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http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2019/04/13/bouffe-mon-clito-pas-mon-climat-chiche-298280.html#more

Je n’invente rien. Ce mouvement, cette tendance nommée éco-féminisme, annonce la couleur d’abord dans cette déclaration de principe:

« Selon la thèse essentielle de l’écoféminisme, les femmes comme la nature sont victimes de la domination masculine. Ainsi, aucune révolution écologique ne saurait faire l’économie d’une révolution féministe qui, elle seule, peut apporter un remède au système de domination des hommes sur la nature et les femmes. »

Puis apporte ces précisions suite aux manifestations pour l’alarmisme climatique:

« Il s’agit d’une lutte selon laquelle la défense de l’environnement et l’émancipation des femmes nécessitent de combattre un oppresseur commun. Pour l’éco-féminisme, il y a des liens très étroits entre la domination des femmes et celle de la nature, il s’agit d’une même exploitation. Travail gratuit de la nature comme des femmes, dévaluations constantes des deux, etc. »

Et pour qui n’est pas sûr d’avoir bien lu:

« Un oppresseur commun au doux nom de capitalisme patriarcal. Et c’est là que l’éco-féminisme se distingue une première fois d’autres courants féministes, en considérant que « ce n’est pas suffisant de désigner le patriarcat, le système capitaliste est lui aussi en cause, et ces deux oppressions sont en réalité conjointes », souligne la philosophe. »

 

« Christine Bard, historienne à l’Université d’Angers, spécialiste du féminisme et auteure deAntiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui et Dire le genre. Avec les mots, avec le corps, avance une première explication : « L’opposition est genrée entre la planète-terre-mère, mots féminins, et le patriarcat destructeur. C’est une manière de dire aux hommes : vous qui avez le pouvoir politique, scientifique et économique depuis des siècles et des siècles, qu’en avez-vous faits ? Surtout, un lien est fait entre domination masculine, y compris dans sa dimension sexuelle, et destruction de notre environnement ». »