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Une liste d'articles sur la mise en place de quotas pour les conseils d'administration. C'est la procédure habituelle quand on veut faire des quotas car l'égalité féministe est basée sur le nombre ou le pourcentage de femmes. Toute baisse de ce taux est amendable, contraire à la loi et "non morale". Bien entendu, ces dispositifs ne sont pas une distinction sur le genre. Tout objectif de féminisation, quota et les différentes mesures visant à augmenter le pourcentage de femmes s'appellent droits des femmes. Si ces dispositifs n'existaient ça serait une régression des droits d'après eux. Cepandant, une égalité qui ne serait pas basée sur un nombre de femmes et des lois et dispositifs plus impartiaux ça serait un pas vers une égalité réelle. Car prétendre que les lois et dispositifs visant à augmenter le nombre de femmes sont des lois non discriminantes, qui ne sont pas basés sur le genre, ni sur une construction sociétale, etc... . Comment dire c'est de l'idéologie pure.
Le problème du féministe c'est le nombre ou la proportion d'hommes et de garçons dans un domaine. Vous savez le genre masculin qui est soit-disant considèré à égalité avec les femmes. Dont les droits des femmes et de limiter la présence de ce genre donc mascualin car c'est l'évolution culturelle et une égalité de droits. Ce que le féministe appelle égalité de droits se traduit par des droits spécifiques et de la représentation sexuée. C'est la construction sociétale souhaitée par le féministe qui fixe son égalité sur la proportion du genre féminin. C'est le problème quand on choisit la représentation sexuée.
Ceci ne peut pas exister, le féminisme systémique va y remédier :
"De nombreux comités sont en outre un domaine exclusivement masculin."
- Selon le texte, qui doit encore être adopté par les députés, au moins une femme devra siéger dans les comités de direction des entreprises à gestion paritaire (employés/employeurs) et comptant plus de trois administrateurs.
- En 2016, l'Allemagne avait donné un délai aux entreprises pour féminiser leurs conseils de surveillance avant d'imposer un quota de 30%, faute de résultat suffisant. Les conseils de surveillance allemands comptent aujourd'hui 34% de femmes.
Donc on impose les quotas, on réserve des places, on forme exprés le genre féminin, on fait tous une série de dispositif pour maintenir le pourcentage, lors des votes d'une assemblé une femme est sur d'avoir le poste puisque il faut respecter le pourcentage. Et ensuite c'est "le changement culturel", "égalité de droit",
De plus en plus de femmes sont nommées à des postes de responsabilité en matière de résultats, au lieu d'être principalement affectées au département des ressources humaines comme c'était le cas auparavant. Cela montre que "le changement culturel est arrivé au moins dans les plus grandes entreprises allemandes et qu'il commence à porter ses fruits"
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/l-allemagne-veut-plus-de-place-pour-les-femmes-dirigeantes-d-entreprise-87f13c70652772851c8dac1b66a4f697
L'Allemagne entrouvre la porte à plus de féminisation des conseils d'administration de grandes entreprises, en fixant des quotas contraignants, mais la première économie européenne a encore des progrès à faire pour être un modèle.
Le géant de la chimie Bayer, le fournisseur d'électricité EON, le leader des composants pour cartes à puce Infineon : autant de fleurons de l'industrie allemande qui ont rang de mauvais élève lorsqu'il s'agit d'accès des femmes aux fonctions dirigeantes.
Tous les membres des conseils d'administration de ces groupes sont des hommes, relevait récemment la fondation germano-suédoise Allbright, selon laquelle les femmes ne comptent que pour 12,8% des instances dirigeantes des 30 sociétés cotées du Dax, l'indice vedette de la Bourse de Francfort.
Même si l'Allemagne est dirigée depuis 15 ans par une femme, la chancelière Angela Merkel, l'univers des directions d'entreprise reste celui des hommes.
Le gouvernement a donc décidé de passer par la contrainte, en imposant la présence de femmes dans les conseils d'administration de grandes entreprises cotées, selon un projet de loi présenté mercredi.
L'avancée est jugée cependant insuffisante par les défenseurs de la parité qui estiment que l'impact du quota sera limité.
Selon le texte, qui doit encore être adopté par les députés, au moins une femme devra siéger dans les comités de direction des entreprises à gestion paritaire (employés/employeurs) et comptant plus de trois administrateurs.
Dans les entreprises où l'Etat est majoritaire, ou même actionnaire unique comme l'opérateur ferroviaire Deutsche Bahn, la participation des femmes sera obligatoire à partir de deux sièges d'administrateurs.
La ministre de la Justice sociale-démocrate Christine Lambrecht, qui a porté le texte avec sa collègue de le Famille, a salué un "signal important pour les femmes hautement qualifiées" appelant les entreprises à "utiliser la chance" offerte par ce quota.
A comparer aux 12,8% allemands, le proportion de femmes dans les conseils d'administration des trente plus grands groupes est de 28,6% aux Etats-Unis, 24,9% en Suède, 24,5% en Grande-Bretagne et 22,2% en France, selon la fondation Allbright.
La France est même championne d'Europe des quotas de femmes dans les conseils d'administration grâce à une loi de 2011 qui leur a permis d'atteindre en 2019 43,6 % des sièges d'administrateurs au sein des 120 entreprises composant l'indice boursier SBF 120.
Le projet de loi allemand pourrait faire passer à 16% la proportion de femmes administratrices dans les 100 plus grandes sociétés allemandes cotées, selon le cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group (BCG).
L'Allemagne passerait ainsi de la 24e à la 18e place européenne et dans "deux ans, nous serions là où sont aujourd'hui l'Espagne et le Portugal. Le quota est un pas dans la bonne direction, mais juste un pas", avait observé Nicole Voigt, analyste pour BCG.
- "Je suis une femme quota" -
Le texte était soutenu par Angela Merkel mais a rencontré de nombreuses résistances au sein de son parti conservateur (CDU) qui gouverne avec les sociaux-démocrates du SPD.
Il est aussi critiqué par une partie du patronat qui dénonce une ingérence dans la gouvernance des entreprises.
Dans la dernière ligne droite pour accrocher cette réalisation à son bilan, le parti de centre gauche avait reçu l'appui de la société civile qui s'est mobilisée autour d'initiatives telles que le hashtag #ichwill (#jeveux) sur Twitter.
Le slogan "Je suis une femme quota" ("Ich bin eine Quotenfrau") a également fait l'objet d'une campagne portée par des femmes du monde de la politique, de l'économie ou du spectacle, dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
En 2016, l'Allemagne avait donné un délai aux entreprises pour féminiser leurs conseils de surveillance avant d'imposer un quota de 30%, faute de résultat suffisant. Les conseils de surveillance allemands comptent aujourd'hui 34% de femmes.
Au total, 73 entreprises seraient concernées par le changement de règle, dont 32 n'ont actuellement pas de femme dans leur conseil d'administration, selon le groupe de réflexion FidAR, qui prône plus de représentation des femmes au sommet des entreprises. "Un rythme d'escargot", selon l'institut de recherche économique allemand DIW
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/angela-merkel-ou-le-rendez-vous-tardif-avec-le-fa-minisme-6a5067e3100bc843627d405d5f60e0b3
En devenant la première femme chancelière de l'histoire allemande, Angela Merkel a brisé un plafond de verre et s'est hissée parmi les personnalités les plus puissantes de la planète, sans pour autant faire du combat féministe une priorité.
Ce n'est qu'à l'approche de son départ, après 16 ans à la tête du pays, qu'elle ose enfin le dire:
"Je suis féministe", a lâché Mme Merkel, 67 ans, début septembre lors d'une discussion avec l'écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie.
"Sur le principe, (le féminisme consiste) essentiellement à dire que les hommes et les femmes sont égaux, dans le sens d'une participation à la vie sociale, à toute la vie", a-t-elle affirmé.
Cette prise de conscience tardive a toutefois été reçue comme "une gifle" pour les femmes, selon Ines Kappert, directrice de la fondation Gunda Werner, spécialisée dans l'étude du féminisme et le genre.
"Elle a eu 16 ans pour écouter les féministes et améliorer la situation des femmes en Allemagne mais elle a décidé de ne pas le faire", regrette-t-elle auprès de l'AFP.
Si la carrière de Mme Merkel "mérite le respect", elle n'a pas su utiliser son influence pour apporter des changements structurels en faveur des femmes dans la société allemande, selon Mme Klappert.
L'écart de rémunération entre hommes et femmes en Allemagne reste parmi les plus élevés de l'Union européenne, s'élevant à 19% en 2019, en partie parce que de nombreuses Allemandes travaillent toujours à temps partiel.
Les conservateurs du parti de Mme Merkel sont aussi restés sourds aux appels à réformer le système fiscal, favorable aux couples mariés. Celui-ci rend moins attrayant pour le conjoint gagnant le moins, généralement la femme, de travailler à temps plein.
Ce n'est qu'en 2020 que le gouvernement a accepté la mise en place d'un quota obligatoire de femmes dans les conseils d'administration, une réforme poussée par les sociaux-démocrates.
Une loi sur la transparence des salaires entre hommes et femmes n'a été adoptée qu'après de nombreuses tergiversations des conservateurs.
Quant au Bundestag, la chambre basse allemande, il compte aujourd'hui moins de députées qu'au début de l'ère Merkel, baissant de 36% en 2013 à 31% aujourd'hui.
Ce n'est "pas assez", estime cependant Mme Kappert pour qui la chancelière aurait dû davantage favoriser l'éclosion de femmes politiques progressistes et féministes.
En conséquence, son parti, la CDU, subit un "retour de bâton patriarcal" qui voit "des hommes super sexistes et conservateurs revenir sur le devant de la scène", estime-t-elle.
Féministe Angela Merkel? "Oui et non", a répondu au magazine Spiegel Alice Schwarzer, figure du féminisme allemand. "Non, parce que je ne pense pas qu'elle soit à l'aise avec le féminisme, en tout cas avec la façon dont elle l'imagine. Mais oui, en acte. Sa vie. Son destin. Son succès".
https://www.zonebourse.com/amp/cours/action/FRESENIUS-SE-CO-KGAA-436083/actualite/Etude-la-part-des-femmes-dans-les-conseils-d-administration-du-DAX-passe-a-environ-23-42787570/
La part des femmes dans les conseils d'administration des 40 plus grandes entreprises allemandes cotées en bourse est passée de 19 à 22,7% l'an dernier. C'est ce qui ressort d'une évaluation du cabinet de recrutement Russell Reynolds, publiée ce week-end et datant du 1er janvier. L'année dernière, plus de femmes que d'hommes ont été nommées au sein des conseils d'administration. Deux groupes du Dax - Siemens Healthineers et Fresenius Medical Care - auraient même une proportion de femmes de 50 pour cent.
La loi, selon laquelle les entreprises cotées en bourse et soumises à la parité doivent compter au moins une femme au sein de leur conseil d'administration lorsqu'elles comptent plus de trois membres, produit des effets rapides et évidents, a déclaré le conseiller Jens-Thomas Pietralla. Seules quatre entreprises du DAX ne comptent plus aucune femme dans leur conseil d'administration. La moitié des femmes membres du conseil d'administration ont été recrutées dans leurs propres rangs. De plus en plus de femmes sont nommées à des postes de responsabilité en matière de résultats, au lieu d'être principalement affectées au département des ressources humaines comme c'était le cas auparavant. Cela montre que "le changement culturel est arrivé au moins dans les plus grandes entreprises allemandes et qu'il commence à porter ses fruits". La proportion de citoyens allemands au sein des conseils d'administration du DAX est passée de 67 à 63 %.
Dans les 50 sociétés anonymes de taille moyenne cotées au M-DAX, la part des femmes dans les conseils d'administration est passée de 11,7 à 13,7 pour cent, selon Russell Reynolds. La moitié des sociétés du M-DAX sont dirigées uniquement par des hommes /rol/DP/jha.
https://www.zonebourse.com/cours/indice/DAX-7395/actualite/Une-etude-revele-que-le-nombre-de-femmes-dans-les-conseils-d-administration-a-plus-que-double-pa-45688717/
FRANCFORT (dpa-AFX) - Selon une étude, le nombre de femmes dans les conseils d'administration des entreprises cotées en bourse de la famille Dax a plus que doublé depuis 2020. Au début de l'année, 128 femmes dirigeantes siégeaient dans les étages supérieurs des 160 entreprises, selon une évaluation du cabinet d'audit EY. Toutefois, les femmes restent nettement minoritaires - elles sont actuellement 568 à siéger au conseil d'administration. De nombreux comités sont en outre un domaine exclusivement masculin. Dans les indices boursiers Dax, MDax et SDax, près de quatre entreprises sur dix n'ont aucune femme manager dans leur conseil d'administration.
"Nous constatons certes une tendance stable à la hausse, mais la proportion de femmes dans les conseils d'administration reste gérable - surtout dans les entreprises qui sont moins exposées au public", a déclaré Ev Bangemann d'EY Allemagne. De nombreuses entreprises (49 %) se contentent de nommer une seule femme au conseil d'administration. "On peut donc supposer qu'il s'agit tout juste de remplir les exigences légales minimales".
Les entreprises cotées en bourse et codéterminées paritairement qui emploient plus de 2000 personnes et comptent plus de trois membres au conseil d'administration doivent également veiller à ce qu'au moins une femme siège au sein de l'instance dirigeante lorsqu'elles procèdent à de nouvelles nominations.
Les femmes sont les plus représentées dans les conseils d'administration du Dax
Selon les données, 41 nouveaux membres ont rejoint les conseils d'administration des 160 entreprises évaluées au cours du deuxième semestre, dont 16 étaient des femmes, ce qui correspond à une proportion de 39 pour cent. Au premier semestre, la part des femmes parmi les nouveaux membres des conseils d'administration était de 42 pour cent.
C'est toujours dans les étages supérieurs des 40 groupes du Dax que les femmes managers sont les plus représentées. Près d'un quart des membres du directoire de l'indice phare allemand sont des femmes (24 %). Toutefois, aucune femme supplémentaire n'est venue s'ajouter depuis l'été 2023. La proportion de femmes membres du directoire est nettement plus faible dans les entreprises de taille moyenne du MDax (18 pour cent) et dans les entreprises plus petites du SDax (14 pour cent).
Sept des 160 entreprises ont des femmes à la tête de leur conseil d'administration, dont Belén Garijo pour le groupe chimique et pharmaceutique Merck, Helen Giza pour le fournisseur de dialyse Fresenius Medical Care (FMC) et Yvonne Rostock, qui dirige le fournisseur de services photographiques Cewe./mar/DP/zb
On fait des actions spécifiques pour les filles et les femmes formations, financement, loi, objectif de recrutement. Et après on applaudit le résultat qui est le résultats de l'idéologie et de la construction sociétale féministe.
Les femmes n'ont jamais été aussi nombreuses à siéger dans les conseils d'administration des grandes entreprises allemandes.
136 femmes membres de conseils d'administration dans les 160 entreprises des principaux indices boursiers Dax, MDax et SDax représentent une part de près de 20 % en début d'année, a annoncé vendredi le cabinet de conseil et d'audit EY de Stuttgart dans une étude. Cela représente 14 femmes de plus qu'il y a un an - et plus du double de ce qu'elles étaient début 2021 (65). Mais seules sept des 160 entreprises sont dirigées par une femme, dont trois des 40 membres du Dax : Belen Garijo est déjà à la tête de Merck depuis 2021, à laquelle se sont ajoutées le 1er octobre Bettina Orlopp à la Commerzbank et Karin Radström chez Daimler Truck.
Sur les 85 membres du conseil d'administration nouvellement recrutés ou promus l'an dernier, 30 étaient des femmes, soit 35%. Sur 74 membres du conseil d'administration qui sont partis ou ont dû partir, 16 étaient des femmes. Aujourd'hui, 101 des 160 conseils d'administration (63 %) comptent au moins une femme, et 26 en comptent deux ou plus (16 %), selon les calculs d'EY. Mais cela signifie aussi que 37% des conseils d'administration restent des domaines exclusivement masculins. Dans les entreprises comptant plus de trois membres, le conseil d'administration doit légalement compter au moins une femme depuis 2022. Mais cela concerne moins de la moitié des entreprises étudiées.
"Malgré les progrès que nous pouvons tout à fait constater : Pour les femmes, le chemin vers les postes de direction - qu'il s'agisse de cadres moyens ou de dirigeants d'entreprises - reste semé d'embûches", explique Ev Bangemann, responsable du changement climatique et du développement durable chez EY en Allemagne. "De plus, il est prouvé que les femmes mettent plus de temps à accéder aux fonctions de haut niveau, mais y restent moins longtemps que les hommes". Les quotas seuls ne suffisent donc pas. "Les entreprises allemandes n'ont pas encore atteint leur objectif en matière de diversité, mais la voie qu'elles ont choisie est la bonne".
La proportion de femmes est la plus élevée dans les 40 groupes du Dax, où elles représentent 26% des membres des conseils d'administration. Mais même là, il y a encore deux conseils d'administration entièrement masculins. Dans le MDax, la part des femmes est de 20 pour cent, dans le SDax de 14 pour cent. Près de la moitié des femmes siégeant au conseil d'administration s'occupent soit des finances (26%), soit des ressources humaines (23%).
(Rapport d'Alexander Hübner, rédigé par Ralf Banser. Pour toute question, veuillez contacter notre rédaction à berlin.newsroom@thomsonreuters.com (pour Politique et conjoncture) ou frankfurt.newsroom@thomsonreuters.com (pour Entreprises et marchés).
Le féminisme dont l'égalité est basée sur le nombre de femmes et la représentation de genre, fait ce qu'elle veut des entreprises. Pour les familles le culte du féministe, c'est la guerre des jouets et le congé paternité ces deux éléments essentiels de la famille féministe.
https://bourse.boursorama.com/actualite-economique/actualites/berlin-veut-revoir-a-la-baisse-le-conge-paternite-pour-les-hauts-salaires-f8e4ac015d45f093277f82d406cddc66
Pour rentrer dans le plan budgétaire du ministère des Finances pour 2024, le ministère de la Famille a proposé de réduire de moitié le plafond de revenu annuel des couples éligibles à une indemnité de congé de paternité à 150.000 euros contre 300.000 euros auparavant.
Le revenu moyen par foyer est de 60.000 euros en Allemagne.
La mesure devrait toucher 50.000 parents, soit 5% de l'ensemble des allocataires, et permettrait d'économiser 290 millions d'euros l'an prochain, selon le ministère de la Famille.
Mais la coupe dans les indemnités de congé paternité a été critiquée et vue comme un signal négatif dans l'égalité des genres qui pousse les femmes, qui gagnent traditionnellement moins que leur partenaire, à être totalement dépendante d'eux durant la première année de leur congé maternité et décourage les hommes à s'occuper de leur enfant en restant à la maison.
"On ne peut pas rompre les rôles de genres traditionnels comme ça", a dit à Reuters Beate von Miquel, à la tête du Conseil des femmes allemandes.
L'Allemagne a introduit des mesures en 2007 pour relancer la natalité, notamment chez les femmes les plus instruites, offrant aux nouveaux parents des allocations à hauteur de 65% de leur salaire mensuel et jusqu'à 1.800 euros par mois, pendant une période pouvant s'étendre à quatorze mois.
Dorothee Baer, du parti conservateur d'opposition CSU, a remis en cause les estimations du ministère de la Famille alors qu'une pétition en ligne contre la réduction des allocations a recueilli plus de 390.000 signatures depuis sa création lundi.
https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/l-allemagne-connait-un-boom-des-naissances-du-aux-etrangers-608780.html
Plusieurs réformes en 2007 ont permis à des mères d'obtenir une plus grande flexibilité du travail à l'issue du congé parental pour les horaires de travail et le recours au temps partiel comme le rappelle un article universitaire de 2013. Plus récemment, plus de 156 mesures pour un montant d'environ 200 milliards d'euros par an ont été prises par le gouvernement comme le précise la RTBF. Parmi elles, le droit à une place en crèche est inscrit dans la loi et un salaire parental est versé pendant un an (équivalent à 60% des derniers revenus).