Voici quelques données sur la région Hauts-de-France sur l'égalité à l'école nous avons souligné deux mots "inégalitaires" employés quand les garçons sont majoritaires ici  au sein des spécialités des sections de techniciens supérieurs (STS) et "soumises" quand les filles font face au phénomène de déclassement professionnel quel que soit l'âge. Ce sont des mots souvent employés par l'idéologie féministe quand les garçons sont majoritaires dans des filières "de prestige" et "bastion masculin"  (mathématique, scientifique et technique, numérique,...) qui doivent être féménisés par tous les moyens et actions possibles représentation, stéréotypé, discriminations et sexismes car la femme et soumises aux hommes pour faire très simple. Mais c'est un document intéressant par ses données nombreuses pour nos recherches.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/2416872#tableau-Donnes

Pour le tableau nous pouvons voir que les hommes représentent en 2015 dans la tranche d'âge 25-34 ans 15 % des sans diplômes ils ne sont que 14.2 % à avoir un BAC + 2 et 26 % à avoir un diplôme supérieur à Bac + 2

https://www.insee.fr/fr/statistiques/1894556?sommaire=1894562&q=education

Dès la fin du collège, les différences d'orientation apparaissent : les filles se tournent davantage vers les filières littéraires, économiques, sociales et sanitaires, alors que les garçons s'orientent davantage vers les filières scientifiques. Si quelques progrès de mixité ont été enregistrés au sein de la filière scientifique, l'écart reste encore très important. En conséquence plus tard par exemple, seulement 29 % des élèves de classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles sont des filles (+ 4 points en 10 ans). Toutefois, dès l'école primaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Elles redoublent moins et leur taux de réussite au diplôme national du brevet et au baccalauréat est plus élevé. Les filles font aussi généralement des études plus longues et sont plus diplômées que les garçons.

Une scolarisation plus longue pour les filles

En 2012, 68%des filles et 67%des garçons âgés de 2 à 29 ans sont scolarisés.Cependant, ces taux de scolarisation, ainsi que les lieux de formation, varient avec l'âge. De 15 à 17 ans, près de 95%des jeunes dans la région poursuivent leurs études, dans un établissement scolaire pour la quasi-totalité des filles, alors que 10%des garçons sont inscrits dans un centre de formation pour apprentis (figures 1 et 2).

Entre 18 et 25 ans, les différences de taux de scolarisation entre fille et garçon tendent à se creuser. À 22 ans, 39 % des filles sont ainsi scolarisées, contre 32 % des garçons. L'écart s'accentue encore dans le supérieur où les filles sont proportionnellement plus nombreuses.

 

Parmi ces élèves, près de 16 % avaient au moins un an de retard et 1%deux ans. En règle générale, les garçons se trouvent plus souvent dans cette situation que les filles : en 2012, ils étaient 16%dans ce cas contre 13 % des filles. Ce constat est le même au niveau national. Cependant, du fait de politiques éducatives, les écarts entre filles et garçons ont tendance à se réduire, passant de 8 points en 2000 à 3 points en 2012.

En classe de troisième, les garçons ont tendance à se diriger davantage vers l'enseignement professionnel. Ainsi, près de 65 % des élèves de troisième DP6 et 60%des élèves de troisième SEGPA sont des garçons. La mixité est parfaite en troisième générale. Toutefois, plus le milieu social est élevé, plus les élèves se tournent vers une troisième générale. Ce constat se vérifie aussi bien pour les filles que pour les garçons.

Dans la région comme au niveau national, une part plus importante de filles que de garçons s'oriente vers une seconde générale et technologique (62%en 2012, contre 55 % des garçons). Cette part reste légèrement en deçà du niveau national (- 2 points). Toutefois, cet écart a tendance à se réduire : il était de 10 points à la rentrée de 2000, contre 7 points à celle de 2012. Après le collège, force est de constater que la parfaite mixité reste l'exception à la règle. En seconde générale et technologique, les élèves suivent désormais deux enseignements d'exploration, d'une durée de trois heures par

semaine ne les engageant en rien dans leur future orientation scolaire (figure 3). Chacun peut ainsi expérimenter de nouvelles disciplines. La répartition des filles et garçons au sein de ces enseignements d'exploration reflète largement les orientations professionnelles observées par la suite (cf. partie III : secteurs, filières et tissu productif). En effet, en 2012, les filières de littérature et de santé/social comptent plus de 70 % de filles. À l'inverse, ces dernières représentent moins de 15 % des effectifs dans les enseignements d'exploration « création et innovation » et « sciences de l'ingénieur ».

Chiffres clés en Nord-Pas-de-Calais

- 39%des filles sont scolariséesà 22 ans, contre 32 % des garçons ;

- 16%des garçons sont en retard « à l'entrée en sixième », contre 13 % des filles ;

- 62 % des filles s'orientent vers une seconde généraleettechnologique,contre55%desgarçons.

 

La série scientifique reste l'orientation la plus choisie par les élèves. Toutefois, les filles sont en proportion légèrement moins nombreuses que les garçons. Ce constat se vérifie aussi bien en région qu'au niveau national. En 2012, moins de 48 % de filles composent ainsi la série scientifique de la terminale générale, alors qu'elles sont respectivement 61 % et 81 % dans les séries économiques et sociales (ES) et littéraires (L) (figure 1). Dans la dernière décennie, cette proportion n'a que peu évolué, offrant simplement une mixité plus favorable pour la série (ES).

La concentration féminine est également très présente dans la filière technologique, en particulier la terminale « sciences et technologies de la santé et du social » (ST2S). La filière est en effet composée à 89 % de filles en 2012, cette concentration tendant à se réduire sur la dernière décennie (- 7 points). À l'inverse, la spécialité « sciences et technologies industrielles» (STI) compte seulement 5 % de filles. Seules les terminales STG (sciences et technologies de la gestion) et STL (sciences et technologies de laboratoire) présentent une parfaite mixité au sein de l'Académie de Lille.

Dans les terminales professionnelles, la concentration de filles ou de garçons dans certaines matières est nettement plus prégnante. En effet, au sein du domaine du secondaire, hormis la spécialité matériaux souples, quasi féminine dans lequel on trouve les spécialités relatives à la mode, plus de 90 % des élèves des autres spécialités sont des garçons. Bien que l'hétérogénéité y soit légèrement plus forte, le domaine du tertiaire abrite également des spécialités où la concentration féminine est très marquée, comme la « communication et information » avec près de 87 % de filles

Dans l'ensemble des séries générales ettechnologiques du baccalauréat, les filles réussissent mieux que les garçons. En 2013, leur taux de réussite au baccalauréat dans le

Nord-Pas-de-Calais atteint 92,7%contre 89,8% pour les garçons. De plus, quelle que soit la spécialité, les filles obtiennent de meilleures mentions.

Dans l'Académie de Lille, les filles sont plus nombreuses à entrer à l'université : 33 000 pour la rentrée 2012, contre près de 28 000 garçons.Mais si les filles représentent près de 55%des entrées à l'université, leur répartition reste encore inégalitaire au sein des filières. Elles sont en effet surreprésentées dans les filières « Langues - lettres » (72 %) et « Sciences humaines et sociales » (67 %).Àl'inverse, elles ne forment que 25%des effectifs dans le « Pôle sciences ». Ainsi, les principales disciplines d'inscription à l'entrée à l'université reproduisent les orientations effectuées en amont dans les filières du baccalauréat.

 

Si les filles sont majoritaires à l'entrée à l'université, elles sont toutefois moins nombreuses à aller jusqu'au doctorat. Près de 3%des filles qui ont commencé le cursus Licence-Master-Doctorat vont jusqu'au doctorat, contre 4,5%des garçons.

 

Outre les spécialités étudiées lors des parcours universitaires, la répartition des filles et des garçons au sein des spécialités des sections de technicien supérieurs (STS) reste également inégalitaire. Dans les deux secteurs regroupant les différents domaines de spécialités des STS, les filles sont surreprésentées dans les services et les garçons dans la production (figure 2). Ainsi, moins de 5 % de filles étudient dans les spécialités de « mécanique, électrique, électronique » et de « spécialités pluri-technologiques de production ». Seul le domaine des matériaux souples, ayant trait aux activités liées à la mode et au textile, fait exception à la règle puisque ce domaine est représenté par près de 92 % de filles en 2012. On retrouve cette concentration féminine dans les spécialités des services prises dans leur ensemble.

Toutefois, cette répartition a quelque peu évolué dans la dernière décennie. Alors que la mixité est de plus en plus absente dans les domaines de la production, elle semble de plus en plus marquée dans ceux des services. Ainsi, le domaine des « services à la collectivité » est passé de 31 % de filles en 2000 à plus de 55% en 2012.

 

En douze ans, la part des filles inscrites dans les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) a augmenté de plus de 3 points, passant de 36,3%en 2000 à 39,5%en 2012 (figure 3). Le nombre d'élèves supplémentaires dans l'Académie de Lille est intégralement dû à l'augmentation du nombre de filles. Toutefois, même si la mixité semble progresser, des progrès restent à faire au sein de chaque spécialité. Ainsi, poursuivant les tendances observées lors du baccalauréat général, les filles sont majoritaires dans les spécialités littéraires (75 %) et les garçons dans celles des sciences (71,2 %). Sur la dernière décennie, quelques progrès en matière de mixité ont toutefois été mesurés dans la filière scientifique (+ 4 points).

 

Chiffres clés en Nord-Pas-de-Calais

- En terminale, la série littéraire est composée à 81 % de filles en 2012 ;

- 92,7 % des filles ont obtenu leur baccalauréat en 2013, contre 89,8 % des garçons ;

- Les filles représentent 55 % des entrées à l'université.

 

Au cours des dernières décennies, les femmes n'ont cessé de creuser l'écart avec les hommes en matière d'études. En 1968, seulement 3% des hommes et 1%des femmes possédaient un diplôme universitaire dans la région. Quatre décennies plus tard, cette proportion a fortement crû atteignant 22 % pour les hommes et 23 % pour les femmes (figure 1). Du fait d'une montée de la scolarisation des filles au cours des 40 dernières années, le niveau de diplôme des jeunes générations en âge de travailler est nettement plus élevé que celui des plus anciennes. Cette élévation du niveau de diplôme est plus marquée chez les femmes que chez les hommes (figure 2). Ainsi, la part des hommes n'ayant pas dépassé le niveau CAP/BEPC est de 37 % chez les 55 ans et plus, et de près de 17%pour les 25 à 34 ans, soit un différentiel de 20 points. Il est respectivement de 45 % et 15 % pour les femmes des mêmes tranches d'âge (- 30 points). De plus, si la part des diplômés du supérieur (1er, 2nd et 3e cycles universitaires) est légèrement supérieure chez les femmes (22 %) que chez les hommes (21 %), ce constat se renforce sur les dernières générations. Ainsi, près de 28%des femmes âgées de 25 à 34 ans sont diplômées du supérieur, contre 24 % des hommes

 

Les femmes sont devenues plus diplômées que les hommes parmi les jeunes actifs, alors que c'est l'inverse parmi les plus âgés.

 

Au final, même si les femmes accèdent plus facilement à des d'emplois qualifiés grâce à leur niveau de formation plus élevé, elles restent davantage soumises au phénomène de déclassement professionnel quel que soit l'âge.

Chiffres clés en Nord-Pas-de-Calais

- 42 % de jeunes femmes diplômées du supérieur contre seulement 33%de jeunes hommes pour la génération 25-39 ans ;

- 28 % des femmes âgées de 25 à 34 ans sont diplôméesdusupérieur, contre24%des hommes;

- 65 % des hommes diplômés du 2ème ou 3ème cycle universitaire sont cadres, contre 46 % des femmes.