Egalitarisme, diminution des capacités, garçon discriminé

Quelques passage intéressant :

 

- D'autre part, alors que l'institution scolaire a pour principale mission la transmission des savoirs, les enseignant-e-s appliquent des programmes et utilisent des manuels qu'on pourrait qualifier de masculinistes. (Des questions se pose sur les filières littéraire, elles lisent plus, même  Vingt Mille Lieues sous les Mers devient sexiste Le Figaro Magazine du 5 décembre 2014)

 

- Par exemple, 71 % des filles obtiennent leur baccalauréat contre seulement 61 % des garçons ; les écarts sont encore plus importants si l’on s’intéresse à la filière la plus prestigieuse, la filière générale : 40,5 % des filles obtiennent un bac général contre seulement 29 % des garçons.

 

- 58,5 % des étudiants en licence sont des filles et 61,2 % en master (chiffres 2011 - DEPP - repères et références statistiques 2013). En master, l’écart entre filles et garçons (22,4 points) est considérable et il a des conséquences au moment de l’insertion sur le marché du travail.

 

- La direction des études et de la prospective du ministère de l’Education nationale a publié en avril 2012 une note intitulée « Filles et garçons face à l’orientation » qui démontre, par exemple, que les choix d’orientation en fin de troisième sont quasi-identiques pour les filles et les garçons.

 

- Loin de se dénigrer, les filles sont même plus nombreuses à s’orienter vers la filière générale, y compris quand elles ont des mauvais résultats scolaires. Ainsi, parmi les élèves qui ont obtenu moins de 9/20 au brevet des collèges, les filles sont 24,8 % à souhaiter intégrer la filière générale ou technologique, alors que les garçons ne sont que 22,7 %.

 

- Les filles se détournent de la filière professionnelle. Là, encore la note de la DEPP est claire, si les filles choisissent moins de s’orienter vers des diplômes professionnels, comme le BEP ou le CAP, c’est avant tout parce que leurs résultats scolaires leur permettent d’éviter ces filières (dont l’image reste très négative).

 

- En matière d’orientation professionnelle, les filles sont plus précoces. Au lycée, elles sont 70 % contre seulement 55 % des garçons à avoir un projet professionnel défini. C’est pourquoi, elles font des choix de filières qui sont très tôt cohérents avec leur projet professionnel, alors que les garçons feront un choix en fonction la « rentabilité de leur filière sur le marché du travail .

 

- Avec 62 et 51 points d’écart entre les résultats des filles et des garçons, en 2012, la Finlande et la Suède font même partie du podium des pays où les inégalités garçons-filles sont les plus grandes.

En compréhension de l'écrit les garçons sont à 483 points  en 2012 contre 490 en 2000 pour les filles c'est 527 points en 2012 contre 519 en 2000

En mathématiques les garçons sont à 515 points en 2000 et il arrive à 499 points en 2012 les filles sont à 507 en 2000  et elle passe à 491 points

 

 

A lire également Ces garçons qui décrochent - article américain très riche pouvant nous aider en France  à la fin il y a également des liens sur des tableaux de l'INSEE de l'année 2013

Taux de réussite (en %) Ecart