Il y a peut le ministère des Armées a publié un rapport pour lancer son plan mixité. Nous pouvons faire plusieurs remarques la premières étant que forces signifient bastion masculin donc comme d'autres secteurs il doit appliquer des normes féministes. Nous avons ici un plan mixité dit autrement un plan du pour femme qui rentre complètement dans le cadre de l'égalitarisme sociétal féministe.  Nous ne sommes pas surprit par les mesures c'est du féministe classique les quotas, les mesures spécifiques, la vision du nombre ou pourcentage de femme qui signifie une égalité c'est leur doctrine.

Cependant nous pouvons faire plusieurs remarques :

La doctrine féministe se basant sur le nombre de femmes ou leurs pourcentages la part de femme par armées ne rentre pas dans leurs normes pour le sevices santé des armées il est à 58% ça peut aller mais par spécialité ça ne va pas, ensuite l'armée de l'air à 23 % bon élève mais la d'accord beaucoup de stéréotype par métier et spécialité, pour la marine à 14 % il en faut encore plus et l'armée de terre à 10 % la c'est une catastrophe. C'est remarque s'applique si on réfléchit féministe en prenant en compte les différents plans de répartition sexuée du ministère, de l'éducation nationale cependant dans une égalité sans sexisme féministe on peut estimer que les deux armés air et marine dépasseraient difficilement les 10 % et l'armée de terre qui arriverait aux 5 % ça serait déjà beaucoup.

Ensuite le ministère des armées comme d'autres ministères et entreprise applique une politique réclamée par les associations le Haut Conseil et le lobby féministe dit "égalité" il ne faut pas avoir de nomer ainsi  "Ce n’est pas le plan de la féminisation, mais celui d’une plus grande mixité" la mixité et un plan de féminsiation il suffit de connaître ce que l'on défend ensuite  quand on dit "il n’y aura pas de discrimination positive" quand on voit la politique menée depuis plus de 25 ans dans ce domaine comment dire... .

Pour finir l'article évoque l'assouplissement des critères sportifs depuis que l'on a supprimé les quotas (nous sommes contre les quotas) deux épreuves et deux barèmes de sélection pour la même armée ou la même unité un pour l'homme et l'autre pour la femme ça fait un moment que l'on peut se poser des questions de l'égalité réelle. Sans oublier que les convois logistiques se font attaquer, certains évoquent qu'il n'y a plus de lignes arrière dans le cadre de conflit asymétrique c'est deux critères (d'autres peuvent être évoqués) qui peuvent faire que l'on s'interroger sur la volonté de féminiser à tout pris cetaines armées, arme, spécialités, grade,... . Soit on demande à un homme et à femme la même chose soit on fait des adaptations pour ce qui est de la discrimination, des actions sexuées et stéréotypées, le féministe et bien placés.

Voici un article dont nous avons extrait quelques passages :

http://www.opex360.com/2019/03/07/mme-parly-lance-un-plan-mixite-afin-de-renforcer-lefficacite-operationnelle-des-armees/

Le ministère français des Armées est le quatrième plus féminisé au monde, avec plus de 20% de personnels féminins parmi ses effectifs. Cependant, ce taux varie selon les forces et les directions. Ainsi, le Service de santé des armées compte 58% de ses femmes contre seulement 10% pour l’armée de Terre. Et il y a des disparités entre les spécialités opérationnelles [4% de femmes], administratives [40%] et médicales [70%].

En outre, peu de femmes militaires occupent des postes à hautes responsabilités. D’où l’objectif de Florence Parly, la ministre des Armées, qu’il y ait 10% d’officiers généraux féminins d’ici 2022, contre 8% actuellement. Et la Loi de programmation militaire 2019-2025 a fixé l’objectif de doubler ce taux d’ici 6 ans.

Si des mesures ont été prises, par le passé, en faveur de la mixité au sein du ministère des Armées, Mme Parly estime qu’il faut aller encore plus loin afin de « renforcer l’efficacité opérationnelle de nos armées » car « nous ne pouvons plus nous priver de 50% des talents de la populations ». En outre, la « pugnacité n’a genre, ni sexe », 

D’où le plan « Mixité » [.pdf] que la ministre a présenté ce 7 mars, à Balard. « Ce n’est pas le plan de la féminisation, mais celui d’une plus grande mixité. C’est un plan qui profitera à tous, dont les mesures profiteront à tous, hommes comme femmes, en veillant à ce que chacun trouve sa place au sein des armées.

Pour le premier axe, il s’agit « d’élargir le vivier » afin de permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder aux fonctions les plus importantes au sein des armées. Ce qui passe donc par un effort particulier en faveur du recrutement, tout en veillant à la diversité des profils recrutés.

Cela passera par des mesures visant à améliorer l’organisation du travail, à faciliter l’accès à des formations et à assouplir « les conditions d’accès aux examens et concours, notamment à l’École de Guerre », l’objectif étant que 10% de femmes fassent partie des lauréats du concours d’entrée d’ici 2025.

Quant à la « valorisation », il s’agira de « développer la mixité de l’encadrement au sein des écoles de formation initiale. Le plan évoque, par exemple, l’idée d’affecter, dès 2019, « dans chaque école de formation initiale et/ou école et/ou grande école militaire au moins une femme en qualité de commandant de formation, de brigade », de créer des « référents mixité »

Cela étant, quelques points sont susceptibles de donner matière au débat. Ainsi, le plan « Mixité » prévoit de « rationaliser les épreuves d’évaluation de la condition physique au recrutement et en cours de carrière ». Et cela en revoyant les Contrôles de la Condition Physique du Militaire [CCPM] pour « mieux faire correspondre les objectifs à atteindre et les épreuves physiques à passer. » Va-t-on vers des critères moins sélectifs?

Dans son discours, Mme Parly a assuré qu’il « n’y aura pas de discrimination positive » et qu’il « n’y aura pas de passe-droit » car la « sécurité des Français est en effet notre priorité absolue, l’outil militaire, c’est notre assurance-vie. » Et d’insister : « Chaque poste sera donc attribué au regard des compétences et des mérites. »

 

 

Comme la ministre dit que ce n'est pas de la féminisation et de la discrmination sexuée nous avons avons parcouru le document nous pouvons dire qu'il nous a pas surppris. On y retrouve l'objectif du quinquennat à sa décharge il ne fait qu'appliquer une politique qui commençait à bien se répendre au milieu des années 90 ensuite certaines mesures était évoqué lors du 7 rapport de féminisation : sur les femmes dans les forces armées, la mention du label "égalité" (le ministère est déjà signataire d'accord du même genre), l'énumération de l’association Avec les femmes de la défense la mise en place de mesures spécifiques en plus de celles existantes. 

1977, 1983 et 1993 : intégration des premières femmes à l’École de l’air, l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et l’École navale
1987 : première femme diplômée de l’École de guerre
1998 : suppression des quotas fixant le recrutement annuel des femmes dans les armées
2012 : nomination d’un Haut fonctionnaire chargé de
l’égalité des droits
2013 : mise en place de l’Observatoire de la parité pour corriger les déséquilibres entre les parcours professionnels des femmes et des hommes

Par ailleurs, un dossier pour l’obtention du label « Égalité » a été déposé en décembre 2018
pour témoigner de l’engagement du ministère des Armées en faveur de l’égalité professionnelle et ainsi renforcer nos processus RH. 

Il  s’agit désormais de passer à l’étape 2 de la mixité. Pourquoi ?
Le 25 novembre 2017, le Président de la République a annoncé que l’égalité entre les femmes et les hommes constituait la « grande cause nationale du quinquennat ».
Le ministère des Armées entend y prendre toute sa part.
Si la place des femmes au sein des armées est un fait acquis et repose sur des avancées significatives, la proportion de femmes stagne depuis 2008 et leur présence reste inégalement répartie entre armées, métiers ou spécialités.


Enfin, faute d’avoir fréquemment pu participer aux missions les plus opérationnelles, nombre de femmes officiers supérieurs, qualifiées et compétentes, se trouvent aujourd’hui dans des filières de soutien (juridique, financier, RH, etc.), qui offrent moins de débouchés vers des postes de hautes responsabilités.
Les femmes ne représentent ainsi que 7 % des officiers généraux du ministère.

Il est donc clairement nécessaire d’aller plus loin et de franchir une étape nouvelle pour la mixité pour que l’armée française reste, dans les années à venir, l’une des plus féminisées au monde.


Recruter : il faut donner envie aux jeunes femmes de rejoindre les armées pour constituer un vivier suffisant et permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder aux plus hautes responsabilités ;

- Fidéliser : il faut fidéliser les femmes miliaires pour éviter qu’elles ne quittent la filière
opérationnelle ou l’institution, faute de pouvoir concilier leur activité et leur évolution professionnelles avec leur vie personnelle ;

Valoriser : il faut mettre en valeur l’image des femmes dans les armées, afin de lever les appréhensions des candidates potentielles et renforcer la culture de la mixité au sein du ministère

Les 22 mesures du Plan mixité sont le fruit d’un travail piloté par la contre-amirale Anne de Mazieux, directrice de projet « Mixité » auprès du Directeur des ressources humaines du ministère, en concertation avec les armées, directions et services, la DICoD, l’association Avec les femmes de la défense, et les corps d’inspection et de contrôle du ministère, organisés en groupes de travail

L’objectif est de recruter directement des femmes officiers. À cette fin, le recrutement initial doit être ouvert à des filières diversifiées dans lesquelles les femmes sont bien représentées. 

En modifiant l’article L 4138-14 du Code de la défense pour se conformer au protocole d’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, qui sera inscrit dans le futur projet de loi de la fonction publique, selon lequel l’intéressé « en position de congé parental ou bénéficiant d’une disponibilité pour élever un enfant, conserve en totalité ses droits à avancement d’échelon dans la limite de cinq ans au cours de la carrière ».

L’objectif est qu’un gradé soit responsable des questions mixité dans chaque base et chaque
régiment. Pour développer la culture de la mixité dans l’ensemble du ministère, des personnes spécifiquement identifiées doivent être investies de cette mission au quotidien.
>> Comment ?
- En créant des « référents mixité » dans les états-majors, en région et au sein de chacune
des écoles de formation, qui assurent un rôle de prévention, conseil et appui au commandement.
- En valorisant le rôle des référents dans les unités et en appliquant la mixité au sein d’un binôme référent/suppléant.

L’objectif est d’atteindre des résultats ambitieux et assumés. Pour développer la féminisation à tous les échelons et notamment au plus haut niveau, il est
nécessaire d’appuyer ces résultats sur des chiffres.
>> Combien ?
- 10 % de femmes chaque année parmi les lauréats du concours de l’École de guerre d’ici 2025 (voir mesure 5) ;
- 10 % de femmes parmi les officiers généraux
d’ici 2022 ;
- Doublement de la part des femmes parmi les officiers généraux d’ici 2025 (comme le précise l’article 3.1.3.1 du Rapport annexé à la Loi de programmation militaire).

Favoriser l'accueil des femmes au sein des centres de recrutement
Au moins 1 femme dans chaque CIRFA d'ici 2020
Renforcer la formation à l’accueil des femmes dans les CIRFAs

Participer aux événements, forums à Paris et/ou en région pour valoriser les talents féminins dans les armées dans une perspective affichée de recrutement

 Aller chercher les talents féminins au-delà des lycées militaires et élargir le champ du recrutement aux lycées, écoles, universités, notamment scientifiques
- Cibler des étudiantes disposant des compétences spécifiques dont les armées, directions et services ont besoin
- Tisser un réseau d’anciens élèves pour aller à la rencontre des jeunes femmes au sein des lycées techniques
- Développer le marketing RH vers les classes préparatoires, à l’université, dans les écoles de management et d’ingénieurs civiles en faisant
écho aux belles réussites féminines au sein des armées


Intégrer une femme dans chaque jury d’examen et de concours d’entrée
Mesure qui sera mise en place pour chaque jury de sous-officiers et d’officiers au sein de toutes les armées, directions et services dès 2019
Confier la présidence des jurys et des instances de sélection de manière alternée (femme/homme), pour se conformer au futur protocole d’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Rendre systématique l’entretien des candidates admissibles avec un militaire féminin lors des épreuves orales de recrutement 
Instaurer un échange direct avec un militaire féminin n’appartenant pas au jury, sur le modèle de ce qui est déjà mis en place par certaines armées depuis trois ans. Ce premier contact, même limité, ne donnera lieu à aucune notation ou évaluation, mais permettra aux jeunes femmes d’obtenir des réponses aux questions qu’elles pourraient avoir, de les rassurer et de les éclairer sur les possibilités offertes au cours de leur future carrière

Rationaliser les épreuves d’évaluation de la condition physique au recrutement et en cours de carrière
Rénover les contrôles de la condition physique du militaire pour mieux faire correspondre les objectifs à atteindre et les épreuves physiques à passer

Assouplir la gestion pour l’accès aux grades et aux responsabilités 

Renforcer la féminisation du haut encadrement militaire pour s’inscrire en cohérence avec
la Loi de programmation militaire 2019-2025
Atteindre l’objectif de 10% d’officiers générales d’ici 2022
Doubler la part des femmes parmi les officiers généraux d’ici 2025 comme le précise l’article 3.1.3.1 du Rapport annexé de la Loi de programmation militaire
Atteindre 10 % de femmes chaque année parmi les lauréats du concours de l’École de guerre d’ici 2025

Mettre en place un appui médical et sportif renforcé après un congé maternité, pour un retour progressif à l’activité professionnelle et une récupération progressive, puis optimale, des aptitudes physiques

Un mentorat dès l’arrivée au sein de l’institution avec des accompagnateurs volontaires et expérimentés, hors hiérarchie, pour aider à décrypter les codes de chaque armée, direction ou service, faire état des difficultés éventuelles, proposer des visites de sites, rassurer sur la gestion de la carrière ou le temps de maternité

Assouplir et moderniser l’organisation du travail, notamment en état-major 
Aménager ponctuellement les activités ne répondant pas à un besoin opérationnel direct, avec l’accord et sous la responsabilité du commandement

Eviter les réunions avant 9h et après 18h ainsi que les séminaires de rentrée et les stages de nouveaux arrivants les 15 premiers jours du mois de septembre

Donner, lorsque c’est possible, plus de préavis sur les départs en missions et opérations

Valoriser les femmes militaires 

Développer la mixité de l’encadrement au sein des écoles de formation initiale
Affecter dès 2019 dans chaque école de formation initiale et/ou école et/ou grande école militaire au moins une femme en qualité de commandant de formation, de brigade, etc. 

Nommer des femmes à des postes emblématiques (formation initiale et/ou grande école militaire, etc.) 

Prévoir des modules de formation à la mixité, la sociologie, la place des militaires dans la société et à la manière d’appréhender les personnes de culture, de sexe et de niveau social différents

Généraliser à toutes les armées, directions et services la mise en place de « référents mixité » 
Créer des « référents mixité » dans les états-majors, en région et au sein de chacune des écoles de formation
Valoriser le rôle des référents dans les unités et appliquer la mixité au sein du binôme référent/suppléant

Former les jurys de concours et les présidents de jury 
Mettre en place une formation systématique des jurys à l’occasion des oraux de concours et d’examens professionnels afin d’éviter toute discrimination inconsciente 

Renforcer la visibilité et les moyens des associations
contribuant à la promotion des femmes au sein du ministère des Armées
Créer des antennes régionales, ou s’appuyer sur celles qui existent, et développer des synergies avec le réseau national pour favoriser le développement de la culture de la mixité 

Créer des forums pour les femmes militaires qui le souhaitent, afin de favoriser l’échange de bonnes pratiques et de témoignages

Uniformiser les tenues, les fonctions et les appellations
Créer un volet dédié aux « effets féminins » au sein de chaque commission de la tenue à charge de chaque armée, direction et service 

S’assurer que pour toutes les tâches, il y ait égalité de répartition entre les femmes et les hommes 

 

 

Voici deux articles qui défendent ce types de mesures :

https://analysedefense.fr/blogs/articles/focus-les-femmes-et-la-defense

"S'il a été continu depuis de nombreuses années, le processus de féminisation des armées demeure un travail de longue haleine. Si l'on prend l'exemple de la Marine National, ce n'est qu'en 2000 que le porte avions Charles-de-Gaulle est devenu un bâtiment mixte. Quant aux sous-marins, ils représentaient le dernier bastion exclusivement réservé aux hommes jusqu'à l'an dernier, lorsque quatre femmes ont été embarquées à bord du Vigilant, sous-marin nucléaire lanceur d'engins."

https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/07/la-trop-lente-feminisation-de-l-armee-francaise_5432494_3232.html

"Les femmes représentent 15,5 % des effectifs, et seulement 7,8 % des officiers et officiers généraux. En dépit des efforts déterminés du ministère, qui a annoncé un « plan mixité » le 7 mars pour tenter de progresser, la féminisation du monde militaire connaît un palier. Elle n’atteint que 10 % dans l’armée de terre, où l’on a noté en dix ans une légère régression de 0,7 point. Les autres services n’ont que légèrement progressé. Au-delà de la particularité du service de santé des armées (60 %), l’armée de l’air est la plus ouverte, avec 23 %."

"en 2016, l’association Avec les femmes de la défense, non sans difficulté. « En trois ans, nous avons eu des hauts et des bas» Un réseau informel a encouragé l’initiative, celui des premières femmes officiers arrivées sur titre dans les années 1970. « Tous les ministères avaient leur réseau de femmes, sauf le nôtre. Mais ce sont surtout les civiles de la défense qui voulaient bouger et qui ont compris l’intérêt des réseaux. L’autocensure des femmes arrive dès la création de l’association, les militaires l’évitent, elles ont une appréhension », précise-t-elle. Les adhérentes sont encore peu nombreuses, quelques dizaines.

« La création de l’association n’a donc pas été prise comme une chose positive. » Pas de subvention, ni de salle mise à disposition à Balard. Pas d’autorisation de lancer un site interne, avant qu’une instruction de la ministre Florence Parly débloque le sujet début 2019… « Il y a quelques mois, la première annonce de la ministre d’une augmentation de 10 % de femmes d’ici à 2025 a entraîné un déchaînement sur les réseaux sociaux »"

 

 

Armée Israélienne      Martin Van Creveld        Sauvadet