Enquête su l'insertion

Une enquête qui est intéressante dont nous avons sélectionné quelques passages :

 

L’enquête 2016 sur l’insertion des jeunes diplômés

http://intranet.cge.asso.fr/uploads/upload/CP-CGE/2016-06-15%20Rapport%202016.pdf

Des études d’ingénieur à dominante masculine

La proportion de femmes parmi les ingénieurs reste stable autour de 30 % des effectifs.

Les ingénieurs-femmes se répartissent différemment selon les écoles :

- 20 écoles d’ingénieur (sur 132) dépassent la proportion de 60 % de femmes et forment 30 % des ingénieurs-femmes et seulement 7 % des ingénieurs-hommes.

- À l’opposé, 40 écoles ont un taux de féminisation inférieur à 20 %.

Répartition égalitaire des managers  (le nombre fait l'égalité)

Les femmes représentent la moitié des nouveaux diplômés des écoles de management. La part des femmes au sein des écoles de management varie entre 36 % et 61 %.

Les écoles « Autres », les plus féminisées

Les écoles « Autres » sont les plus féminisées avec 2/3 de femmes.

 

Les inégalités salariales subsistent entre les ingénieurs et les managers, et entre les hommes et les femmes. En France, hors primes, un manager-homme diplômé en 2015 reçoit en moyenne 1 600 € de plus qu’un ingénieur-homme, une femme-manager perçoit en moyenne 1 200 € de plus qu’une femme-ingénieur

Le cheminement vers l’emploi des hommes et des femmes est sensiblement le même. Cependant, les femmes nomment plus souvent le stage de fin d’études et les sites internet spécialisés dans l’emploi, tandis que les hommes s’appuient sensiblement plus sur leurs relations personnelles et l’envoi de candidatures spontanées.

Au tableau Cheminement vers l’emploi et durée de la recherche par sexe  les hommes ingénieurs ont un pourcentage moins élevé dans ces différentes catégories Stage de fin d'études 33,5 contre 36.4 Site Internet spécialisé dans l'emploi 14,6%15,4%% Réseau des anciens élèves3,6%4,3% et mangers Stage de fin d'études 22.6 contre 24 Site Internet spécialisé dans l'emploi 9,0% contre 13,0%

 

La proportion de managers ayant le statut cadre est nettement inférieure à celle des ingénieurs, celle des femmes à celle des hommes. Les effets cumulés du genre et du type d’école indiquent que 92,8 % des ingénieurs-hommes ont un statut de cadre contre 82,6 % des managers-hommes ; c’est le cas pour 82,5 % des ingénieurs-femmes et 74,6 % des managers-femmes En outre, selon l’ancienneté des diplômés sur le marché du travail, la proportion d’emplois cadres reste stable.

Sur le plan individuel, ce statut est l’un des plus discriminants pour ce qui concerne les rémunérations dans l’enquête d’insertion : la rémunération hors primes des non-cadres est globalement inférieure de 20 % à celle des personnes ayant le statut de cadre la première année d’insertion, et 25 % après un ou deux ans dans la vie active.

 

Le Royaume-Uni et la Chine attirent proportionnellement plus les femmes tandis que les hommes diversifient plus souvent leur destination : 17,0 % d’entre eux ont trouvé leur premier emploi dans un « autre pays étranger » pour 15,0 % des femmes.

 

Ingénieurs ou managers, les hommes ont principalement trouvé leur emploi dans une grande entreprise. Les femmes sont plus représentées dans les ETI et les PME de 50 à 249 salariés.

 

L’enquête ne concerne que les diplômés n’ayant pas un statut d’élève fonctionnaire à l’entrée de l’école5. En revanche, ceux qui accèdent après l’école, par concours ou sur titre, à des postes de fonctionnaires sont pris en compte.

Les managers-hommes sont les plus « entreprenants », 6 % d’entre eux exercent comme non-salariés dès la sortie de l’école. C’est le cas de 3,3 % des ingénieurs-hommes.

Les femmes sont plus présentes en proportion dans la Fonction publique.

 

Comme l’an passé, les secteurs de prédilection des hommes sont les sociétés de conseil, l’industrie des transports, les services des technologies de l’information, le BTP et l’énergie.

Les femmes sont majoritaires dans le secteur de l’industrie agroalimentaire et de l’industrie chimique mais beaucoup moins présentes dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (Industrie des TIC : 14,6% des emplois, TIC services : 19% des emplois).  La part des femmes va de 14.6 % à 66.2 %

 

Le secteur de la banque-assurance (3,6 % des emplois), de l’énergie (5,1 % des emplois) et des télécommunications (2,1 % des emplois) offrent les meilleurs salaires, pour les hommes comme pour les femmes. Le secteur de l’industrie agroalimentaire, à majorité féminine, est moins rémunérateur. C’est dans le secteur de la banque-assurance que l’écart de salaires hommes-femmes est le plus élevé : 7 %.

Les secteurs des technologies de l’information (industrie et services), peu féminisés et qui représentent 15,3 % des emplois, offrent quasiment le même niveau de rémunération aux femmes et aux hommes. 

 

Les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont très faibles dans les secteurs des technologies de l’information (services TIC), des sociétés de conseil et de l’industrie des transports. Ces secteurs, qui représentent à eux trois près de la moitié des emplois, offrent des rémunérations proches de la moyenne des ingénieurs et se superposent dans le graphique. Les secteurs de l’énergie, des télécommunications et l’industrie des TIC sont les plus rémunérateurs pour les femmes.

Enfin, les salaires d’ingénieurs sont les plus bas dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire (IAA), du commerce, de la R&D et de l’enseignement,… et se situent dans le quart inférieur du graphique.

 

Le secteur de la banque-assurance reste le premier employeur des jeunes managers, près d’un jeune diplômé sur cinq y est recruté. Quelques secteurs sont à dominante masculine : la banque-assurance, l’industrie des transports et les technologies de l’information (industrie et services). Pour les managers la part de femme et au alentour de 40 % (38.2 à 68.8 %)

À l’inverse, certains secteurs recrutent en majorité des femmes : le commerce, l‘industrie textile, l’industrie agroalimentaire et l’industrie chimique (comme l’an passé) ainsi que le tourisme et l’hébergement-restauration 

 

Si le salaire moyen des managers-femmes est inférieur de 6 % à celui des managers-hommes, le niveau de salaire des managers-hommes est bien supérieur à celui des managers-femmes dans les secteurs de l’industrie du transport et de l’industrie des TIC (9 %).

L’industrie chimique accorde des rémunérations plus égalitaires : 34 600 €.

Dans les médias, secteur dans lequel les hommes et les femmes se répartissent à peu près à égalité, le salaire moyen des femmes est inférieur de 8 % à celui des hommes.

 

4,1 % des diplômés 2015 ont créé leur entreprise ou sont en cours de création, toutes situations confondues. Les managers-hommes sont les plus audacieux : 9,1 % d’entre eux sont concernés.

 

Les diplômés des grandes écoles préparant une thèse sont en très grande majorité des ingénieurs (97,6 %).

Un doctorant sur trois est une femme (proportion équivalente à la part des femmes dans les écoles d’ingénieurs).

Les laboratoires d’accueil des doctorants sont situés en France pour la plupart (82 %).

 

Un autre document :

http://intranet.cge.asso.fr/uploads/upload/2016-05-24%20-%20CP-%20Concours%20Stereotypes%20Busters.pdf

Première édition du concours « Stereotype Busters » et deuxième édition du baromètre Egalité F/H : la CGE multiplie les actions en faveur de l’égalité F/H au sein de ses écoles membres

L’objectif du concours était de faire réfléchir les étudiants sur les stéréotypes persistants. Ils étaient invités à présenter un projet original, sous forme de vidéo ou d’affiche, pour dépasser les stéréotypes sur les femmes et les hommes ancrés dans le monde professionnel, la vie quotidienne, la société dans son ensemble.

 

Ce concours est encouragé par cinq entreprises fortement engagées dans l’Egalité Femmes-Hommes : Groupe ADP, EDF, SCA, SNCF, Veolia et l’association « Elles bougent », qui suscite des vocations féminines pour les métiers d’ingénieurE et de technicienne dans l’industrie.

 

Les variations les plus notables sont :

Féminisation des instances de direction, notamment les Conseils d’Administration (+ 10 points de 19 % en 2015 à 29 % en 206) ;

Augmentation du nombre d’actions entreprises en faveur de l’égalité F/H au sein des Grandes écoles ;

Progression de la mesure de l’impact des actions (passage de 22 % des écoles qui mesuraient l’impact en 2015 à 39 % en 2016)

Féminisation des promotions écoles d’ingénieurs (+ 4% chez les répondants, passant de 24 à 28 %)

 

 

Une action et affiche qui ne concerne que les femmes peut-être qualifiées par d'autres mots qu'égalitaire et non stéréotypé (imaginons l'inverse)  :

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 3 bourses de 2 000 € et un contrat de stage ou d'apprentissage pour les catégories étudiantes

 

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