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Il faut plus de femmes entrepreneuses !

Les femmes représentent 30 %. des créateurs d'entreprise en France. Ce taux évolue peu ces dernières années et il reste bien trop faible tant au regard des politiques que des économistes.

Pour la deuxième année consécutive, le Salon des Entrepreneurs leur fait la part belle.
En août 2013, Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre du Droit des femmes, annonçait sa volonté de faire passer de 30 à 40 % la part des femmes cheffes d'entreprise d'ici à 2017. Pour Agnès Bricard, fondatrice de la Fédération des femmes administrateurs (FFA) et à la tête du cabinet d'expertise comptable Bricard-Lacroix et Associés qu'elle a elle-même créé, il faudra bien un jour atteindre les 50 %.

Un blocage culturel

« Les femmes ont besoin d'être mieux informées et reconnues car elles doivent toujours faire face à un certain blocage des mentalités », explique cette fervente militante de la parité professionnelle. Il ne faut pas oublier qu'en 1970, c'est-à-dire hier, les femmes ne pouvaient pas ouvrir un compte en banque sans l'autorisation de leur mari... ». Pour favoriser l'entrepreneuriat au féminin, il est donc urgent, plaide Agnès Bricard, de « débloquer ce poids culturel et d'aider les femmes notamment en les coachant, en développant les réseaux, et de les aider à trouver des financements, véritable nerf de la guerre ».

"La femme entrepreneuse est plus réfléchie"

Car les femmes ne le savent pas assez, elles sont particulièrement douées pour prendre les rênes d'une entreprise. Elles prennent par exemple deux fois plus de temps que les hommes pour étudier un dossier. « De la prudence pour certains, moi j'appelle ça du professionnalisme », insiste Agnès Bricard. Plus culturelle, plus raisonnable la femme entrepreneuse est plus réfléchie et meilleure manageuse. « Elle sait écouter les autres et contrairement à son homologue masculin, ne pense pas qu'elle patronne de droit divin », explique encore cette spécialiste du travail féminin. « Elles savent organiser, déléguer, autant de talents qui favorisent l'innovation et créer donc de la valeur et des emplois ». Et si la femme était l'avenir de l'entreprise française ?

Retrouvez l'intégralité du Parisien Economie et notre dossier spécial Salon des Entrepreneurs

 

Les entrepreneuses représentent 33 % et non 30 %. Il y a des différences entre les hommes et les femmes et nous sommes en difficultés ont peur regretter que l'homme soit accusé de réussir "patron de droit divin" et en matière de discrimination, sexisme et stéréotype "il faut plus de femmes"  nous sommes encore dans le cas ou l'égalité se résume au pourcentage de femme dans une fonction sans toutefois mettre dans les dispositifs égalitaires les mêmes moyens et actions :

Créatrices d’avenir  pour des créatrices ou repreneuses d’entreprises, concours Entreprendre au féminin, concours Initiative O féminin

 

Une prise de risque masculine plus marquée : créations d’entreprises, mortalité professionnelle…

On sait, de surcroît, que les hommes s’orientent plus souvent dans les filières scolaires et professionnelles les plus rémunératrices, les plus dangereuses et/ou comportent plus de responsabilités tandis que les femmes privilégient, plus souvent, le confort et la famille.

Le sens de l’initiative et le goût du risque ne sont pas répartis de façon paritaire. Ainsi, à la question « qu’est-ce qui vous a poussé à créer votre entreprise ? », les femmes répondent moins souvent que les hommes qu’elles créent par goût d’entreprendre et plus souvent par opportunité. On ne compte que 30 % de femmes parmi les créateurs d’entreprises, y compris sous le statut simplifié d’autoentrepreneur (34 %). 28 % des entrepreneurs sont des femmes, celles-ci dirigent 27 % des entreprises françaises. Selon la DCASPL, les femmes entrepreneures travaillent, en moyenne, 46 heures par semaine contre 54 pour les hommes (+17,4 % de temps de travail pour les hommes, autrement dit -14,8 % en moins pour les femmes).

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP887.pdf

http://www.generali.fr/professionnel/actualites/bilan-autoentrepreneurs-decembre-A1.jsp

Même en raisonnant « toutes choses égales par ailleurs », on s’aperçoit que les femmes dirigent des entreprises plus petites que les hommes. Les femmes ont 4 fois moins de chances (respectivement 7 et 33 fois moins de chances) que les hommes de diriger une entreprise comptant 1 à 3 salariés (respectivement de 4 à 9 salariés et de 10 salariés ou plus) plutôt qu’une entreprise sans salarié. Malgré une prise de risque plus conséquente, la pérennité des entreprises masculines est plus importante. Les hommes ont 1,2 fois plus de chances d’être à la tête de leur entreprise trois ans après la création que les femmes. L’entrepreneuriat féminin s’opère davantage dans le cadre du couple ou de la famille.

http://www.pme.gouv.fr/informations/editions/etudes/bref_30_1eme_19mar_bd.pdf

 

"L'INSEE révèle que le portrait type du créateur d'entreprise a sensiblement évolué entre 2010 et 2014. L'étude se base sur les 125 000 créations, hors régime de l'auto-entrepreneur, enregistrées au cours du premier semestre 2014."

"Seule constante en fin de compte : la création demeure une activité très masculine. La proportion de femmes n'a pas progressé en quatre ans (28 %)."

http://www.boursorama.com/actualites/creation-d-entreprises-davantage-d-anciens-salaries-du-prive-et-des-projets-plus-modestes-en-2014-qu-en-2010-4c9fc6e06dbe6da61306b02a1d4f55ae