Quelques passages extraient de cet article :

 http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/02/10/la-bataille-des-reseaux-feminins-pour-ancrer-la-parite-dans-la-realite-des-directions-d-entreprise_4862519_1656994.html

- Les entreprises du CAC 40 comptent désormais 34.1 % de femmes dans leurs conseils de surveillance ou d'administration. Ces grands groupes, qui figurent dans l'indice phare de la bourse de Paris, sont en voie d'atteindre leur objectif, fixé par les lois Zimmermann (27 janvier 2011) et Sauvadet (12 mars 2012), de 40 % femmes dans ces instances de direction en 2017.

- Mais les entreprises de taille interméiaire (ETI), quelles soient côtées ou non, sont à la peine

- De fait "pendant longtemps, les entreprises de taille intermédiaire ne connassaient pas la loi, elles commencent à la découvrir", souligne Brigitte Longuet, présidente de la fédération des femmes administrateurs. Pour l'heure, le HCEFH et le CSEPFH estiment que seulement 14.2 % de femmes composent les conseils des entreprises non cotées. Cinq ans après la promulgation de la loi, ces groupes ne remplissent même pas l'objectif intermédiaire, qui était de 20 % en 2014.

- "La dificulté, c'est qu'on n'agrandit pas les CA. Donc pour améliorer la parité il faut forcément ne pas renouveler un homme. On demande aux présidents de sortir de leur zone de confort, de choisir des femmes qu'ils ne connaissent pas et sur lesquelles ils peuvent avoir des clichés" ajoute Dominique Duron. C'est pourquoi elle propose, par exemple, aux dirigeants de recruter les femmes par deux, de profils très différents : "C'est plus facile pour elles et plus facile pour le PDG de ne pas renouveler deux hommes plutôt que d'en marginaliser un seul."

- Femmes ingénieus a, de son côté, mis en place une plateforme pour ses adhérentes, sur laquelle figurent notamment des indications pour rédiger un CV orienté pour un poste orienté pour un poste d'administrateur. Une grille d'autoévaluation permet de se postionner pour identifier ses points forts. Une recontre par an est organisée pour encourager le mentoring et permettre la relecture de CV.

- Plusieurs actrices des réseaux féminins soulignent aussi le rôle du programme de l'Essec, "entreprendre au féminin : Women, be european board ready ", qui propose une formation destinée à "armer les femmes" souhaitant accéder à des mandats d'administratrice.

- L'enquête du Peterson institute for international economics suggérant que la féminisation des directions encourage la performance économique des entreprises grâce notamment à une plus grande diversité de compétences et un peu aléatoires car sur la féminisation on voit d'ailleurs dans cet article que l'on forme des femmes pour les mandats en plus un nombre obligatoire de femmes or de nombreuse enquête ou organisme sont plus critiques sur le nombre de femmes par conseil et objectif de mixité une enquête féministe c'est la population ou l'humanité  est composé de 50 % de femme il en faut 50 % sinon c'est stéréotype et sexisme ne pas nommé un homme car homme et une bonne initiative par contre le contraire c'est du sexisme on fait en plus de formation spécifique est une zone de confort également féminine et féministe car elles doivent finir par se connaître aussi bien dans les réseaux que formation et événements spécifique c'est un sexisme qualifié de positif qui se met en place en plus d'action sexuée exclusivement féminine des normes de visibilité et de représentation.

Dernier extrait

- "Quand on est dans un conseil d'administration, on travaille tous ensemble. Oui nous somme une "génération quotas", forcément il y a un déficit de légimité. Mais les femmes méritent ces places. On prend nos places, ce sont les nôtres, qu'on nous donnait pas avant mais qu'on mérite. Nous sommes la parce que nous le méritons"

Comme on peut le voir dans l'argumentation de cet extrait être une génération quotas ne dérange pas quant aux places éventuel pas donné avant réformes et obligations on ne peu pas donner des places à des personnes qui ne sont pas formées pour mais quand on ne voit que la représentation d'un sexe de la même manière que l'on peut s'étonner de la mise en place de programmes pour un seul sexe, de place spécifique (par forme de quota, aménagement),...) dans chaque conseil peut être une peur de la concurrence (et pas uniquement Femmes et réseau ) voici un texte de loi :

"L’environnement réglementaire

La loi no 2011-103 du 27 janvier 2011, renforcée par la loi du 4 août 2014, relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance des sociétés cotées et à l'égalité professionnelle, dite loi Copé-Zimmermann, prévoit une proportion de femmes de 20% en 2014 et 40% en 2017 .

Ces nouvelles règles ont été reprises par le code AFEP-MEDEF qui émet des recommandations en matière de bonnes pratiques de gouvernance. Rappelons que ces quotas ont été également fixés à 40% au 1er janvier 2017 pour les conseils d’ administration et de surveillance des entreprises non cotées de plus de 250 salariés et de plus de 50 millions de Chiffre d’Affaires.

En cas de non-respect de la loi, les sanctions prévues sont la suspension temporaire du versement des jetons de présence, la nullité des nominations prises par un conseil non conforme et la possibilité d’être écarté (depuis le 1er décembre 2014 pour les sociétés de plus de 50 M€ de CA) des appels d’offres publics en cas de manquement sur les obligations relatives à l’égalité professionnelle entre hommes et femmes.

La fonction publique est également concernée par cette évolution depuis le vote de la Loi Sauvadet le 12 mars 2012 qui prévoit entre autres des dispositions relatives à la lutte contre les discriminations. Ainsi les EPIC, le SEM, les CCI, les Chambres d’agriculture et les 117 Fédérations sportives sont elles aussi concernées."

Pour la fonction publique :

Aux termes de la loi n°2012-347 du 12 mars 2012 une proportion minimale de 40 % de nomination de personnels de chaque sexe est prévue pour les emplois d’encadrement supérieur et dirigeant, pour les membres des instances de dialogue social, membres des jurys et comités de sélection pour le recrutement et la promotion.

A compter du 1er janvier 2018, les nominations au sein de l‘encadrement dirigeant et supérieur des trois fonctions publiques doivent compter au moins 40 % de personnes de chaque sexe. Depuis le 1er janvier 2013, le dispositif est progressivement appliqué. Le premier palier se situe à 20 %. Le dispositif est assorti de pénalités en cas de non respect des pourcentages prévus.

Près de 5 000 postes d’encadrement supérieur et de dirigeants sont concernés, dont 3 000 dans la fonction publique d’État (préfets, recteurs, ambassadeurs, directeurs d’administration centrale, sous-directeur...) 60, 1 600 dans la fonction publique territoriale et 400 dans la fonction publique hospitalière.

En fait aux niveaux politique et législatif comme chez les féministes c'est un nombre de femmes qui fait l'égalité avec ses textes et zones de conforts aussi bien par la mise en place d'action spécifique et sexuée féminin ou objectif en recrutement, formation, qu'en nomination avec un nombre de places sexué et tout ça sans discrimination de sexe et indiquer égalité dans chaque document il faut oser.

 

L’environnement réglementaire

La loi no 2011-103 du 27 janvier 2011, renforcée par la loi du 4 août 2014, relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance des sociétés cotées et à l'égalité professionnelle, dite loi Copé-Zimmermann, prévoit une proportion de femmes de 20% en 2014 et 40% en 2017 .

Ces nouvelles règles ont été reprises par le code AFEP-MEDEF qui émet des recommandations en matière de bonnes pratiques de gouvernance. Rappelons que ces quotas ont été également fixés à 40% au 1er janvier 2017 pour les conseils d’ administration et de surveillance des entreprises non cotées de plus de 250 salariés et de plus de 50 millions de Chiffre d’Affaires.

En cas de non-respect de la loi, les sanctions prévues sont la suspension temporaire du versement des jetons de présence, la nullité des nominations prises par un conseil non conforme et la possibilité d’être écarté (depuis le 1er décembre 2014 pour les sociétés de plus de 50 M€ de CA) des appels d’offres publics en cas de manquement sur les obligations relatives à l’égalité professionnelle entre hommes et femmes.

La fonction publique est également concernée par cette évolution depuis le vote de la Loi Sauvadet le 12 mars 2012 qui prévoit entre autres des dispositions relatives à la lutte contre les discriminations. Ainsi les EPIC, le SEM, les CCI, les Chambres d’agriculture et les 117 Fédérations sportives sont elles aussi concernées.

 

 

Un article "intéressant" sur la parité bien que nous ayons l'idéologie féministe il nous a fait repenser à celui-ci (Triple impair) notamment sur les pourcentages et les perceptions entre les sexes. Nous constatons qu'une égalité de quota et de représentation sexué est une norme considéré comme sans discrimination. Il ne faut pas oublier que les magazines et sites féminins font de la parité une égalité cela à une influence sur les pourcentages de cette construction sociétale.

 

Réalités. Le moins qu'on puisse dire est qu'il y a du pain sur la planche, et pour longtemps encore, si l'on en croit une étude du cabinet de conseil américain Bain & Company, qui se positionne aussi sur le sujet. Il est vrai qu'il est présidé une femme hors du commun, Orit Gadiesh. « 70% des salariés pensent que les efforts des entreprises pour promouvoir la parité hommes/femmes sont inefficaces », annoncent les auteurs de l'enquête - un sondage mondial - parue le 4 février. Un travail intéressant, au moins sous deux aspects. D'abord, parce qu'il remet en perspective quelques données chiffrées qu'on a tendance à oublier. Primo : « en Europe, 6 des 8 millions de nouveaux postes créés depuis 2000 sont occupés par des femmes ». Secundo : « les diplômés de l'enseignement supérieur en Europe et aux Etats-Unis sont à 60% des femmes ». Tertio : « Il n'y a que 3% de femmes dirigeantes parmi les entreprises du Fortune 500 » - le dernier point s'appuyant donc sur une statistique américaine, sans doute par charité envers cette pauvre Europe, où un tel pourcentage ferait déjà figure de bonne nouvelle !

Deuxième intérêt de l'étude Bain : elle met en évidence le fossé qui sépare l'opinion des hommes (aux commandes) des femmes (qui aimeraient bien y être). Non par manque de bonne volonté, puisque lorsqu'on les interroge, « près de 80% des femmes et des hommes sont convaincus des bénéfices de la parité hommes-femmes ». Mais pour des raisons de perception : les uns ne voient pas où est le problème, les autres, si. Pour 66% des hommes, « les femmes ont les mêmes chances qu'eux », alors que les femmes ne sont que 30% à partager ce point de vue. Cherchez l'erreur. Il est dès lors tout à fait logique que parmi les sondés, 48% seulement considèrent que la parité doit « faire partie des objectifs business de leur société », tandis que les sondées, elles, plébiscitent cette idée à 84%.

Rêves. A la lecture de ce document, on apprend que beaucoup d'entreprises mettent en œuvre des « mesures coûteuses » en faveur de la parité, mais sans que cela améliore le taux de féminisation des postes à responsabilité ! La pièce est certainement à verser au débat sur les quotas, même si la proposition de loi de Marie-Jo Zimmermann, dont les sénateurs doivent débattre après le vote des députés, ne porte pas sur les comités exécutifs, mais sur les conseils d'administration. Clarisse Reille, présidente de l'association Grandes écoles au féminin (GEF), en profite pour faire monter la pression. Elle a réclamé, le 8 février, que ce texte qui impose des quotas soit élargi aux Grands Corps de l'Etat, comme l'Inspection des finances ou la Cour des comptes, et à toutes les instances économiques qui bénéficient d'un soutien de l'Etat, ce qui ferait beaucoup de monde, depuis les chambres de commerce et d'industrie jusqu'aux pôles de compétitivité.

Rêve, ou réalité? Dans ce contexte, la rumeur d'une nomination d'Anne-Marie Idrac à la tête de la Cour des comptes circule ces derniers jours. A 59 ans, cette ancienne « juppette », aujourd'hui secrétaire d'Etat chargée du commerce extérieur, énarque et juriste de formation, est loin de manquer d'expérience. Deux fois ministre, cette centriste a dirigé la ville nouvelle de Cergy Pontoise. Elle a également présidé la RATP et la SNCF, deux postes difficiles qu'elle était la première femme à occuper, et dont elle s'est sortie de manière honorable. Elle ne ferait pas mauvaise figure en « successeur » (pas de féminin à ce mot !) de feu Philippe Seguin. Mais l'Elysée n'a pas encore choisi son positionnement sur ce sujet.


Anne Marie Rocco

http://femmes.blogs.challenges.fr/tag/publicis

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