Le quota n'y est pas

Parité au sommet des entreprises: attention aux stratégies de contournement (rapport)

AFP le , mis à jour à 19:03
 
La part des femmes dans les instances des grandes entreprises cotées progresse bien, mais elle reste difficile à évaluer dans les autres entreprises concernées par les lois de parité, où des "stratégies de contournement" sont parfois mises en place, selon un rapport publié mercredi.

 

Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) et le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle (CSEP) ont été chargés d'évaluer l'application des lois de 2011 et 2012, visant notamment à accroître la part de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance.

Leur rapport souligne que dans le secteur privé, la mise en oeuvre de la parité est "plutôt bien suivie au sein des entreprises cotées", principalement les plus grandes capitalisations boursières.

Dans les entreprises du CAC40, la part des femmes au sein des conseils a triplé depuis 2009 pour atteindre 34,1% en 2015.

Pour les entreprises cotées les plus capitalisées, "la France se place désormais en tête des pays de l'Union européenne", s'est félicité la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes, Pascale Boistard, lors de la remise du rapport, tout en retenant "des motifs d'inquiétude".

La part de femmes décroît avec la capitalisation boursière, et en moyenne pour toutes les entreprises cotées, cette part est de 27,8%.

Si l'objectif intermédiaire de 20% en 2014 a été atteint "sans difficulté majeure", "il en va autrement de l'objectif de 40% pour 2017", estime le rapport. En particulier pour les entreprises de taille intermédiaire, pour lesquelles les données manquent, mais qui estiment ne pas avoir encore un vivier suffisant d'administratrices.

Des "stratégies de contournement sont parfois d'ores et déjà mises en place", signale-t-il: diminution du nombre des membres du conseil pour augmenter statistiquement le part des femmes, changement de statut juridique de l'entreprise...

D'ici à 2017, 1.265 mandats d'administratrices devront s'ouvrir à des femmes dans les entreprises privées.

Les objectifs de 20% et 40% s'appliquent aux conseils de plus de 8 membres. Pour les plus petits, l'écart entre les femmes et les hommes doit être au maximum de deux.

Dans les entreprises non cotées visées par la loi (à partir de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et 500 salariés), la part de femmes dans les conseils était de seulement 14,2% en 2015.

Pour le secteur public, il est encore plus difficile de mesurer les évolutions.

"Sans pouvoir savoir si les entreprises respectent leurs obligations légales en la matière, ni qui est censé assurer ce suivi, les sanctions risquent d'être inopérantes", signale le rapport. Des sanctions telles que la nullité des nominations ou la suspension des jetons de présence sont en effet prévues en cas de non respect des obligations légales.

Pascale Boistard a dit partager "en de nombreux points" l'analyse du rapport, par exemple "la nécessité d'informer" sur les obligations légales ou l'importance de "renforcer les instruments de mesure, de suivi et de contrôle".

http://www.boursorama.com/actualites/parite-au-sommet-des-entreprises-attention-aux-strategies-de-contournement-rapport-5b3ed9e161a53c52e9618af7972489ab

 

Quelques éléments à ne pas négliger :

 

- Dans les firmes non cotées visées par la loi, la part de femmes dans les conseils était de seulement 14,2 % en 2015. Pour le secteur public, il est encore plus difficile de mesurer les évolutions, même si l'augmentation de la part des femmes « est en route » dans certaines entreprises ou établissements (Française des Jeux, RATP, etc.).

- « Sans pouvoir savoir si les entreprises respectent leurs obligations légales en la matière, ni qui est censé assurer ce suivi, les sanctions risquent d'être inopérantes », signale le rapport. Des sanctions telles que la nullité des nominations ou la suspension des jetons de présence sont en effet prévues en cas de non-respect des obligations légales.

- Ces actions montrent que l'homme est viser car trop nombreux dans les Conseil d'administration et tout les argumentations sont bonnes place de la femme cela fait augnementer le cours des actions d'aileur récemnet la note de Total (pas la seule entreprise) qui organisent des évenement genré sans discrimination donc exclusivement féminin a vu sa note baisser par Standard et Poorhttp://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/s-p-abaisse-la-note-de-total-bp-et-statoil-en-raison-de-la-baisse-des-prix-du-petrole_1766670.html .Toutefois une discrimination contre les hommes devient de plus en plus acceptée la femme en tant que quota devient une norme pour une lutte envers les hommes, si c'était les candidatures qui étaient refusées car fémines il n'y aurait pas d'action spécifique notamment pour trouver des administratrices ces mêmes actions qui sont une distinction de sexe et de droits.

 - On va prendre un exemple un groupe automobile Français employant 117 395 dont  18.4 % de femme en plus de pratiquer une discrimination sur le sexe et donc la liberté de se présenter dans le recrutement pour augmenter la part de femme, dans les soutiens, l'entreprise devra nommer 40 % de femmes dirigeantes si on doit représenter le sexe  de l'entreprise la proportion d'hommes devrait être supérieure aux femmes.  D'ailleurs un conseil d'administration dont les hommes représente  moins de 40 % a déjà lieu http://femmes.blogs.challenges.fr/archive/2015/03/24/quand-gdf-suez-n-a-plus-assez-d-hommes-a-son-conseil-d-admin-109516.htm   alors une inégalité de droits ou c'est bien c'est progressiste.

- Nous sommes dans une égalité de la représentation plutôt qu'une égalité des soutiens et des  moyens mais la discrimination d'un sexe  n'est pas valable quand cela concerne les hommes et garçons dans de nombreux domaines notamment ici l'égalité professionnelle.