Un article sur le site internet Lepoint qui nous parle des différences homme-femme en matière de température et les différences biologique. Nous pouvons regretter le titre "L'égalité hommes-femmes n'existe pas quand on parle du froid". "L'égalité" et souvent synonyme d'égalitarisme ou du "pour femme", dans les différents médias et pas uniquement malheureusement, toutefois en faire un qui parle de différence biologique entre les hommes et les femmes est courageux surtout en ce moment.

Voici l'article http://www.lepoint.fr/sante/l-egalite-hommes-femmes-n-existe-pas-quand-on-parle-du-froid-20-01-2017-2098717_40.php#xtor=CS3-190

Un extrait :

Différences de peaux

Il existe de nombreuses différences entre les peaux des individus – sa couleur étant la plus visible. Le derme et l'épiderme sont plus épais sur les fesses et plus fins sur les cuisses et au milieu du dos. De même, l'épaisseur de la couche de graisse sous-cutanée diffère selon les endroits du corps. Elle est plus épaisse sur les fesses, mais plus fine sur les bras et les cuisses.

L'épaisseur de la peau diffère aussi en fonction du genre. La couche de graisse sous-cutanée est presque deux fois plus épaisse chez les femmes que chez les hommes. Chez les hommes, la graisse se concentre autour des organes, dans l'abdomen, tandis que chez les femmes elle se trouve un peu partout, sous leur peau.

Mais la graisse est aussi réputée être un isolant, alors pourquoi tant d'avis divergents sur la température idéale ? La réaction naturelle du corps, quand il a froid, consiste à trembler, c'est-à-dire que les muscles se contractent involontairement pour générer de la chaleur. Ce phénomène est contrôlé par le système nerveux. On sait que les hommes sont dotés d'une masse musculaire plus importante grâce à laquelle ils peuvent mieux se réchauffer quand il fait froid, qu'ils soient en action ou qu'ils se reposent. Les hommes ont aussi un métabolisme de base plus élevé – c'est-à-dire qu'ils dépensent davantage d'énergie quand leur corps est au repos. Ces deux facteurs leur permettent de maintenir une température plus élevée, même quand ils ne bougent pas.

Une question de graisse

Si l'on observe la distribution de la graisse sous-cutanée, le corps féminin devrait mieux maintenir la chaleur que le corps masculin, mais il ne semble pas que ce soit le cas. Même si les muscles féminins ont la même capacité à trembler que ceux des hommes, le fait que la couche de graisse isolante des femmes soit plus épaisse signifie que la chaleur que ces contractions génèrent met potentiellement plus longtemps à parvenir jusqu'aux couches externes de la peau, là où se situent les fameuses terminaisons nerveuses libres.

Les hormones jouent également un rôle clé au moment d'évaluer la température idéale, et elles sont source de variations plus importantes chez les femmes que chez les hommes, en raison des cycles menstruels. Il y a aussi des différences flagrantes en termes de quantité de graisse corporelle entre les femmes en fonction de leur origine ethnique.