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Déclaration de Martin Van Creveld

J'ai relu les 863 pages de l'édition allemande De la guerre, de Clausewitz, et je me suis rendu compte que le mot «femme» n'y apparaît pas une seule fois. Comment écrire sur la guerre, phénomène humain d'une importance gigantesque, en donnant l'impression qu'il n'y a pas de femmes sur Terre ? Jusqu'en 1990, dans mes livres, non plus, vous ne trouviez pas le mot «femme». Dans la Transformation de la guerre, j'ai voulu écrire l'histoire de la guerre avec le postulat que les femmes sont importantes. Les féministes ont beaucoup écrit sur les possibilités d'actions des femmes dans la guerre : est-ce que les femmes peuvent faire aussi bien que les hommes ? Dans cette polémique, il y a celles qui pensent qu'elles sont des hommes de cinquième catégorie, qu'elles ne peuvent remplir aucun rôle, et celles qui pensent qu'elles sont des hommes de première catégorie et qu'elles sont capables de tout. Moi, j'ai voulu écrire sur les femmes, non comme des substituts aux hommes, mais comme des femmes, sur ce qu'elles pouvaient faire en tant que femmes.
Certes, mais en partant quand même du postulat que les femmes sont «différentes» des hommes, ce que certaines d'entre elles réfutent aujourd'hui.
Oui, mais souvenez-vous de Platon qui écrivait dans la République : «Les femmes ressemblent aux hommes en certains points et sont différentes en d'autres points.» Cette différence est plus grande qu'on ne veut l'imaginer ; la grandeur des femmes ne se dévoilera pas par leur désir d'imiter les hommes. Au contraire. J'appartiens au domaine de la stratégie : la pire chose, la plus stupide, que vous pouvez faire en stratégie, c'est de jouer dans la stratégie de l'ennemi. Dans la guerre comme dans le sport, vous serez battu. Pour gagner, il faut trouver un terrain sur lequel vous avez l'avantage. Et une grande partie des féministes fait exactement le contraire...
Ce qui signifie qu'elles n'ont pas compris ce que les guérilleros ont compris : lorsque vous combattez une armée puissante, vous utilisez les moyens en votre faveur...
Exactement. Et si votre adversaire joue bien au basket, vous le défierez au volley ou au football...
Que pensez-vous du phénomène des femmes kamikazes qui sévit en Israël ?
Lorsqu'une des parties est bien plus forte que l'autre, la partie la plus faible peut incorporer des femmes dans ses rangs, sans bafouer l'honneur des hommes. A ma connaissance, la deuxième Intifada constitue sans doute la première fois dans l'Histoire où des femmes se suicident. Cela démontre les abîmes de désespoir vers lesquels nous avons poussé les Palestiniens et la motivation qui en est née... Au demeurant, ma professeur de grec me racontait que, lorsqu'elle était plus jeune et plus belle, elle passait des grenades cachées sur sa poitrine pour la Hagana (3)...
Pourquoi, dans les guerres ouvertes, il n'y a pas ou presque pas de femmes hormis dans des rôles secondaires, administratifs ou sanitaires , et dans des insurrections, des guerres d'indépendance, de résistance, de révolutions, il y a beaucoup de femmes, où, semble-t-il, elles occupent 15 % des rôles?
Il fut un temps dans l'Histoire où tout le monde s'accordait à dire que les hommes étaient plus forts que les femmes (le féminisme a décidé que non). D'abord d'un point de vue physique. Ensuite, au niveau de l'agressivité : il faut beaucoup d'hormones pour surmonter l'infériorité physique : il y a bien sûr des exceptions, des Margaret Thatcher et des hommes qui vivent sous la botte des femmes. Mais il suffit de regarder les statistiques : les femmes sont le sexe faible. Si la guerre était une activité rationnelle, on prendrait les hommes et les femmes les plus forts, et en avant ! Mais, pour les hommes, se battre contre des femmes est une humiliation. Comme en sport. Si on faisait jouer des hommes contre des femmes au football, les hommes gagneraient facilement, et ce ne serait pas équitable : les hommes ont 20 kg de plus, plus de muscles, moins de graisse, etc. Dans un tel match, que les hommes l'emportent ou s'inclinent, ils sortiraient... battus. C'est une situation de «perdant-perdant». C'est la raison principale de l'absence de femmes dans la guerre : leur présence serait une terrible humiliation pour les hommes.
 
Tout de même, Tsahal a intégré en grand nombre les femmes et leur a donné un véritable élan...
 
C'est une légende!Cela participe plus de la présence de femmes sur les photos, les Uzis collés à la poitrine, que de la réalité. Seul Freud peut expliquer cela, ces fables, histoires, jeux vidéo (Lara Croft) avec pour héroïnes des femmes combattantes, parfois avec des poitrines si énormes qu'elles tiennent à peine debout : l'association d'une poitrine et d'une arme atteint très profondément l'âme masculine. Ça nous émeut, et je ne saurais dire pourquoi...
 
Peut-être que le «machisme» en Israël, dans la vie civile, sur les routes, dans les relations sociales ne viendrait pas de la situation du pays, mais de la place qu'y tient l'armée...
 
Cela est vrai. Cette place est grande. Autrefois, cela faisait partie de l'idéologie sioniste. L'un des principaux objectifs du sionisme était de créer un «nouveau Juif». Max Nordau, l'ami de Théodore Herzl, le père du sionisme politique, appelait cela le «judaïsme musculaire». Nous voulions créer un juif costaud, agressif, combattant, «un génie généreux et cruel». Puis on s'est posé la «question de la femme» : comment fait-on participer les femmes à ce mouvement ? Il y eut, dans les années 20, 30 et 40, des discussions sans fin à ce sujet. Quelle est exactement la place des femmes dans cette «espèce géniale, généreuse et cruelle» ? Il y a peu encore, on pensait avoir réussi.
 
Or il ne se passe pas une semaine sans qu'un de mes étudiants, homme, ne vienne me voir, les larmes aux yeux, et me dise : «Je vais effectuer ma période de réserve à Gaza. Je ne pourrai donc pas assister aux cours. J'espère revenir dans un mois.» En trente ans d'enseignement, pas une femme n'est venue me dire cela; tout simplement, parce qu'elles n'ont pas à effectuer de périodes de réserve.
 
Tout le féminisme, y compris au sein de l'armée, est une conséquence directe de l'absence de guerres. Les femmes veulent intégrer l'armée, non pas pour faire la guerre, mais parce que c'est un lieu de travail confortable, ainsi en est-il aux Etats-Unis où l'armée fourmille de mères monoparentales, où on leur fournit un emploi de 9 heures à 17 heures, une maison, une assurance médicale, une éducation aux enfants. Dans quel autre organisme pourraient-elles obtenir de telles conditions ? En vérité, on peut dire que les suicides des kamikazes palestiniennes incarnent le féminisme à son paroxysme, et que la société palestinienne, arabe, musul mane, «rétrograde», «répressive», est bien plus féministe que toutes les sociétés occidentales réunies...
 
D'autres articles sur sont site http://www.martin-van-creveld.com/?tag=women
https://www.martin-van-creveld.com/tag/female-soldiers/
Quelques publications du même auteur :
https://fabiusmaximus.com/2019/01/16/revolution-in-military-affairs/

“This argues it is all a great illusion: that the influx of women into the military, far from representing a world-historic step in women’s unstoppable march towards liberation, is both a symptom and cause of the decline of the military. The process was triggered by the introduction of nuclear weapons over a half century ago. Since then the armed forces of no developed country have fought a war against a major opponent who was even remotely capable of putting its own national existence in danger …

“The more superfluous they have become — indeed precisely because they have been becoming superfluous – the more society and its leaders feel able to treat them not as fighting machines but as social laboratories …”

https://www.libreriamilitareares.it/BIBLIOTECA/BIBLIOTECA%20MILITARE%20DIGITALE/I.%20TRATTATI%20MILITARI/TRATTATI%20ARTE%20DELLA%20GUERRA/VAN%20CREVELD/Great

https://www.nationalreview.com/2015/07/women-in-combat-military-effectiveness-deadly-pentagon/

https://fabiusmaximus.com/2019/11/25/martin-van-creveld-pussycats/

 
Nous sommes pas contre l'emploi des femmes dans les forces armées  toutefois ils existent des différences entre hommes et femmes :

Les différences physiques peuvent ête expliquée " Le dimorphisme sexuel existe bel et bien dans l'espèce humaine. Les hommes sont en moyenne plus grands (de 10 cm), plus lourds (d'une dizaine de kilos) et plus forts (ils possèdent une masse musculaire nettement supérieure et une moindre masse graisseuse que les femmes, notamment sous l'effet anabolisant des androgènes). La force physique allant de pair avec la masse musculaire, la taille et le poids, la force isométrique maximale (moyenne de 25 groupes musculaires) de la femme moyenne ne représente que 60% de la force isométrique maximale de l'homme moyen (source Traité de physiologie de l'exercice et du sport, éditions Masson, 2002). Ces différences sont par ailleurs plus importantes pour les muscles du haut du corps (bras, épaules) que pour les muscles des jambes. "

Un autre lien http://www.utsandieg...-2016-deadline/

Sur le site de l'armée isarélienne :

Depuis plusieurs années, les soldates sont également acceptées dans la formation de pilotes. Au cours de l’examen d’entrée, garçons et filles sont séparés. "Les soldates passent exactement les mêmes examens que les soldats. Seront acceptés uniquement ceux qui le méritent", explique le lieutenant-colonel.

"Il ne s’agit pas seulement des capacités physiques des candidats mais également de leur capacités mentales. Ici, hommes et femmes réagissent différemment. Leurs réactions ne sont pas meilleures ou pires, elles sont tout simplement différentes."

 

Il faut savoir que pour la vision féministe l'armée (comme pour l'informatique, les filières STM, ingénierie, etc...) sont des bastions masculins donc il faut féminiser pour féminiser  on fait des recrutements spécifiques, des partenariats avec les écoles, on signe des labels dit "égalité" ensuite quand vous commencer à en avoir un certain nombre on regarde en fonction de la spécialité et du grade est corriger les "stéréotypes" (dans le cadre de l'idéologie)  dans l'infanterie pas beaucoup, dans l'artillerie un nombre encore trop faible. Il faut féminiser davantage pour les officiers généraux il faut penser aux quotas. Une armée de terre avec 10 % de femmes vous êtes sures d'avoir des normes du féministe égalitariste positif. Vous pouvez retrouver ses normes dans celle de l'air et de la marine c'est identique au civil les ministères signent les chartres et il faut qu'il publie quelque chose pour les 8 mars. Pour l'armée Française les plans de féminisations ont commencé dans les années 70.
Dans le 7 rapport sur les femmes dans les forces armées (France) à la fin dans la liste pour l'Allemagne il est dit qu'a "candidature égal" la candidature féminine sera choisie. Il y a déjà eu divers plans de féminisation avec la même rhétorique notamment sous Ursula Von Der Leyen.

https://www.opex360.com/2023/08/02/les-forces-armees-allemandes-restent-confrontees-a-de-gros-problemes-de-recrutement/

En outre, et en dehors des services médicaux, le taux de féminisation de la Bundeswehr n’atteint que 10%. « C’est trop peu et cela ne correspond pas à la prétention de la Bundeswehr d’être une armée citoyenne », a-il dit.

 

 

D'après le  7 rapport du haut comité d'avaluation de la condition militaire  LES FEMMES DANS LES FORCES ARMÉES FRANÇAISES  Document 02pdfDocument 02pdf (190.42 Ko)
- Les dispositions applicables à la société civile en matière d’égalité entre femmes et hommes ne peuvent être calquées telles quelles à l’institution militaire, en raison même des missions des forces armées
- Le Haut Comité considère que, compte tenu de la nature de leur engagement et de la spécificité de leur métier, les militaires ne peuvent se voir tout simplement transposer les règles et comportements de pratique professionnelle en vigueur dans l’ensemble de la société. Les exigences opérationnelles doivent être placées en amont de toute réflexion sur la transposition de ces règles professionnelles par la communauté militaire. En conséquence la parité, au sens strict et mathématique du terme, entre femmes et hommes ne peut pas constituer un objectif applicable dans l’institution militaire.
- A la question globalement êtes-vous satisfait de vos conditions de travail 75 % des femmes et 62 % des hommes répondent de manières affirmative
 
- Condition d'avancement plus rapide dans certain cas pour les femmes que pour les hommes (par exemple sous officiers et officiers mariniers)
- Les femmes sont près de deux fois plus recrutées que les hommes comme officier sous contrat le niveau exigée étant le plus élevé
 
Pas un seul mot sur la féminisation des forces armées c'est plus le narratif "porte ouverte"
https://news.dayfr.com/health/1886904.html

Il n’y avait pas de femmes sous-marinières alors, et toujours pas quand j’ai rejoint la Marine en 2010. J’ai passé quatre ans “en surface” comme officier du génie, et en 2014 j’ai fait part de mon souhait de passer “de l’autre côté du dioptre”. “, sous-marin. En réalité, la porte s’est ouverte et je me suis porté volontaire. Deux ans et demi de formation plus tard, elle est la première femme nommée au poste de sous-commandant de navire sur le SNLE. Il est l’un des principaux adjoints au commandant, noyau de l’état-major, responsable de 50 personnes et chargé de la maintenance et de la gestion technique des installations (chaufferie nucléaire, régénération de l’atmosphère, etc.).

Lire aussiLieutenant Daniela, Sergent Malia, Capitaine Manuelle… Quatre femmes sur le terrain parlent d’opérations extérieures

Et, bien sûr, de mener une vie à part. « Vous mettez un sous-marin, 16 missiles et 110 personnes (dont deux ou trois femmes), tout ça pendant soixante-dix jours sous l’eau, c’est le vertige ! En même temps, c’est un travail un peu extraordinaire fait par des gens normaux. Personne n’a le gène d’isolement. Se priver du soleil, de sa famille pendant soixante-dix jours n’est pas anodin.

 
Le sens distinction de genre féministe :
Such a shift would not only represent a revolution in the way the Army does physical fitness, but in the way it treats male and female soldiers.
Though the Army opened up its last closed, direct-combat positions to women in early 2016, it’s a common chorus in the service that because men have to run faster and do more push-ups on the APFT, women are getting a break when it comes to the standards.
But what if that wedge disappeared?
“You can’t use that excuse, because we’re all held to the same standard,” Maj. Nick Barringer, a former nutritionist for the 75th Ranger Regiment and member of the Ranger Athlete Warrior team. “You can’t say, you know, ‘So-and-so shoots better, but they don’t have to run as fast.’ You’ve taken that out of the equation now.”
 
“I think universal standards are the way to go,” Barringer said. “If we’re making fitness standards now to be more combat-focused, the requirements are the requirements. It doesn’t matter what sex you are.”
 
Biologically, Schilling said, the science says that men and women’s bodies are different — healthy height-weight ratios are different for each of the sexes, as are measures of strength and endurance.
A healthy man should be able to run faster and do more push-ups than an equally healthy woman.
“If it’s for a health question, yes,” Schilling said of the need for separate standards. “If it’s for performance, no, because performance is absolute.”
 
Culturally, however, one overall standard would represent a major shift in negative attitudes toward women serving in combat.

“Because as long as you have separate standards based off of sex, you’re always going to have that,” Barringer said.

 

Document du Sénat sur la LPM quelques passages intéressants :

https://www.senat.fr/rap/1975-1976/i1975_1976_0065_05.pdf

Pour les personnels féminins, la création de 240 postes supplémentaires traduit la poursuite du plan de féminisation qui doit s'achever en 1977 et qui, en 1976, sera réalisé à 84 % .


ARMÉE DE TERRE. — U.S.A.
Effectif : 782.000 (dont 13.700 femmes) :

 

Pour arriver aux 25 % de femmes qui a besoin de "stéréotypes" qui ne veut "aucune différence" lorsque sait que l'objectif est de féminiser un petit rappel pour nous l'égalité ce n'est pas le nombre ni le pourcentage de femmes ça c'est l'égalitarisme et la discrimination "positive".

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/comme-personne/la-lieutenante-colonelle-aurore-ancienne-pilote-de-mirage-en-guerre-contre-l-autocensure-des-jeunes-femmes-6164303

La lieutenante-colonelle

elle n’était que la onzième femme en France

Les femmes ne représentent que 25% des effectifs

"J'ai commencé ma formation il y a vingt ans et à l'époque nous n'étions pas très nombreuses. Les exigences que l'on attend de la part d'un stagiaire, qu'il soit homme ou femme, sont les mêmes, parce que le programme, il est écrit, c'est relativement standardisé, donc il n'y a pas d'exigence supplémentaire parce qu'on est une femme.

Y compris ceux qui seront affectés sur avion de chasse, avec entre autres le souhait de susciter davantage de vocations chez les jeunes femmes.

En effet, vingt ans après avoir été diplômée, elle estime qu’aujourd’hui encore il y a trop d’autocensure de leur part.

"Le stéréotype pour devenir pilote de chasse, c'est Maverick : Top Gun, etc. Sur les réseaux sociaux, vous ne voyez pas forcément d'images contraires et on vous pousse plutôt à être dans un carcan et à devoir correspondre à l'image qu'on veut de vous. Du coup, je reste persuadée que les réseaux sociaux n'aident pas les jeunes femmes aujourd'hui à se positionner en dehors de ce carcan de jeunes femmes du XXIᵉ siècle".

 

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/07/13/discours-aux-armees-a-lhotel-de-brienne-1 (Mme Parly disait que ce n'est pas vrai Emmanuel Macron a avoué quelque chose que l'on sait depuis 1996 au minimum)
Et donc là-dessus, nous aurons, à hauteur d'homme, à continuer de déployer les choses, à veiller à la féminisation de nos armées qui demeure un objectif essentiel, à la lutte contre toutes les formes de discriminations, qu'elles soient sexistes, sexuelles, religieuses ou raciales

 

Ils semblerait que forcesoperations se mettent aux garde-à-vous féministe ?
En 1982 l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr et l’École Militaire InterArmes à Coëtquidan sont encore fermées aux femmes
Le "encore fermées aux femmes" peut être traduit par pas adapté (barême, évaluation, épreuve, normes dites "égalité",...)
 
Si elle a accepté de parler d’elle aujourd’hui c’est pour montrer la voie aux jeunes femmes qui seraient tentées par l’aventure de l’armée de terre mais qui se demandent si les femmes peuvent y trouver leur place.
Les objectifs de féminisations pour l'armée de terre sont mis en oeuvre les normes égalité par spécialités, fonction, évaluation, barême,épreuve physique sont mis en oeuvre
 
D’après l’OTAN3 la France est le sixième pays avec le taux le plus haut de femmes d’actives dans ses forces armées (15,2%), devancée par la Hongrie (20,2%), la Lettonie (16,2%) la Slovénie (16,1%) la Grèce et les Etats-Unis ex-aeqo (15,5%).
Chiffres: Ministère de la Défense
L'objectif et de 20 % pour la France, les objectifs par armées sont et spécialités c'est l'armée de terre qui va être la plus ciblé un taux de féminisation de 10 % avec des épreuves différentes, actions sociales spécifiques (comme pour les autres armées. Les forces armées sont un bastion masculin (comme d'autres cibles ingénieur, numérique, informatique,...) il faut augmenter le nombre de femmes et on parle en matière de pourcentage le fait qu'une femme n'est pas la même évaluation qu'un homme pour la même unité/fonction ne pose pas un problème, ce n'est pas une discrimination directe ou indirecte car l'important et de ramener l'égalité à femme et parité. Pour l'armée de terre, les armes ont des objectifs de féminisation l'infanterie et l'arme blindée ont des pourcentages de femme bas "l'égalité de féministes" vont corriger ces données avec les méthodes et l'argumentaire habituel le "sens distinction de genre" et le "aucune différence" qui se traduit par du "pour femme". Un autre exemple la part de fusilier-marin et inférieur à 3 % la signature par le ministère de la défense de charte dit "égalité" (représentation, égalitarisme, nomination, discrimination,...),  l'oblige à prendre des mesures pour augmenter le pourcentage de femme et dire ensuite "égalité"
 

Pierre Arnaud, chargé de missions, Direction des ressources humaines du ministère de la Défense explique que : « La représentation des femmes par métier est similaire à ce que l’on observe sur les emplois civils. Les spécialités liées au soutien sont les plus féminisées. En effet le taux de féminisation est de 40% pour la gestion des ressources humaines. A l’inverse en ce qui concerne les spécialités opérationnelles, les femmes ne représentent que 3% des effectifs. Quant au taux de féminisation des unités engagées en opérations extérieures, il est de 8% en 2016, soit 1 500 individus. »

Il ajoute qu’en 2016, « on comptait 30 femmes officiers générales, hors les contrôleuses générales. Cinq femmes seront promues en 2017. L’objectif est d’atteindre 7 % de femmes officiers généraux en 2019 ».

Pour les forces armées le mode d'intégration des femmes amène de nombreux débats ceux qui émettent des critiques négatives sont qualifié de sexiste  outre les normes féministes, c'est celles de l'égalité de droits, l'équité entre homme et femme, l'impact négatif d'une féminisation, l'évaluation des changements imposés qui mérite d'être discuté.

Une pénurie de pilote chez les russes , l'armée Russe va accueillir 15 femmes comme le dit l'article elles peuvent servir c'est un droit cependant bien que nous connaissions pas les méthodes russes nous pouvons dire ramenés aux armées de l'OTAN que les femmes doivent subir les mêmes exigences que les hommes pour la même unité, fonction, grade et non les critères "égalité féministes".  La méthode de féminiser quand il y a un manque d'homme et une méthode mais qui peut aussi se traduire un manque de réflexion sur le recrutement masculin.

"Je ne sais pas, bien sûr, où ces femmes seront envoyées avec précision", a-t-il déclaré au journal VZGLYAD. "Mais, bien sûr, ils ne seront pas formés à l'aviation frontale, tactique et navale: tout est lié à de grandes surcharges, ce qui, pour l'organisme féminin, n'est certainement pas très bon. Mais pour les hélicoptères, dans l'aviation de transport, les femmes sont tout à fait appropriées.Et le ministère de la Défense a beaucoup d'aviation de soutien." Gorbenko a rappelé que "il existe des pilotes féminins dans l'armée américaine, afin que nos femmes pilotes puissent faire face à leurs tâches".


http://www.opex360.com/2020/02/22/larmee-de-terre-revoit-ses-exigences-pour-le-controle-de-la-condition-physique-de-ses-soldats/
Les épreuves du CCPG ont été « redéfinies pour répondre à des critères d’équité [avec des barêmes mixtes]

https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/pesqueur_ressources_humaines_armees_2020.pdf
Le taux de féminisation des militairesest de 15,5%22.Les femmes sont plus diplômées que les hommes:65% d’entre elles sont au moins titulaires du baccalauréat contre 52% des hommes.
Autre évolution que le gestionnaire doit prendre en compte: la féminisation relative dans  les  armées  et l’ouverture de  tous  les emplois  au personnel  féminin  ont  entraîné la formation  d’un  nombre grandissant de couples dont les deux conjoints sont militaires (70% des femmes militaires en couple le sont avec unautre militaire).
Enfin, le  faible taux    de    féminisation  des    filières    techniques    ou   scientifiques de l’enseignement  secondaire (2,4%  de  féminisation  dans  les  baccalauréats professionnels mécaniques) est aussi un frein au recrutement de davantage de femmes dans la Marine1

Les femmes représentent 28% du recrutement, ce qui est satisfaisant. Les enjeux pour l’armée de l’Air sont de recruter les bonnes spécialités et d’augmenter le volume de candidats pour atteindre un taux de sélectivité de 2,5 –objectif propre à l’Armée de l’Air.
La Marine a décidé d’élargir son vivier de recrutement en augmentant sa féminisation. Contrairement aux autres armées pour qui le recrutement de  femmes est  chose  courante,  elle  veut élargir  savision  du  recrutement pour  aller  chercher  du  personnel  féminin.  Son  objectif  est  d’augmenter  le nombre de femmesde 14% à 21% des effectifs d’ici à 2030 164. Elle s’appuie entre  autres  sur les  associations de  femmes  de  militaires  et  augmente  la présence de son personnel féminin dans les salons et les CIRFA.

 La  Marine  aussi  professionnaliseses  conseillers  et  développe  son concept de «marins tous recruteurs» via la tenue d’assises du recrutement (les premières  ont  eu  lieu  à  Toulon  et  Brest en  novembre2019),  à  la diversification du profil des conseillers (femmes, spécialités critiques, jeunes officiers-mariniers) et la promotion et le développement de la stratégie des ambassadeurs de la Marine(jumelages, forums des métiers, etc.)169

 

https://www.martin-van-creveld.com/pussycats-again/

In Finland, we are told, “conscription was opened to women on a volunteer basis” [sic!!!].[vi]

“The [Norwegian] military women in our study reported physical illness and injuries equal to those of military men, but more military women used pain relieving and psychotropic drugs. More military women aged 20–29 and 30–39 years reported mental health issues than military men of the same age. In the age group 30–39 years, twice as many military women assessed their health as poor compared to military men. In the age group 40–60 years, more military women than men reported musculoskeletal pain.”[vii]

“Over 7,000 U.S. service members… have died in the post-9/11 wars in Iraq, Afghanistan, and elsewhere” (as of July 2021).[viii] Now Women form about 16 percent of the U.S military, but only a little under 3 percent of those killed in action. Yet there are proportionally more female officers than male ones.[ix] Clearly, when it comes to gaining a commission women, very few of whom engaged in combat, have an advantage over men, many more of whom do.[x]

Compared with their male colleagues, female soldiers have it easy; less exposure to enemy bullets, less strenuous training, less hazardous work, various measures intended to help them cope with pregnancy and childcare, etc. American military women, unlike many civilian ones, are regularly screened for both physical and mental health. Nevertheless, we are told, “women in [the American] military more than twice as likely to die by suicide as Civilians.”[xi]


http://www.martin-van-creveld.com/where-the-boys-are/
 The fact that, in every known society, whatever men do is regarded as the most important has been well documented by female researchers among others. So has the fact that, whenever women enter a field or profession, that field or profession will start going downhill in terms of both prestige and income.

 

https://vz.ru/politics/2017/8/14/882714.html

Our culturally progressive military has largely immunized itself from criticism.

As recently as the 1990s, the U.S. military establishment aligned itself with the retrograde side of the culture wars. Who can forget the gays-in-the-military controversy that rocked Bill Clinton’s administration during his first weeks in office, as senior military leaders publicly denounced their commander-in-chief?

Those days are long gone. Culturally, the armed forces have moved left.  Today, the services go out of their way to project an image of tolerance and a commitment to equality on all matters related to race, gender, and sexuality. So when President Trump announced his opposition to transgendered persons serving in the armed forces, tweeting that the military “cannot be burdened with the tremendous medical costs and disruption that transgender in the military would entail,” senior officers politely but firmly disagreed and pushed back. Given the ascendency of cultural issues near the top of the U.S. political agenda, the military’s embrace of diversity helps to insulate it from criticism and from being called to account for a less than sterling performance in waging wars.  Put simply, critics who in an earlier day might have blasted military leaders for their inability to bring wars to a successful conclusion hold their fire. Having women graduate from Ranger School or command Marines in combat more than compensates for not winning.

A collective indifference to war has become an emblem of contemporary America. But don’t expect your neighbors down the street or the editors of the New York Times to lose any sleep over that fact.  Even to notice it would require them — and us — to care.

https://fabiusmaximus.com/2017/10/10/andrew-bacevich-why-we-do-not-care-about-our-wars/

https://fabiusmaximus.com/2018/02/21/marines-lower-standards-for-infantry-officers/

The Marine Corps added the Combat Endurance Test to officer training in the 1990s, with passing it a requirement for infantry officers. This article about a change to this policy is a triumph of modern propaganda.

“In a slight change to the grueling initial stage of the 13-week Infantry Officer Course, Marines will no longer be required to pass the Combat Endurance Test to move on. The Corps has come under criticism for what some have claimed to be unnecessarily high standards to graduate from the course.  …Training Command said in a statement to Marine Corps Times …’The quality of the course remains the same.’

“The Combat Endurance Test is an intense physical test that assesses a Marine’s endurance and knowledge gained from The Basic School, and is used as a tool to evaluate a Marine’s potential success in the infantry course. Previously it was scored as a simple pass or fail, but now the test will no longer be used to weed Marines out. The officers will continue to take a Combat Evaluation Test, but their score will be just one of many components of the course considered for a student’s overall evaluation.

“But this brave new world where women were just as tough as the men and had to meet historic standards was not only short lived, it was a universe of one.  Having proved that they could (by hook or crook) graduate one woman through the Infantry Officer Program without officially making the course much easier, the Marine Corps waited just over four months to stop pretending women could qualify without changing the rules. …”

https://dalrock.wordpress.com/2011/02/15/dying-to-be-treated-like-one-of-the-guys/

Well, no reason except for the large difference between women and men, which is why feminists always lobby for different standards required of women at the same time they argue that women can be firefighters, police, or serve in combat positions in the military.  For example, consider the Marine Corps Combat Fitness Test (CFT).  According to Pfc. Michelle Mattei:

The Marine Corps’ Combat Fitness Test measures a Marine’s physical readiness for battle with three real-time combat drills. Each assessment is designed to determine various aspects of combat fitness. Every active-duty Marine and reservist is required to meet the Corps’ recently implemented CFT standard.

You hear that?  Every Marine must pass this test, including the women.  See, that proves men and women are equally fit for combat, right?  Well, sure.  So long as you fudge the test for women.  I haven’t found the latest requirements, but here is what the minimum standard was for men and women as of 2008:

Note that while some account is made for age, the oldest, weakest, and slowest men must meet a higher standard than the youngest, strongest, and fastest women.  In the case of the ammo can lifts, the lowest standard for men is more than twice that of the highest standard applied to women.

For those keeping score at home, the feminist line is:

Women are just as capable in physical fights/combat as men, and can perform the very same roles as men, even those which require significant physical strength.

When opening up traditionally male jobs to women, different physical standards must be established which apply only to women, because we all know women aren’t as big/strong/fast as men.

Men must continue to meet the same high standards they always have, because the job requires great physical strength and a weaker man couldn’t do it.

Men who hit women back are acting criminally, because that is no way to treat a lady.

 

USMC a "armes égales" réelle ou de féministe ?  Nous avons mentionné les normes féministes voici quelques  autres adaptations qui peuvent paraître mineurs :

https://fabiusmaximus.com/2018/02/21/marines-lower-standards-for-infantry-officers/

"The effect of these changes is corrosive on morale. The party line is that everybody is treated equally. That’s mocked when the standards are lowered with denials about the motive for doing so. Also, modern armies (like ours) have an almost unbroken record of failure since WWII against insurgents. With one or two exceptions, these have been all male fighters. Perhaps we should consult them — the winners in modern wars — about the utility of women as fighters."

"Also obvious but oddly unremarked: women are advancing faster than men in America. Their graduation rates are higher (the gap is growing). They have a disproportionate fraction of leadership roles in youth and school groups. Young women have caught up to men in corporate America. I have heard anecdotal reports that they are advancing faster than men in the military. For good reason. Women have a substantial advantage in bureaucracies that govern America. They color inside the lines — obeying the rules and following instructions.

I have seen another dimension of their advantage in Boy Scout’s Venture program. Middle aged male leaders prefer respectful girls over young bucks who challenge them. People in other kinds of organizations report seeing the same phenomenon."

"It is typical of the news media that they go hysterical over trends as they are not just ending, but reversing. Oppression of women is a daily feature of front page news. Meanwhile organizations are restructured to meet their needs, to the disadvantage of men. Schools were just the first to be so “reformed.” Now it is the military’s turn. None can predict where this will end. My bet is on these changes continuing to a degree we cannot now imagine (just as we 50 years ago we could not imagine today’s situation)."

 

C'est quoi la discrimination sexuelle des critères abaissés pour augmenter le pourcentage d'un genre, des formations spécifiques, des campagnes de recurtement spécifique. Un homme ne passent-il pas les critères d'exigence sans adaptations spécifiques et-ils normale de ne plus en recruter autant qu'avant ? Pourquoi l'égalité serait des organisations ou en fonction du ou des femmes ?

https://ncfm.org/2021/01/news/uncategorized/national-coalition-for-men-ncfm-petitions-us-supreme-court-for-justice-in-landmark-civil-rights-case-to-overturn-the-current-men-only-military-registration/

The American Civil Liberties Union Foundation and the ACLU of Texas had previously been involved in the case by filing an amicus curiae brief on behalf of several women’s and civil rights organizations, 9to5 National Association of Working Women, A Better Balance, Gender Justice, KWH Law Center for Social Justice and Change, National Organization for Women Foundation, National Women’s Law Center, Women’s Law Center of Maryland, and Women’s Law Project filed an amicus curiae brief arguing that the Court of Appeals should uphold the District Court finding that the current Military Selective Service Act is unconstitutional.

 

 

Quand on connaît les normes sociétales aux États-Unis et ses normes militaires ceci est à relativiser bien que courageuse on peut regretter l'application de ses normes qui aide àavoir des pionnières par égalitarisme :

https://blablachars.blogspot.com/2023/01/une-premiere-americaine-fort-benning.html

Le premier sous-officier féminin à obtenir la qualification M1A2 Master Gunner a reçu son diplôme à la fin du mois de décembre à l'issue du stage de formation de huit semaines, au sein de l'US Army Armor School, à Fort Benning. Le Sergent Ramirez qui appartient au 1er Bataillon du 12 Régiment de Cavalerie de la 1ere Division de Cavalerie (First Cav) rejoint au sein du Maneuver Center of Excellence le Sergent Tipton qualifiée Bradley Master Gunner en 2020

Félicitations à la nouvelle et première diplômée qui ne manquera pas d'être suivie par d'autres volontaires. 

A lire également :

 https://fabiusmaximus.com/2013/01/29/women-soldiers-48349/

https://fabiusmaximus.com/2018/02/25/review-of-g-i-jane-film/

https://fabiusmaximus.com/2019/09/19/review-of-stand-down/

"He gives some fascinating quotes from the April 2015 “Gender Integration Study” by the Army’s Training and Doctrine Command. It concluded that …

“The Army faces the challenge of changing combat arms unit culture. A balance is required to retain high morale while removing the culture’s less desirable aspects.”"

"Hasson provides a few set-piece examples of Leftists’ direct influence on the military. The first describes how the Army brass decided that some women would get the Army’s ranger badge – and were willing to give them every advantage necessary for them to do so – even passing them when a man would have failed. See excerpts from that chapter in the Daily Signal: “The Inside Story Of How The Army Reduced Standards To Get Women Through Ranger Training” and “How The Army Tried To Avoid Telling The Truth About Women In Ranger Training.” They are well worth reading."

L'Angleterre :

"Women in the Armed Forces Sub-Committee" (une sous-commission parlementaire sur la féminisation des armées britanniques).

Le MoD souhaite que les femmes représentent 30% des militaires à l'horizon 2030. Elles constituent actuellement moins de 15% des effectifs: 11% de l'active et un peu plus de 15% des réserves.

https://publications.parliament.uk/pa/cm5802/cmselect/cmdfence/904/report.html

Retaining and developing our women and giving them greater confidence that they can thrive, have successful careers in the Armed Forces and not be limited by outdated or regressive policy and practice. Our focus on supporting our servicewomen will also be concurrent to our efforts to increase representation at all levels over time;

Setting ourselves a stretching and challenging Level of Ambition of 30% inflow by 2030, more than doubling our inflow of women into the Armed Forces. Outreach is important, and we need to start this at a younger age, in more communities;

Demonstrating, through future recruitment campaigns, the roles available outside of ‘traditional’ combat roles (including STEM professions), be female focused, and challenge misconceptions about the Armed Forces, similar to the Army’s ‘A soldier is a soldier’ campaign;

Recognising the importance of valuing and rewarding quality inclusive leadership as a crucial driver for cultural change. The reporting process for Senior Officers (2* and above) is changing in recognition of the wider responsibilities that accrue with increasing rank;

All senior officers will be assessed against a new leadership objective from this year: ‘Role model through visible leadership, positive behaviours including mission command, self-awareness and an appropriate work-life balance’ and four new characteristics will be rolled out from February 2022. Consideration is also being given to how this report might be rolled out for OF6 level officers; and,

We’ve listened to personnel and delivered meaningful policies that our personnel have told us will improve their personal experience, ranging from improving hair policy, the provision of accessible sanitary products, opening all roles to women and tailored mentoring;

Recognising and supporting the modern, diverse workforce with the introduction of Flexible Service (FS) and Alternative Working Arrangements (AWA), piloting wrap-around childcare, flexible and parental leave, the internal Future Workplace Strategy and the new Families Strategy; And,

Defence is committed to making the step changes required to create an inclusive environment for all women, enabling us to deliver our Defence outputs, enhance our operational effectiveness and better defend and represent the nation we serve.

Nonetheless, barriers still affect female recruitment, including an impression that it is harder for women to thrive there. The MOD and single Services have already taken some welcome steps, including on training. While we accept change takes time, it worries us that the female intake target of 15% was missed in 2020 and the share of women among recruits has reduced in the year since then.

We agree that improving servicewomen’s experiences will positively affect recruitment. We are tackling this through a range of actions, which are detailed further in our response.

Recruitment of women is critical to all the Armed Forces and we recognise the need for a step change in our ambition. We will therefore aim to more than double our inflow of women into the Armed Forces, setting a Level of Ambition of 30% inflow by 2030.

In order to deliver on this ambition, the Royal Air Force (RAF) have placed significant emphasis on improving the numbers of women applying, ranging from awareness raising events through to ensuring their offer is comprehensive and attractive. The Royal Navy (RN) has developed its accommodation infrastructure to significantly increase capacity for female recruits and the Army has been reviewing its terms of service and career management practices to give women greater confidence that a career will not be limited by outdated regressive policy.

Female role models from the military must be sufficiently involved in outreach for all Services, building on positive initiatives at single Service level. (Paragraph 25)

Defence agrees the importance of diverse role models in recruitment campaigns to attract the skills that we need today, and in the future, to help both humanise and personalise the opportunity of a career in the Armed Forces. We are already striving to achieve this.

For example, the 2021–2022 Army recruitment marketing campaign is focused on a wide variety of roles and demonstrates the professional skills that can be acquired in the Army outside of ‘traditional’ combat roles. This has been driven by the requirement for the Army to attract more applicants who are more highly skilled and educated on entry. Future marketing campaigns will continue to follow this narrative. The female focussed campaign also challenges misconceptions about the Army and makes it clear that the Army defines people by their skills, not sex. While detailed data on this campaign is not yet available, when tested with women (internally and externally) it resulted in positive feedback.

A partnership between Recruiting Group (Capita) and Be Military Fit has the objective of not only increasing the fitness of female applicants, and thus improve pass rates for physical assessment at Assessment Centres, but also using fitness to boost confidence.

Within the military culture of the Armed Forces and the MOD, it is still a man’s world. Although many servicewomen are able to cope with this, we do not think they should have to. If the MOD is serious about making the Forces more representative of UK society, it needs to be proactive in making more space for under-represented groups, including servicewomen, and reforming the prevailing culture. The investment that it made to its Diversity and Inclusion team may help, although it is too soon to assess whether this is having the desired effects.

 

Mélanger les hommes et les femmes c'est par égalitarisme et non par égalité c'est la culture féministe et leurs normes de réussissent une femme militaire et un homme militaire n'ont pas la même sélection pour le même poste le fait de rajouter des recrues féminines n'élargit pas le recrutement au contraire les forces armées polonaises auront des problèmes d'effectifs entre autres.

https://www.opex360.com/2023/09/25/en-pologne-un-eventuel-retour-du-service-militaire-obligatoire-ne-fait-pas-recette/

Ainsi, selon un sondage publié en février, 52% des personnes interrogées ont dit être plutôt favorables au retour du service militaire obligatoire… mais sous réserves que les jeunes hommes, de préférence peu diplomés, soient les premiers concernés…

« Contrairement aux idées reçues, les ruraux ont l’approche la plus égalitaire sur cette question. Dans ce groupe, plus des deux tiers de ceux qui soutiennent la conscription sont en faveur d’un service militaire concernant les hommes et les femmes. Ceux qui soutiennent la conscription dans les villes [de plus de 250’000 habitants, ndlr] souhaitent en grande majorité qu’elle soit réservée aux hommes », avait relevé le quotidien Dziennik Gazeta Prawna.

 

https://www.bbc.com/news/uk-62582156

The Royal Air Force aims to hit targets of 20% for minority ethnicity and 40% for women among new recruits by 2030.

The head of Britain's armed forces, Chief of the Defence Staff Admiral Sir Tony Radakin, has described their under-representation as woeful.

Defence sources suggested she was being leant on to turn away white male candidates.

The Ministry of Defence said operational effectiveness was essential and insisted the RAF, like the rest of the armed forces, was determined to reflect the "society it serves to protect".

Earlier this year a leaked internal email appealed for a pilot to attend the premier of the movie Top Gun: Maverick as the face of the RAF - it was looking for someone who was "preferably not white and male".

 

Le coût classique de la pionnière, l'aspect "d'ouvrir l'ensemble des postes aux femmes" nous en avons déjà parler sans oublier l'aspect pourcentage et nombre.

(©AFP / (23 août 2018 12h25)

"La Japonaise Misa Matsushima dans un avion de chasse Mitsubishi F-15J"

"L'Armée de l'air a décidé en 1993 d'ouvrir l'ensemble des postes aux femmes, à l'exception des pilotes d'avions de chasse et de reconnaissance."
"Les femmes ne représentent que 6,4% des 228.000 membres de l'armée japonaise."

 

Deux rapports du Sénat parlant de la féminisation dont nous avons sélectionné quelques passages. Nous n'allons pas rappeler la vision féministe sur les forces armées, la société, les bastions masculins. Un rappel nous sommes contre les quotas bien que les quotas officiels aient été supprimer dans les forces armées  les normes féministes s'y sont accentués.

http://www.senat.fr/rap/l17-476/l17-4761.pdf

d'autre part, sa politique en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, notamment en facilitant l'accès des femmes aux diplômes d'état-major et à l'École de guerre, avec l'objectif de doubler la part des femmes parmi les officiers généraux d'ici 2025.
 

Ces amendements relatifs à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes reprennent les conclusions du rapport d'information n°273 (2014-2015) de la délégation aux droits des femmes intitulé « Des femmes engagées au service de la défense de notre pays ».

commission de la défense de l'Assemblée nationale a adopté, avec un avis favorable du rapporteur, un amendement de M. Philippe Chalumeau, prévoyant que les parlementaires désignés par chaque chambre pour siéger au Conseil d'administration de l'ONACVG seront alternativement un homme et une femme.

L'amendement COM-96 assure la représentation alternative des parlementaires au CSRM par un homme et une femme.

Le ministère avait décidé il y a deux ans de s'engager dans une démarche de labellisation « diversité et égalité ».

 

https://www.defense.gouv.fr/sga/actualites/panorama-politique-rh-du-ministere-armees

Les événements suivants ont rythmé l'année 2022 :

L'obtention des labels AFNOR "Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes" et "Diversité" qui récompensent les actions conduites par le ministère en faveur de l'égalité des chances ;

En 2022, le ministère des Armées totalise un effectif de 266 052 militaires et civils (en ETPT) sous plafond ministériel des emplois autorisés (PMEA), dont 78 % de militaires. Le taux de féminisation des militaires est de 16,8 % quand celui des civils atteint 38,9 %.

En 2022, ces dernières représentent 10 % des officiers généraux et amiraux, conformément à l’objectif de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025.

39 % des cadres dirigeants.

Le label « Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes » vise à promouvoir l’égalité et la mixité professionnelles. Il s’inscrit dans une politique menée de longue date par le ministère, qui s’est traduite notamment par l’ouverture aux femmes de tous les métiers du ministère, la mise en place d’un plan « Mixité » au profit des personnels militaires, la signature d’un plan « Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes » au profit des personnels civils et l’adoption d’un plan de formation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la diversité pour tous les personnels du ministère.
Un réseau de 1 100 référents « mixité - égalité », répartis dans l’ensemble des organismes du ministère, établissements publics inclus, participe à la diffusion de la culture de la mixité par l’écoute et l’information du personnel. Il veille au bien vivre ensemble, au bien-être au travail, ainsi qu’au respect et à la dignité de tous.
Ces actions contribuent à la qualité de vie au travail du personnel du ministère, et à la progression du taux de féminisation des armées. La France est l’une des armées les plus féminisées au monde avec un taux de 16,8 %, soit 34 200 femmes militaires, et l’une des armées où les femmes sont les plus nombreuses au sommet de la hiérarchie : en 2022, les femmes ont constitué près de 10 % des officiers généraux, conformément à l’objectif de la loi de programmation militaire (LPM). Ce taux était à 5 % en 2014. Et pour la première fois dans l’histoire des armées françaises, en 2022, une femme, l’ingénieure générale de l’armement Monique Legrand-Larroche, a été élevée au rang de générale 5 étoiles.
Enfin, ces efforts ont fait évoluer la perception de la diversité et de la mixité : le dernier sondage de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD) montre que 78 % du personnel du ministère pense que le ministère est plus efficace grâce à la mixité et la diversité.

Rapport social unique du ministere des armees rsu 2022Rapport social unique du ministere des armees rsu 2022 (2.54 Mo)

 

https://www.senat.fr/rap/r14-373/r14-3731.pdf

Selon l’adjudant-chef Nathalie Delahaye, la complémentarité entre hommes et femmes permet aussi de renforcer la « performance opérationnelle » d’une unité. La présence de femmes serait par ailleurs, dans un contexte marqué par une intense pression, un « facteur d’apaisement ».

Le haut fonctionnaire à l’égalité a fait observer que le taux de féminisation des officiers (14,3 %), considéré comme satisfaisant, était en réalité fragile : il tient en effet surtout aux taux favorables constatés dans le service de santé (plus de 41 %) et, dans une moindre mesure, dans le Service du commissariat (21,9 %). Dans les armées en revanche, la proportion de femmes officiers est nettement moins élevée (8,5 % dans l’armée de Terre, 10,4 % dans la Marine, 12,5 % dans l’armée de l’Air).

À cet égard, M. Jean-Yves Le Drian a rappelé, le 5 mars 2015, son intention de doubler le nombre de femmes officiers généraux à l’échéance de 2017.

Par ailleurs, la délégation estime que la nomination de femmes officiers à des postes de prestige, par exemple au cabinet du ministre de la Défense, pourrait également contribuer à l’émergence de modèles susceptibles d’inspirer les plus jeunes et d’encourager leur ambition.

 

convergences entre le milieu militaire et certains milieux professionnels civils en matière de lutte pour l’égalité professionnelle.

du taux de réussite des candidates aux concours d’officiers

Elle propose que les conséquences prévisibles, pour les femmes, des réformes de l’institution militaire fassent l’objet d’une attention particulière.

La délégation soutient toute disposition de nature à assouplir le séquencement des parcours d’officiers et de sous-officiers, car des mesures de ce type peuvent faciliter le déroulement de carrière des femmes.

 

Le taux de représentation des femmes dans les OPEX varie très schématiquement en fonction de trois facteurs principaux :

- la nature de l’opération : le taux de féminisation est moindre dans les opérations terrestres : or les opérations actuelles sont pour la plupart à dominante terrestre ;

- la nature des unités projetées : l’infanterie et la cavalerie qui constituent la majorité des effectifs en opération sont extrêmement peu féminisées, à hauteur de 0,5 % ;

 

Nous observons aujourd’hui un tassement des recrutements féminins dans les armées. Ainsi, les femmes ne représentent que 12 % des recrutements alors que la proportion de l’effectif féminin global dans les armées est de 15 %, comme l’a rappelé M. le Ministre. À ce rythme, nous ne pourrons pas maintenir à terme notre taux actuel de féminisation dans les armées.

Il est intéressant de constater que le taux de recrutement féminin n’est pas identique d’une catégorie de personnels à l’autre. Il est plus élevé pour les personnels officiers, pour lesquels les femmes représentent 20 % des recrutements, ce qui permettra d’accroître l’encadrement féminin des armées.

Nous comptons par ailleurs 23 % de femmes dans les recrutements de sous-officiers. En revanche, le taux de recrutement féminin de militaires du rang est extrêmement faible, ce qui contribue à expliquer le tassement global des recrutements féminins.

Cette table ronde est aussi destinée à illustrer un objectif défini par le ministre, celui de féminiser l’encadrement des écoles, en particulier de

Saint-Cyr. L’École de l’air et l’École navale ont déjà beaucoup progressé sur ce point.

À mon avis, ponctuer la phase de formation d’interventions de personnalités extérieures, par exemple pour donner des cours et des conférences, permettrait peut-être de lutter contre les stéréotypes qui y demeurent.

Peu de témoignages ont mentionné l’obstacle que l’on a longtemps opposé aux femmes désirant servir dans l’armée : une force physique et une résistance physique qui seraient inférieures. Les progrès dans les matériels ainsi que le fait que les femmes ne soient pas systématiquement présentes en première ligne contribuent peut-être à l’expliquer.

J’ai pour ma part été auditrice à l’IHEDN : je suggère que ce rapport y soit présenté par la délégation et largement diffusé, car il faut que l’armée soit le sujet de tous, il faut que l’armée soit mixte et non sexiste

Il me semble que les stéréotypes sont surtout marqués auprès des jeunes, notamment dans les lycées militaires. Je pense que l’on peut saluer les actions menées par le ministère de la Défense pour permettre aux femmes d’exercer des fonctions à l’égal des hommes au sein des forces armées.

Dès la mise en oeuvre de la professionnalisation, le pari était de s’appuyer sur les engagements féminins pour maintenir le niveau quantitatif et surtout qualitatif des recrutements, parallèlement à la disparition progressive des appelés.

Je rappelle qu’à l’époque de la mise en oeuvre de la professionnalisation, à la fin des années 1990, l’objectif était une armée féminisée à hauteur de 20 %. Aujourd’hui, nous en sommes à 15,4 % de femmes, ce qui place la France au quatrième rang mondial pour la féminisation de son armée, à égalité avec l’Australie. C’est un classement dont nous n’avons pas à rougir, même si l’objectif initial de 20 % n’est pas atteint.

La présence des femmes varie selon les années, les services et les catégories. Aujourd’hui elles constituent 57,6 % des effectifs du Service de santé des armées (ce qui nous renvoie à l’histoire, puisqu’elles y ont été actives dès la Première Guerre mondiale), où elles représentent 41,2 % des officiers. Le Service de santé ne fonctionne donc pas sans elles. En revanche, elles ne représentent que 10 % des personnels de l’armée de Terre et 8,5 % des officiers de cette armée.

Un aspect particulier de notre politique de défense mérite un développement particulier : les opérations extérieures. Les femmes y sont peu présentes : 6,3 % des effectifs à la fin de 2014. Cette faible proportion reflète mécaniquement la présence limitée des femmes dans les unités projetées actuellement : l’infanterie et la cavalerie sont féminisées à hauteur de 0,5 %.

L’accès des femmes aux armées sans autre contrainte que leur réussite aux épreuves de recrutement n’est donc finalement pas si ancien puisqu’il remonte à 1998, quand on a abandonné les quotas.

Pour le moment, il faut constater que la typologie des emplois occupés par les femmes dans les armées reste comparable à ce que l’on observe dans le reste de la société.

Par ailleurs, une observation de la haute fonctionnaire à l’égalité me semble devoir être relevée : on observe un certain tassement du recrutement de femmes militaires du rang. Cette évolution semble liée au fait que les armées se sont recentrées ces dernières années sur le « coeur de métier », en lien avec les diminutions d’effectifs successivement pratiquées, et que les fonctions de soutien qui étaient par le passé confiées à des personnes de cette catégorie, et notamment aux femmes, sont maintenant fréquemment confiées à des civils.

Notre sujet s’inscrit pleinement, comme cela a déjà été dit, dans la problématique de l’égalité entre hommes et femmes, un combat que nous portons naturellement à la délégation.

Le ministre de la Défense a donc annoncé sa volonté de doubler le nombre de femmes officiers généraux à l’échéance de 2017. Cette mesure jouera un rôle pour montrer que les femmes sont aptes à exercer les responsabilités associées à ce grade, mais il faut se pencher sur les causes de ce phénomène d’« évaporation » des femmes officiers, qui pose un vrai problème de rentabilité de la formation.

Enfin, dernier point : la nomination de femmes officiers à des postes de prestige, par exemple au cabinet du ministre, pourrait contribuer à faire « changer le regard » sur le rôle des femmes dans les armées.

 

Alors toujours les mêmes objectifs de féminisation avec des mesures spécifiques bien sûr quand on adepte de l'égalitarisme sexué positif les mesures "égalités" n'existe pas, il n'y a pas de discrimination, rien n'est basé sur le genre, etc... .

https://theatrum-belli.com/promulgation-de-la-lpm-2024-2030/

L’accès des femmes à ces métiers sera encouragé. Le nombre d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers spécialisés sera accru, dans le cadre d’un plan spécifique de développement de la formation initiale et continue, impliquant le ministère chargé de l’éducation nationale et les régions.

ainsi que la pleine reconnaissance de l’intégration des femmes au sein de nos armées avec la féminisation des grades militaires dans le respect de la langue française. Les objectifs de recrutement et de fidélisation seront renforcés par un attachement particulier aux dispositifs d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes de la défense. Dans la continuité de la précédente LPM, une attention particulière sera portée aux dispositifs facilitant la conciliation de la vie personnelle et de la vie professionnelle. Le ministère des armées veillera à faciliter l’accès des femmes aux écoles de formation initiale et à les accompagner dans leur parcours pour accéder aux postes sommitaux. Toutes ces dispositions seront renforcées par un attachement particulier aux dispositifs d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes de la défense, avec l’objectif d’atteindre une part des femmes parmi les militaires d’active située à 20 % d’ici 2030.

 

La ministre des armées adepte des normes féministes :

https://www.ouest-france.fr/politique/defense/budget-militaire-la-vigilance-totale-de-la-ministre-des-armees-5885477

Il y en a un que nous sommes en train de lancer : l’émergence de la mixité au sein du ministère. Mes prédécesseurs ont déjà beaucoup travaillé pour féminiser les armées. Mais je pense qu’il y a encore beaucoup à faire ; je fais d’ailleurs travailler les états-majors parce que c’est à leur niveau que les choses doivent se passer.

Il y a quelques jours, j’ai rencontré les quatre premières femmes à avoir effectué une patrouille dans un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE). Leur intégration n’a posé aucun problème, ni à elles ni aux hommes à bord. La mixité, c’est un gage d’harmonie dans le fonctionnement.

Et puis, on ne peut pas se priver des talents de la moitié de l’humanité. Les armées doivent aussi compter sur les talents des femmes qui sont dans les forces et qui doivent pouvoir accéder à des responsabilités

 

Sur les équipages de sous-marin (d'autres éléments peuvent être rajoutés)  :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/02/03/snle-et-sna-francais-des-chasses-gardees-pour-les-personnels.html

Assez de recrues

Explication officielle de la Marine : « Nous n’avons pas de besoin urgent en terme de ressources humaines », dit Marc Gander, officier de communication à Brest. Autrement dit, si les autres marines commencent à recruter des femmes, c’est plus par manque de candidats que par soucis d’égalité.

En 1982 déjà, Claude Piéri, commandant de la Force océanique stratégique (Fost) estimait cette féminisation « ni souhaitable, ni envisageable. Nous n’avons aucun problème avec nos équipages, disait-il. Pourquoi vouloir s’en créer, alors que rien ne nous y oblige ».

Autre argument avancé aujourd’hui : le retour sur investisement, après une formation de sous-marinier longue et coûteuse, liée au nucléaire. « Statistiquement, les femmes quittent la Marine au moment où elles deviennent mères, vers 35 ans », selon Marc Gander. « Alors que les gens sont rentables à partir de 30 ans ».

 

https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2021/02/marine-nationale-lancement-en.html

Le programme de SNLE de 3ième Génération (SNLE-3G ou SN3G) est le premier programme national de sous-marins à être conçu dès l'origine pour l'embarquement de femmes, le programme Barracuda n'ayant intégré cette spécification qu'au cours de son exécution. Et il convient de noter que le programme SNLE-3G, du côté de l'industriel et donc de Naval group, est dirigé depuis 2015 par Mme Muriel Lenglin.

La Marine nationale n'est pas pionnière car la Sjøforsvaret (Marine royale norvégienne) embarquait des femmes à bord de ses sous-marins dès 1995, et devenait même la première marine au monde à nommer une femme commandant de sous-marin. La décision avait été prise en France dès 2014 mais les premiers embarquements des trois pionnières n'eurent lieu qu'au printemps 2018.

 

Les lycées militaires adoptent d'autres normes féministes  :

http://www.opex360.com/2018/09/03/ministere-armees-serre-vis-activites-de-trasmission-traditions-lycees-militaires/

"En premier lieu, l’encadrement sera plus féminisé, en « trouvant un juste équilibre sur son taux de féminisation, y compris parmi les officiers. » Ainsi, un taux de féminisation de 50% a été fixé pour encadrer les sections « Lettres » des CPGE du Lycée militaire de Saint-Cyr-l’École. Il s’agit, explique le ministère des Armées, d’être en « avec la mixité des élèves des classes prépas. »"

"En outre, un effort sera fait sur la mixité, avec une représentation mixte au sein des classes et la mise en place d’un « référent mixité » au sein de l’encadrement. « Les étudiantes doivent être représentées à la même hauteur que leurs camarades étudiant » et il « est indispensable d’avoir au sein de l’encadrement une personne identifiée sur les enjeux de mixité, pour jouer un rôle de veille et de conseil »."

 

Méthode féministe traditionnelle s'additionnant aux autres normes déjà en  oeuvre. Il faut oser c'est toujours pareil voire tout sur quotas et mesure spécifique et après oser affirmer "que sous l’uniforme, il n’y plus de femmes, plus d’hommes, il n’y a que des militaires". 

http://www.opex360.com/2018/09/19/ministre-armees-veut-10-de-femmes-parmi-officiers-generaux-dici-2022/comment-page-1/#comment-450337

"Ainsi, l’armée de Terre compte 10,1% de femmes dans ses effectifs, soit quasiment deux fois moins que l’armée de l’Air (22,9%). La Marine nationale s’est donné comme objectif d’atteindre un taux de féminisation de 15% (contre 14,3% en 2017)."

"En décembre 2017, il fut rapporté par le journal Le Monde que le ministère des Armées s’était fait épingler pour avoir manqué aux obligations imposées par la loi dite Sauvadet, laquelle prévoyait de réserver 40% des primo-nominations à des postes d’encadrement supérieur à des femmes.

D’où le volontarisme affiché par la ministre des Armées, Florence Parly, lors d’une allocution prononcée le 18 septembre à l’occasion de l’assemblée générale de l’association « Avec les femmes de la défense ».

« Je veux que le féminin de général ne soit plus femme de général. Je souhaite que chacun ait sa chance et puisse donner l’exemple. 10% d’officiers généraux féminins d’ici 2022, je crois que c’est un objectif que nous pouvons atteindre », a en effet affirmé Mme Parly"

 

« C’est la raison pour laquelle j’ai confié à l’amiral Anne de Mazieux la responsabilité de me proposer un vaste plan mixité, qui aura pour objet de consolider l’égalité professionnelle, de veiller à la conciliation entre vie familiale et engagement militaire et de poursuivre la lutte contre tous les comportements sexistes – car, en cette matière, mon mot d’ordre n’a pas changé : c’est ‘tolérance zéro’. Nos armées doivent donc donner l’exemple », avait-elle ajouté.

Cela étant, l’armée de Terre aura du mal à atteindre l’objectif donné par la ministre. En janvier 2018, sur les 78 nouveaux chefs de corps nommés, l’on ne comptait qu’une seule femme, désignée pour commander le 54e Régiment de Transmissions. Et cela pour une raison simple : les Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan ont compté trop peu d’élèves féminins dans leurs rangs par le passé.

 

Bien que sa concerne pas de façon directe la féminisation :

http://www.opex360.com/2020/02/22/larmee-de-terre-revoit-ses-exigences-pour-le-controle-de-la-condition-physique-de-ses-soldats/

"Les épreuves du CCPG ont été « redéfinies pour répondre à des critères d’équité [avec des barêmes mixtes]"

"L’idée est qu’elles soient « différenciées » en fonction des spécialités des militaires."

 

Une femme et un homme militaire non pas le même test de sélection pour la même fonction des plans de féminisations successif depuis surtout depuis 1996 avec son lot de mesures spécifiques je vois pas pourquoi on peut en être fière ensuite le "J’attends le jour où être une femme ne sera plus un sujet de discussion" peut-être en revoyant les méthodes mais on pas le droit de le dire.

https://www.defense.gouv.fr/portail/esprit-defense/esprit-defense-n-1-ete-2021

Cette phrase de Florence Parly, la ministre des Armées, en 2017, répond indirectement à un vieux cliché : les armées seraient exclusivement un milieu d’hommes. Une vision déconnectée de la réalité depuis... 1938, année où les femmes ont pu s’engager. Aujourd’hui, 16,3 % des militaires sont des femmes, presque deux fois plus qu’il y a vingt ans. L’armée française est ainsi la qua‑trième armée la plus féminisée au monde! Cette tendance devrait se poursuivre grâce au plan Mixité lancé en 2019.

«Oui, mais seuls les hommes partent en opération extérieure », pourraient répliquer les sceptiques. Erreur ! En 2020, 1 842 femmes ont été projetées sur les théâtres où la France est engagée, soit 8,6 % des soldats déployés à l’étranger – contre 5 % en 2007. « Et chez les officiers géné-raux, combien de femmes ? » Sur ce point, rappelons que la progression dans la carrière militaire suit un parcours balisé. Les femmes, qui ont eu accès tardivement aux grandes écoles d’officiers, parviennent petit à petit aux plus hautes responsabilités. Objectif: 14 % de généraux féminins en 2025, contre 9,6 % actuellement.

Cette féminisation est d’ailleurs bien ancrée dans les armées. Côté Marinenationale, plus d’une cinquantaine de commandements ont déjà été confiés à des femmes. Et environ 75 % des bâtiments comportent un équipage mixte. Depuis 2018, les sous‑marins nucléaires lanceurs d’engins, longtemps bastions masculins, accueillent des officiers féminins: une dizaine ont embarqué depuis à bord de ces « bateaux noirs ». La mixité des équipages des sous‑marins nucléaires d’attaque, plus exigus et nécessitant des aménagements, est à l’étude.Dans l’armée de Terre, toutes les spécialités sont ouvertes aux femmes. Le capitaine Gabrielle, du 3e régiment du génie, en est le meilleur exemple. À son actif: trois opérations extérieures, deux missions Sentinelle, le commandement d’une section puis d’une compagnie, et maintenant, la préparation du concours de l’École de guerre. « Les femmes disposent largement des capacités physiques, intellectuelles et tactiques pour s’engager. J’en suis la preuve. Mon rôle de maman et de femme ne m’a pas empêchée d’exercer pleinement mon métier », assure‑t‑elle. En un mot, les femmes n’ont pas à rougir de leur ambi‑tion. Avec 13,4 % de femmes parmi ses soldats, la palme de la féminisation « terrienne » revient au 54e régiment d’artillerie, à Hyères.

Au sein des trois armées, la locomotive de cette mixité est l’armée de l’Air et de l’Espace. Elle compte 23 % de femmes, héritières des pionnières parties à la conquête de l’air au début du xxe siècle.

De son côté, le Commandement des opérations spéciales (COS) compte 10 % de personnel féminin – un taux qui oscille entre 3 % et 4 % en opération. Des chiffres limités en raison de critères de sélection assez phy‑siques et impossibles à adapter pour des questions de sécurité, mais qui devraient naturellement augmenter. L’intensification des conflits hybrides exige à la fois des qualités physiques et une capacité d’analyse accrue. Une plus grande variété de métiers et de profils s’ouvre donc aux femme

Le réseau mixte «Avec les femmes de la défense», créé en2016, promeut le rôle etla place des femmes au sein du ministère des Armées. Le général Anne-Cécile Ortemann, sa présidente sortante,  y partage son expérience de l’armée deTerre et du commandement, ainsi que sa vision de la mixité : «Lorsque je me présente comme général, il y a généralement un certain effet de surprise. J’attends le jour où être une femme ne sera plus un sujet de discussion», explique-t-elle.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/06/15/opex-22226.html

"être une femme militaire en opex"

 

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/07/13/discours-aux-armees-a-lhotel-de-brienne-1

Et donc là-dessus, nous aurons, à hauteur d'homme, à continuer de déployer les choses, à veiller à la féminisation de nos armées qui demeure un objectif essentiel, à la lutte contre toutes les formes de discriminations, qu'elles soient sexistes, sexuelles, religieuses ou raciales

 

https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/pesqueur_ressources_humaines_armees_2020.pdf

Les femmes sont plus diplômées que les hommes:65% d’entre elles sont au moins titulaires du baccalauréat contre 52% des hommes.

(70% des femmes militaires en couple le sont avec unautre militaire).

Enfin, le faible taux de féminisation des filières techniques ou scientifiques de l’enseignement secondaire (2,4% de féminisation dans les baccalauréats professionnels mécaniques) est aussi un frein au recrutement de davantage de femmes dans la Marine100.

Les femmes représentent 28% du recrutement, ce qui est satisfaisant.

La Marine a décidé d’élargir son vivier de recrutement en augmentant sa féminisation. Contrairement aux autres armées pour qui lerecrutement de femmes est chose courante, elle veut élargir savision du recrutement pour aller chercher du personnel féminin. Son objectif est d’augmenter le nombre de femmes de 14% à 21% des effectifs d’ici à 2030164. Elle s’appuie entre autres sur les associations de femmes de militaires et augmente la présence de son personnel féminin dans les salons et les CIRFA.

à la diversification du profil des conseillers (femmes, spécialités critiques, jeunes officiers-mariniers)

 

Forces spéciales : « Pas de place pour les mythos »
Le général Christophe Gomart a dirigé le Commandement des forces spéciales. De la Libye au Mali, une expérience qu’il raconte dans son livre « Soldat de l’ombre ». Interview

Quel rôle jouent les femmes ?
Il y a des femmes dans les forces spéciales, c’est heureux. En Afghanistan ou en Irak, il faut des femmes qui parlent aux femmes. Dans ces pays, elles ne parlent pas aux hommes. Ensuite, les stages, pourquoi pas ?
Réussiront-elles ? Il ne faut pas d’avantages, ni de quotas. Mais il faut plus de femmes.

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/10/04/mod-22473.html

Les femmes sont particulièrement recherchées; elles ne forment que 9,8% des effectifs actuellement.

Une femme qui fait un livre en citant "organismes comme l’Institut pour la paix, le Haut Conseil à l’Égalité et l’OTAN." "l'armée française abordait le programme onusien "Femmes, paix et sécurité"." "regard féministe" ont connaît la narration du livre et le côté "justice sociale" qui en découle. Un plan de féminisation n'est pas basé sur nombre de femmes, il y a aucune discrimination, augmenter la part de femme n'est pas basé sur le genre, deux tests de sélection pour la même unité c'est une égalité, etc... .

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/

Camille Bouton publie son Combattantes. Quand les femmes font la guerre (paru aux éditions Pérégrines, 300 pages, 20€). Camille Boutron est sociologue. Chercheuse indépendante, elle est régulièrement consultée sur les questions de genre par des organismes comme l’Institut pour la paix, le Haut Conseil à l’Égalité et l’OTAN.

L'auteure veut aborder "l'expérience combattante féminine avant tout comme un révélateur de ce qui, jusque-là était resté dans l'ombre des grands travaux sur la guerre". Son propos est basé sur trois enquêtes qu'elle a réalisées: l'une sur les Péruviennes en guerre dans les années 1980-1990, l'autre en Colombie sur le rôle des femmes dans le FARC, la troisième sur la façon dont l'armée française abordait le programme onusien "Femmes, paix et sécurité". 

"Mon objectif ici est de revisiter le fait guerrier en y portant un regard féministe"

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/03/13/l-armee-de-terre-lance-5-evenements-en-region-et-diffuse-un-17777.html

"Soldat est un métier qui n’est pas fait pour les femmes selon 23% des jeunes,"

Une fois de plus nous voyons dans cette enquête le fait que ce métier, d'après les questions de ce sondage n'est pas fait par les femmes, l'interprétation et que des personnes sont contre les femmes ou l'égalité. Par contre si nous avions des sondages plus neutres, ou on donnerait des informations sur le comment on obtient l'égalité dans un domaine professionnel ou éducatif , l'armée qui est un bon exemple pour illustrer la pensée féministe,  un militaire homme ne passe pas les mêmes critères et barèmes qu'une femme pour la même unité sans compter que pour les femmes il y a les adaptations, les normes égalité (représentation, quota, pourcentage,...) . Nous pouvons en déduire facilement que si les personnes avaient toutes les données sur "l'égalité" féministe nous verrions beaucoup de changements dans les organisations, nombre et pourcentage et sur les questions de sondage.

Nous avons mis une vidéo l'homme intervenant et monsieur  Raz Sagi, un colonel retraité qui a déjà publié une abondante documentation sur le sujet, malgré la chape de silence officiel sur l'essentiel des données pertinentes, un problème courant dans l'armée israélienne