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Voici un article de plus qui nous a fait réagir et nous interroge sur la "neutralité" de cette décision de justice :

 

Est-ce discriminatoire d'accorder une demi-journée de congé aux femmes pour la Journée de la femme ? La réponse est non pour la Cour de cassation. La plus haute juridiction civile française vient de décider qu'une entreprise peut désormais accorder, en vertu d'un accord collectif, une demi-journée de congé à ses salariées à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

La chambre sociale de la Cour avait été saisie par un chauffeur de bus, entre temps licencié, qui se plaignait notamment d'une «inégalité de traitement» car son employeur lui avait refusé la demi-journée de congé qu'elle accorde à ses salariés de sexe féminin. Dans un arrêt rendu mercredi, la chambre sociale de la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.

 

«Remédier aux inégalités»

«En droit du travail, toute discrimination en raison du sexe est prohibée», reconnaît la Cour dans un communiqué. Voici son contraire et ses revendications féministe :

«Toutefois, pour assurer une égalité professionnelle effective entre les femmes et les hommes, le code du travail permet, dans le cadre d'un plan pour l'égalité professionnelle entre les sexes, (...) que des mesures soient prises au seul bénéfice des femmes dans le but de remédier aux inégalités de fait qui affectent leurs chances».

Par ailleurs, «le droit de l'Union européenne (traité d'Amsterdam) permet d'accorder aux femmes des avantages spécifiques afin de prévenir ou compenser des inégalités dans le déroulement de leur carrière professionnelle», précise la Cour de cassation.

 

«Il est donc possible, par accord collectif, de faire bénéficier aux seuls salariés de sexe féminin d'une demi-journée de congé supplémentaire, le 8 mars, l'écho généré par une journée de mobilisation internationale permettant une mise en lumière particulièrement forte des inégalités de fait qui pénalisent encore spécifiquement les femmes dans le milieu professionnel», conclue la  la haute-cour.
 

Dans une note explicative publiée sur son site internet, la Cour de cassation précise que «les manifestations de quelque forme qu'elles soient, le 8 mars, permettent de susciter une réflexion sur la situation spécifique des femmes au travail et sur les moyens de l'améliorer. La chambre sociale considère qu'il existe dès lors un lien entre cette journée et les conditions de travail, légitimant cette mesure, en faveur de l'égalité des chances, prévue par un accord collectif.»


 

En 2014, le revenu salarial des femmes était inférieur en moyenne de 24% à celui des hommes dans l'ensemble du secteur privé et de la fonction publique, selon l'Insee. En 20 ans, cet écart s'est réduit de 3%.

 

http://www.leparisien.fr/societe/le-8-mars-les-entreprises-ont-le-droit-de-reserver-une-demi-journee-de-conge-aux-femmes-12-07-2017-7129668.php#xtor=AD-32280599

 Ce que pouvons en dire :

 Sur légende de la photo pour illustré l'article on peut lire ceci :

"A l'occasion de la journée internationale de la femme, la fédération du bâtiment intervient dans un collège de Thiais afin d'inciter les jeunes filles à choisir cette filière de formation."

La fédération du bâtiment comme d'autre fédération mais aussi les entreprises et divers acteurs proféssionnel interviennet à l'occassion du 8 mars pour faire des événements sexués donc réservés aux filles / femmes que l'on qualifie d'égalité d'orientation, de droit et professionnel.

 

Voici un extrait d'un article de l'APEL :

« Le monde du travail reste très sexué au détriment des femmes : 12% des métiers sont réellement mixtes. Les femmes sont beaucoup plus présentes dans le secteur tertiaire (88% d’entre elles) que les hommes (65%) qui sont, eux, plus nombreux dans le secteur de la production  (19% pour 8,5% de femmes) ».  

Objectif des ABC de l'égalité :

Les fondements de ces outils partent notamment du constat suivant : « Autre inégalité qui perdure : la non mixité des emplois. Femmes et hommes ne travaillent pas dans les mêmes secteurs, n’exercent pas les mêmes métiers » (Françoise Milewski, outils égalité)

On retrouve là la rengaine égalitariste, qui érige en système l’égalité absolue au détriment de chacun. L’enjeu n’est plus de donner à chacun les éléments pour pouvoir s’épanouir dans ses propres choix de carrière, de vie, l’enjeu devient de plaquer un système unique pour tous visant à un résultat d’égalité apparente parfaite, à base de pourcentage, au moins 40% de femmes par métier, fonction, nomination, formation, scolaire peu importe la façon de faire pour arriver à ces pourcentages ce sont des normes féministes qui sont tout à fait contestables et une construction sociétale très discriminatoire.

Nous contestons a la fois par les critères égalité, la parité, les quota de recrutement dans les entreprise et école, les évenement sexué dans ces mêmes entreprises et école, la construction égalitiste et discriminatoire féministe.

Quand le 8 mars 2017 une proposition de loie a été déposé pour modifier l'article 1 de la constitution  :

Dans l'unique article de cette proposition de loi les signataires souhaitent modifier l'article 1er de la Constitution dont le premier alinéa est rédigé ainsi: «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée». La deuxième phrase de cet alinéa deviendrait: «Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d'origine, de race ou de religion.»

Manifestement le "sans distinction" de sexe féministe les mêmes qui sont obsédés par la représentation féminine et les mesures égalitaristes aux moins quelle aurait une envie soudaine d'abroger leur loi, les mesures sexuées et leur discriminantion masculine sociétale, ne révons pas elles en sont incapables.

 

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