Comme il est rare que l'on prenne un peut la défense des hommes quand il s'agit d'égalité nous pouvons mentionner cet article :

http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/18/inegalites-hommes-femmes-les-hommes-aussi-victimes-de-sexisme/

Cet article est finalement assez "gentil" quand il évoque le sexisme dont les hommes sont victimes mais on peut y trouver des passages intéressants :

 

ne peut pas vouloir à la fois l'égalité femme-homme, et en même temps, ne pas entendre les revendications des pères", expliquait dimanche 18 février, la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti dans un drôle de parallèle.

Si l'on parle le plus souvent des discriminations faites aux femmes, que les Femen occupent le devant de la scène et qu'il existe un ministère des Droits des femmes, les hommes seraient donc, eux aussi, victimes d'inégalités de traitement. Selon le mouvement hoministe, la version masculine des féministes, celles-ci seraient même répandues et dépasseraient largement le cadre de la garde des enfants.

Boîtes de nuit payantes pour les hommes, sites de rencontre ou encore assurances automobile, sur les forums, nombreux sont les hommes à déplorer une société qui, dans certains domaines, chouchouterait les femmes. Alors quels sont les domaines dans lesquels les hommes subissent de réelles discriminations? Quelle est la part de fantasme, et de réalité? Peuvent-ils vraiment se plaindre? Revue de détails des inégalités réelles ou ressenties qui touchent les hommes.

 

Côté pénibilité, les inégalités sont patentes. Dans l'édition 2012 de son rapport sur la parité, l'Insee indique que "les hommes sont plus exposés aux conditions de travail pénibles que les femmes." Quatre types de conditions de travail difficile y sont répertoriées: travailler toujours ou souvent de nuit, avoir un travail toujours répétitif, un emploi physiquement exigeant, ou encore être exposé à des produits nocifs. En 2007, 37% des hommes âgés de 50 à 59 ans, en emploi ou qui ont été en emploi pendant au moins dix ans étaient exposés à au moins une de ces quatre formes de pénibilité. Pour les femmes, ce chiffre s'élevait à 32%.

Idem pour les accidents de travail. En 2007, toujours selon l'Insee, on recensait 29,7 accidents de travail par million d'heures travaillées qui ont touché des hommes. Pour les femmes, le chiffre s'élève à 16,3 par million d'heures travaillées. Et pour cause, les accidents de travail touche principalement les ouvriers, une catégorie où l'on compte peu ou pas de femmes. Mais si les femmes subissent moins d'accidents de travail, elles souffrent davantage de maladies professionnelles (16,5 contre 13,5 pour dix millions d'heures travaillées). "Elles souffrent principalement de troubles musculo-squelettiques," indique l'Insee, alors que les hommes "sont plus touchés par les cancers professionnels."

 

 Oui, affirment deux universitaires lillois qui ont comparé 1228 sanctions prononcées contre des prévenus des deux sexes, en prenant évidemment soin de considérer ces données à la lumière des profils des délinquants. "Les femmes bénéficient plus souvent d'une relaxe. Quand elles sont condamnées à de la prison, c'est le plus souvent assorti de sursis, et quand elles écopent d'une peine ferme, le quantum est en moyenne moins élevé que celui des hommes," expliquait Thomas Léonard à nos confrères de La Croix.

Moins présentes que les hommes dans les tribunaux, les femmes profiteraient d'une image de victime. "Nous sommes toujours un peu surpris d'avoir à juger une femme, c'est tellement rare!", expliquait à La Croix un magistrat. "Devant ces prévenus atypiques, peut-être tentons-nous davantage de comprendre ce qui a pu les amener là et de mettre au jours les raisons économiques, sociales et psychologiques les ayant amenées à enfreindre la loi."

 

En 2011, le cabinet d'étude allemand Oxera avait évalué que cet arrêt engendrerait une baisse des cotisations de 7% pour les hommes, accompagnée d'une hausse de 9%... pour les femmes. Mais dans les faits, rien n'est moins sûr. À peine l'arrêt est-il entré en vigueur que certains assureurs affirmaient déjà qu'ils s'arrangeraient pour "ne pas trop embêter les filles", comme l'expliquait l'un d'eux au Parisien.

 

Du côté des Défenseurs des droits, on affirme que ce sont bien les femmes qui restent les principales victimes de discrimination. N'en déplaise à cette administration qui a succédé à la Halde, en 2010, 52% des réclamants étaient des hommes. La même année, une enquête de l'Institut national d'études démographiques révélait les femmes se sentaient moins discriminées que les hommes.

Au total, elles étaient 25% de moins que les hommes à déclarer avoir subi des discriminations. Les plus touchés? La jeune génération, âgée de 25 à 34 ans. Salaire, premier emploi, chômage, les jeunes hommes se sentent systématiquement moins bien traités. Sans parler des boîtes de nuit ou des rapports avec la police qui, selon les auteurs de l'enquête, expliquerait le mieux-être ressenti par les femmes. Néanmoins, c'est bien selon l'origine ou la couleur de peau que les discriminations étaient ressenties comme étant les plus fortes

Quant à l'enquête avec autant de poids médiatique ou un organisme chargé du droit des hommes ont pourrait avoir des pourcentages plus élevés il est déjà important sans que les hommes s'y intéressent particulièrement.