire, et ses fans (dont beaucoup de femmes) ont été nombreux à soutenir, pendant plusieurs mois, une virulente campagne de harcèlement, de menaces et de dénigrement dirigée contre Heard et contre toute personne susceptible de la défendre.

n autre a tweeté une vidéo dans laquelle il la tuait, sous la forme d'un personnage d'anime le représentant. J.D. Vance, aujourd'hui sénateur de l'Ohio, a déclaré pendant sa campagne: «Nous sommes effectivement dirigés dans ce pays, via les Démocrates, via les oligarques de nos entreprises, par une bande de vieilles filles sans enfants qui sont insatisfaites de leur vie et des choix qu'elles ont faits.»

Le message adressé aux femmes était clair: il y a beaucoup d'hommes qui n'apprécient pas lorsque celles-ci disent ce qu'elles ont à dire.

La stratégie de la «masculinité d'abord»

C'est un peu comme si les Républicains ne voulaient pas d'électrices –ou comme s'ils pensaient qu'une misogynie déclarée attirerait les électeurs. Le député de Floride Matt Gaetz a récemment mis les points sur les i en déclarant à la chaîne d'information Newsmax: «Pour chaque Karen que nous perdons, […] il y a un Julio et un Jamal prêts à s'inscrire au mouvement MAGA (Make America Great Again).» En d'autres termes, le machisme assumé du parti attire de plus en plus d'hommes latinos et noirs, et il peut donc se passer des femmes.

Cette stratégie extravagante de la «masculinité d'abord» pourrait en réalité servir les intérêts des Démocrates à court terme. Du moins, si des personnalités influentes de leur bord ne leur mettent pas des bâtons dans les roues, tel le conseiller en stratégie politique James Carville, qui a récemment déploré la présence de «trop de femmes prêcheuses» dans le parti.

Après tout, les femmes jouent un rôle déterminant dans les élections américaines: nous votons plus souvent que les hommes et nous sommes très nombreuses à participer bénévolement aux campagnes et aux initiatives visant à inciter les gens à voter. Les femmes ont également tendance à avoir plus d'amis et un réseau de relations sociales plus étendu, ce qui augmente leurs chances de convaincre d'autres personnes de voter à gauche.

Depuis des décennies, les femmes sont plus nombreuses que les hommes sur les campus universitaires: or, les diplômés de l'enseignement supérieur sont à la fois plus enclins à voter et plus enclins à voter pour les Démocrates en particulier. Les hommes qui n'ont pas de diplôme universitaire comptent parmi les personnes qui votent le moins aux États-Unis. Les femmes ayant un haut niveau d'éducation –un groupe que le Parti républicain ne cherche visiblement pas à séduire– sont parmi celles qui votent le plus.

Les hommes isolés, une stratégie perdante?

Une chose semble inciter les hommes à se rendre aux urnes: le fait d'être marié. Parmi les hommes américains adultes, les maris sont les plus susceptibles de voter, les célibataires les plus abstentionnistes. Mais la stratégie actuelle du Parti républicain pourrait bien ici avoir les mêmes effets: étant donné que de moins en moins d'Américains sont disposés à épouser quelqu'un dont ils ne partagent pas les convictions politiques, les hommes conservateurs risquent d'avoir de plus en plus de mal à trouver une épouse, et moins d'hommes mariés, cela signifie moins de votes pour les Républicains.

On aurait pu attendre plus de clairvoyance de la part des Républicains: une base composée d'hommes isolés n'est pas exactement une coalition gagnante dans un pays plus diversifié, où les personnes qui votent réellement sont susceptibles d'être mariées, d'avoir fait des études supérieures, d'être engagées politiquement et socialement, et d'être des femmes.

L'écart qui se creuse entre les hommes et les femmes n'est pas seulement une opportunité pour les Démocrates ou un problème pour le Parti républicain. C'est une question qui concerne tout le monde.

Les Démocrates doivent tirer parti de cette situation. D'ores et déjà, les femmes en colère se sont largement mobilisées pour les élire. Mais la défense du droit à l'avortement ne suffira pas à convaincre les électrices sur le long terme. Le Parti démocrate doit montrer aux femmes qu'il les soutient: pas seulement en leur garantissant le droit à l'avortement, mais en leur donnant les moyens d'éviter les grossesses non désirées et d'avoir, et donc d'élever, des enfants si elles le souhaitent. De nombreux hommes politiques progressistes ont plaidé pour l'adoption de mesures telles que le congé parental rémunéré et les services de garde d'enfants accessibles à tous. Mais jusqu'à présent, ces politiques –qui sont des acquis dans les autres pays développés et riches– sont encore un rêve pour les femmes américaines.

Par ailleurs, celles-ci ne doivent pas se faire aux dépens des mesures prises en faveur des classes populaires. Augmenter le salaire minimum, garantir davantage de protections sur le lieu de travail, investir dans des projets d'infrastructure: autant de politiques qui profitent aux femmes, aux hommes et aux familles. Les Démocrates ont pris conscience de l'importance de ces enjeux, mais ils devraient évoquer spécifiquement ce qu'ils représentent pour les femmes et pour les hommes.

Une question de stabilité nationale

Cependant, replacé dans une perspective plus vaste, l'écart qui se creuse entre les hommes et les femmes n'est pas seulement une opportunité pour les Démocrates ou un problème pour le Parti républicain. C'est une question qui concerne tout le monde.

Un fossé idéologique aussi large, lié au sexe, augure mal de la stabilité nationale sur le long terme. Si le mariage est en déclin aux États-Unis, c'est en partie, du moins d'un point de vue anecdotique, pour la raison suivante: les femmes, désormais autonomes financièrement, refusent de se mettre en couple avec des hommes misogynes qui ne leur apportent pas grand-chose. Une telle dynamique pourrait laisser beaucoup plus d'hommes célibataires sur le carreau, à savoir des membres d'une catégorie qui sont plus susceptibles que leurs homologues féminines d'être au chômage, vulnérables financièrement, isolés et seuls –autant d'éléments susceptibles d'alimenter la colère et même la violence. Si les jeunes femmes deviennent plus libérales tandis que les jeunes hommes accentuent leur virage à droite, le mariage hétérosexuel risque d'en faire les frais, ce qui pourrait faire boule de neige et creuser les écarts politiques, sociaux et économiques.

Les commentateurs conservateurs constatent les mêmes tendances et prédisent un avenir tout aussi sombre, mais nombre d'entre eux suggèrent souvent, ouvertement ou implicitement, que c'est au moins en partie la faute des femmes, lesquelles sont trop égoïstes ou trop exigeantes. Ils les encouragent à dépasser les clivages idéologiques, à privilégier le mariage par rapport à la carrière et à se marier avant de procréer– tout en jugeant sévèrement celles qui finissent par s'attacher à des hommes en difficulté ou «bons à rien». Ils s'opposent généralement aux politiques sociales et aux évolutions culturelles qui, selon les féministes, profitent aux hommes comme aux femmes.

l'association féministe Pan y Rosas, un groupe qui défend les causes socialistes et féministes.

discours très réactionnaire qui remet en question les droits des femmes

Les partis de droite séduisent les jeunes hommes

Bien que les hommes dans leur ensemble soient plus proches du centre politique que les femmes, 30 % des jeunes hommes du pays s'identifient à des partis de droite et d'extrême droite.

Diego Yáñez, Président de l'association étudiante conservatrice Libertad sin Ira, est l'un des représentants de ce changement. Il estime que la droite représente mieux les valeurs traditionnellement masculines de la famille et du patriotisme, et que les politiques de gauche en matière d'égalité des sexes ne visent pas à promouvoir l'égalité, mais à réaliser des gains électoraux.

Alors que la gauche se féminise, les partis d'extrême droite lancent de plus en plus d'appels spécifiques aux jeunes hommes qui estiment que leurs privilèges sont menacés.

Le capitalisme profite des préjugés patriarcaux pour sous-évaluer les femmes et les emplois "féminisés" comme ceux liés aux soins.

https://fr.euronews.com/my-europe/2024/05/31/la-jeunesse-espagnole-divisee-sur-les-politiques-degalite-des-sexes?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

La jeunesse espagnole divisée sur les politiques d'égalité des sexes

À l'approche des élections européennes, les divisions politiques entre les jeunes ne sont plus seulement idéologiques ; en Espagne, et dans l'ensemble des pays développés, les jeunes choisissent des partis de plus en plus influencés par leur perception du genre.

Les jeunes Espagnols se rendent aux élections européennes le 9 juin et les divisions entre eux sont palpables. Mais le fossé n'est pas seulement idéologique ; il est de plus en plus genré.

Les jeunes hommes et femmes espagnols voient le monde à travers des lentilles politiques très différentes, et ces différences influencent leurs choix dans les urnes.

Bera Villavicencio, Edurne Prado et Haiby Edith Rivas sont trois jeunes militantes de l'association féministe Pan y Rosas, un groupe qui défend les causes socialistes et féministes. Elles font également partie d'une tendance croissante : 40 % des femmes de moins de 24 ans en Espagne s'identifient désormais à la gauche ou à l'extrême gauche, selon le Centre national espagnol de recherche sociologique.

"Nous venons d'une série de luttes où les jeunes ont été en première ligne", explique Bera Villavicencio, 23 ans, assise sur le campus de l'université Complutense à Madrid. "Par exemple, contre la crise climatique. C'est nous qui avons dit qu'il n'y avait pas de planète B, et beaucoup d'entre nous ont commencé à se politiser par le biais du féminisme". 

Haiby Rivas, 19 ans, pense que les jeunes femmes se tournent vers la gauche en réaction à la montée de l'extrême droite. "L'extrême droite infiltre de plus en plus certains secteurs avec un discours très réactionnaire qui remet en question les droits des femmes, des femmes migrantes, de la communauté LGTBI et d'autres".

Mais alors que ces jeunes femmes trouvent leur foyer politique à gauche, beaucoup de leurs pairs masculins gravitent vers la droite.

Les partis de droite séduisent les jeunes hommes

Bien que les hommes dans leur ensemble soient plus proches du centre politique que les femmes, 30 % des jeunes hommes du pays s'identifient à des partis de droite et d'extrême droite.

Diego Yáñez, Président de l'association étudiante conservatrice Libertad sin Ira, est l'un des représentants de ce changement. Il estime que la droite représente mieux les valeurs traditionnellement masculines de la famille et du patriotisme, et que les politiques de gauche en matière d'égalité des sexes ne visent pas à promouvoir l'égalité, mais à réaliser des gains électoraux.

"Le féminisme radical va bien au-delà de la défense des droits des femmes", insiste-t-il. "Il s'agit de diaboliser les hommes et de les traiter comme des criminels. Cela a poussé de nombreux jeunes à revoir leurs positions et à opter pour une attitude plus conservatrice.

Ce clivage politique entre hommes et femmes n'est pas propre à l'Espagne. Une enquête GallupLINK réalisée aux États-Unis montre que la distance idéologique entre les jeunes électeurs et électrices a augmenté de 10 points de pourcentage au cours des trois dernières années. Une enquête similaire menée au Royaume-Uni établit cette distance à 25 points, selon le Financial TimesLINK.

Alfredo Ramos, spécialiste des études sur la masculinité, estime que le sexe transcende désormais les différences de revenus ou d'âge dans la vie politique. "Nous assistons à une bataille politique où le genre est devenu un élément d'articulation de conflits qui, auparavant, pouvaient être abordés à travers d'autres variables", explique-t-il.

Alors que la gauche se féminise, les partis d'extrême droite lancent de plus en plus d'appels spécifiques aux jeunes hommes qui estiment que leurs privilèges sont menacés.

"Si nous comparons cela à la prolifération d'exemples sur les médias sociaux qui abordent une reconstruction conservatrice de la masculinité, il y a très peu d'options pour d'autres types de masculinité où les jeunes hommes peuvent se sentir reconnus", explique M. Ramos. "C'est un problème que la gauche ne parvient pas à résoudre.

La gauche a centré le débat féministe sur la question des privilèges masculins. Selon Mme Ramos, c'est l'une des principales raisons pour lesquelles les partis progressistes perdent une partie du vote masculin.

"Parler de privilèges, c'est homogénéiser l'expérience masculine, comme si tous les hommes vivaient les mêmes privilèges de la même manière. Cela empêche les hommes, qui peuvent également être désavantagés dans d'autres aspects de la vie, de s'identifier au discours sur l'égalité des sexes", explique M. Ramos.

Cette lutte entre les sexes chez les jeunes pourrait avoir des conséquences profondes sur les politiques de l'Union européenne. La polarisation croissante éloigne la possibilité d'un avenir qui doit nécessairement être partagé entre les hommes et les femmes.

"On nous dit que si vous voulez gagner, quelqu'un doit perdre. Cette dynamique ne profite à personne. Elle peut apporter quelques gains politiques à un moment donné, mais elle est vraiment à courte vue".

Assis sur la pelouse du campus universitaire, Edurne, Bera et Haiby savent exactement quel vote ils feront le 9 juin. Haiby se présente sur les listes d'un petit parti d'extrême gauche, le Mouvement révolutionnaire des travailleurs (Corriente Revolucionaria de los Trabajadores).

Ses amis iront également vers des options d'extrême gauche. Le capitalisme profite des préjugés patriarcaux pour sous-évaluer les femmes et les emplois "féminisés" comme ceux liés aux soins. "Nous en sommes très conscientes et c'est pourquoi nous sommes tellement à gauche", affirme Edurne, une infirmière diplômée.

"Ce que nous devons exiger maintenant, c'est le droit à l'avortement volontaire, légal et gratuit au sein de l'UEO, car il n'est pas reconnu dans tous les pays où il n'est pas mis en œuvre efficacement partout", ajoute Bera.

En revanche, les jeunes hommes comme Diego voteront conservateur pour se révolter contre un programme gauchiste. "Les politiques progressistes sont l'establishment. Ce qui dérange, c'est de voter pour d'autres options. Nous avons besoin de politiques qui traitent de l'égalité réelle entre les hommes et les femmes, et non d'un féminisme radical qui veut seulement que nous nous battions et que nous soyons divisés", explique M. Yáñez.

 

 

Voici un article qui relate ce que l'on peut trouver tout simplement avec Google, pas besoin d'intelligence artificielle que le féministe cherche à programmer via ses chartes imaginées simplement une IA qui ne voit une entreprise avec" des bons pourcentages de femmes" comme de la discrimination.

https://www.martin-van-creveld.com/they-are-defended-and-supported-by-men-2/

Women are twice as likely to suffer from severe stress and anxiety as men” (New York Times, 11.14.2018).

“Women suffer needless pain because almost everything is designed for men” (Vox, 22.9.2019).

“Almost 90% of Men/Women Globally Are Biased Against Women” (UNDP, 5.3.2020).

“Myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome (ME/CFS)… occurs 1.5 to 2 times as often in women as in men. (Center for Disease Control and Prevention, 20.5.2020).

“How Patriarchy and Capitalism Combine to Aggravate the Oppression of Women” (CADTM, 28.5.2020).

“College Classrooms Are Still Chilly for Women” (Dartmouth News, 27.1.2021).

“Why Nearly 80 Percent of Autoimmune Sufferers Are Female” (Scientific American, 21.9.2021).

“Inflation affects women more than men” (World Economic Forum, 2022).

“Societal prejudices against those with mental illness may more significantly impact female patients with schizophrenia” (General Psychiatry, 2022; 35(4).

 “Across the globe, women and girls are particularly vulnerable in times of war” (Georgetown Law, April 2023).

 

C'est conforme à ce que l'on pouvait s'attendre :

https://bourse.boursobank.com/actualite-economique/actualites/trump-en-campagne-joue-sur-le-ressentiment-d-une-masculinite-blessee-bf7eb05676ac14c0845637c67d534831

AFP •04/09/2024 à 18:38

Il ne tarit pas d'éloges sur les dirigeants à poigne, il s'entoure de champions de sports de combat et tient par-dessus tout à projeter une image de force : Donald Trump joue à fond la carte du virilisme.

Mais Donald Trump courtise assidument l'électorat qui, pêle-mêle, plébiscite les cryptomonnnaies, le MMA et considère que la société américaine a sombré dans le "wokisme".

"Il parle à notre génération", dit à l'AFP Nick Passano, 37 ans, venu assister avec quatre autres investisseurs dans les cryptomonnaies connus sous le nom de Maga Boyz, tous tatoués, à un meeting de Trump à Johnstown, en Pennsylvanie (nord-est) la semaine dernière.

"Nous devons faire entendre notre voix sur l'exemple que nous voulons donner à nos enfants, c'est-à-dire des hommes forts et masculins", ajoute-t-il.

L'attitude combative du candidat républicain de 78 ans, la joue ensanglantée, juste après avoir échappé à une tentative d'assassinat lors d'un meeting le 13 juillet, a encore galvanisé cette ferveur lors de la convention du parti conservateurs quelques jours plus tard.

"Si vous êtes un homme dans ce pays et que vous ne votez pas pour Donald Trump, vous n'êtes pas un homme", a ainsi asséné le commentateur conservateur Charlie Kirk.

Et pendant la convention, le catcheur Hulk Hogan a déchiré son t-shirt et l'a qualifié de "gladiateur".

Mais Donald Trump ne fait que surfer sur la vague du mouvement machiste, selon les analystes.

De nombreuses émissions de radio conservatrices se font l'écho de ce qu'elles qualifient de "malaise masculin". C'est une réaction viscérale à la mondialisation et à des mouvements comme #MeToo ou Black Lives Matter, explique à l'AFP Kristin Kobes Du Mez, professeure d'histoire et d'études de genre à l'Université Calvin, dans le Michigan (nord).

"Cette idée d'une masculinité blanche persécutée et dédaignée est très étroitement liée à celle de la grandeur américaine, considérée comme en état de siège", selon elle.

Et dans cette conception du monde, "cette grandeur peut être restaurée en donnant libre cours à cette masculinité rugueuse, voire impitoyable", poursuit Kristin Kobes Du Mez.