Quand on connaît le Haut conseil à l'égalité on pourrait le renommer haut conseil à la discrimination  masculine et à l'égalitarisme sexué. Nous avons extrait quelques passages la fin du rapport et rarement mentionné dans la presse et c'est normal ou alors pour dire qu'il y en a pas assez. Bien évidemment vous savez ce qu'on l'en pense on y trouve la continuité du féministe mené depuis plus de 30 ans dans sa volonté de contrôle et de répartition sexuée (STM, jouet, budget etc...) une idéologie totalitaire ... .

 

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/borne-va-presenter-la-semaine-prochaine-un-plan-de-lutte-contre-les-discriminations-de6539ad513627d58de28c18657acb83

Élisabeth Borne va présenter "la semaine prochaine" un plan de lutte contre les discriminations, a-t-elle annoncé lundi lors de ses vœux à la presse.

"Le combat pour l’égalité des chances, c'est briser les inégalités de destins, (...) c’est la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, c'est la lutte contre les discriminations", a-t-elle énuméré car "la France doit être la patrie de l'émancipation".

Élisabeth Borne a en outre jugé "vraiment pas satisfaisantes" les conclusions du rapport rendu lundi par le Haut conseil à l'égalité.

Malgré la sensibilisation qu'a provoqué le mouvement #MeToo, le sexisme perdure en France, notamment avec des "réflexes masculinistes" chez les jeunes hommes, déplore ce rapport, qui demande notamment de "réguler les contenus numériques".

Ce rapport du Haut conseil à l'égalité "renvoie à plusieurs sujets, notamment à la vision de la sexualité chez les jeunes. Et je pense que l'énergie que le ministre de l’Éducation nationale met à repenser l'éducation sexuelle est la bienvenue dans ce contexte", a souligné Mme Borne.

"Ensuite il y a certainement encore à agir (...) pour avoir moins de stéréotypes de genre, y compris dans l'orientation", a ajouté la Première ministre en indiquant qu'elle réunirait "au cours du mois de mars" un comité interministériel sur ces sujets.

https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_-_rapport_annuel_2023_etat_du_sexisme_en_france.pdf

Le rapport met enfin en évidence un manque de confiance important de la part des personnes interrogées à l’égard des pouvoirs publics portant la lutte contre le sexisme et l’inefficacité des outils mis en place, malgré les efforts consentis, manifestement insuffisants, pour répondre à une situation qui s’aggrave avec l’apparition de phénomènes nouveaux : violence en ligne, virulence accrue sur les réseaux sociaux, barbarie dans de très nombreuses productions de l’industrie pornographique, affirmation d’une sphère masculiniste et antiféministe.
À cela s’ajoutent les signaux manifestes de recul pour les droits fondamentaux des femmes, notamment sexuels et reproductifs, à l’international - Iran, Afghanistan, États-Unis, Pologne, Hongrie, Italie. Partout, l’année 2022 est marquée par la réémergence d’un mouvement réactionnaire à l’égard des femmes, qualifié de « backlash »7.
Face à ces évolutions inquiétantes, l’intervention des pouvoirs publics est tout particulièrement attendue par l’opinion, selon le sondage du HCE.
Le HCE propose des pistes d’action en urgence pour enrayer ce phénomène.

N°3 : Réguler les contenus numériques pour lutter contre les stéréotypes, représentations dégradantes, et traitements inégaux ou violents des femmes, en particulier
les contenus pornographiques en ligne ;
N°4 : Rendre obligatoires les formations contre le sexisme par les employeurs ;
N°5 : Généraliser l’égaconditionnalité (qui conditionne l’argent public à une contre-partie en terme d’égalité) et la budgétisation sensible au genre ;
N°6 : Créer une Haute Autorité indépendante pour lutter contre les violences sexistes en politique ;
N°7 : Conditionner les aides publiques à la presse écrite à des engagements en matière d’égalité ;
N°8 : Rendre obligatoire un système d’évaluation et une publication annuelle sur la part de représentation des femmes dans les manuels scolaires, informant voire conditionnant leur mise sur le marché, sur le modèle belge ;
N°9 : Interdire la publicité pour les jouets genrés sur le modèle espagnol ;
N°10 : Institutionnaliser la journée nationale de lutte contre le sexisme le 25 janvier.

De même certaines Unes de presse écrite ont particulièrement marqué les esprits en termes de manque d’inclusion des femmes et des minorités, comme celle du Film français de septembre ou celle du Figaro magazine de novembre. Ainsi, seules 32 % des femmes interrogées considèrent les médias comme un espace égalitaire. À ce titre, l’avant dernier rapport sur l’état des lieux du sexisme du HCE mettait en lumière la trop faible présence des femmes, et donc la trop grande présence des hommes dans la presse écrite14.

HCE - Rapport annuel 2023 sur l’état des lieux du sexisme en France12
Les femmes ne se sentent pas tellement mieux traitées dans les mondes religieux, politique ou sportif, et même encore dans les médias. Si globalement la place des femmes est plus importante à la radio et la télévision, sauf pour la catégorie des invitées politiques, leur temps de parole est toujours inférieur, et de manière significative, à leur temps de présence sur les plateaux. Les femmes parlent donc structurellement moins qu’elles ne figurent à l’écran : 36 % de temps de parole contre 43 % de présence13.
De même certaines Unes de presse écrite ont particulièrement marqué les esprits en termes de manque d’inclusion des femmes et des minorités, comme celle du Film français de septembre ou celle du Figaro magazine de novembre. Ainsi, seules 32 % des femmes interrogées considèrent les médias comme un espace égalitaire. À ce titre, l’avant dernier rapport sur l’état des lieux du sexisme du HCE mettait en lumière la trop faible présence des femmes, et donc la trop grande présence des hommes dans la presse écrite14.
La perception d’une inégalité entre femmes et hommes s’est creusée dans certaines sphères : dans le cadre éducatif (école, études, examens, stages, formations), le score du baromètre sur le ressenti égalitaire est en baisse de 9 points par rapport à 2021. Sur les réseaux sociaux, même constat, puisque ceux-ci sont vécus comme un espace égalitaire pour seulement 32 % de la population, marquant une baisse de 7 points par rapport à l’an dernier. Il est à noter que la proportion chute à 26 % quand elle ne concerne que l’opinion des femmes, et à 21 % (soit 1 sur 5) pour les femmes de 15-24 ans, qui y sont les plus actives.

Voires les deux unes en illustration c'est magnifique ont impose des quotas supplémentaire ?

Cela induit une perte de confiance en soi des femmes et entraîne des conséquences concrètes sur leur vie quotidienne et leur parcours professionnel : par exemple, 35 % des actives n’ont pas osé demander une promotion ou une augmentation, et cette proportion atteint 44 %, soit presqu’une femme sur 2 pour les CSP moins. Les situations sexistes au quotidien peuvent donc fonctionner comme des trappes à bas salaire et expliquer pour partie la persistance d’inégalités salariales sur le marché du travail.
Nouvel enseignement de l’étude : 15 % des femmes ont déjà redouté voire renoncé à s’orienter dans les filières / métiers scientifiques ou toute autre filière / métier majoritairement composé d’hommes, surtout par crainte de ne pas y trouver leur place ou de s’y sentir mal à l’aise, mais aussi par peur du harcèlement sexuel pour 18 % d’entre elles. Un taux qui s’élève à 22 % pour les 25-34 ans.

Un grand nombre d'entre eux a davantage tendance à ignorer le lien entre le sexisme ordinaire, bénin à leurs yeux, et les suites qu’il suscite en matière de domination et de violence. C’est
ce qu’on appelle le continuum des violences entre des manifestations insidieuses, clichés, stéréotypes, blagues et les violences plus graves. Cette réalité n’est que très partiellement perçue par les hommes, lesquels admettent rarement leur responsabilité dans la formation de ces inégalités. Couplée à une adhésion et une conformité encore très ancrées aux injonctions et aux stéréotypes patriarcaux, cette indifférence et cette banalisation des actes sexistes quotidiens font persister une tolérance, une zone d’acceptabilité du sexisme. Cette culture sexiste s'exprime différemment en fonction des générations d'hommes, notamment chez les plus âgés à travers des réflexes conservateurs sur la place et le rôle des femmes, et chez les jeunes actifs (25-34 ans) à travers des réflexes masculinistes sur les place et le rôle des hommes. Elle s'exprime différemment encore selon les catégories socio -professionnelles auxquelles ils appartiennent : par exemple avec un sexisme plus marqué dans le monde du travail pour les CSP+ et dans la sphère familiale pour les CSP-

On observe par exemple que les écarts entre les femmes et les hommes, évoqués plus haut, s’affaiblissent sur les catégories de questions concernant ces situations spécifiques, ce qui témoigne d’une acculturation du sexisme dans l’opinion, femmes comme hommes.
Ces situations indiffèrent en effet davantage que les situations de discrimination, violence et harcèlement, alors même que, comme on l’a précisé précédemment, elles en font le lit. À titre d’exemple, seulement 49 % des femmes et 37 % des hommes estiment problématique qu’une femme cuisine tous les jours pour toute la famille, situation pourtant caractéristique de ce sexisme « ordinaire ». Les représentations très genrées, qu’elles soient à destination des femmes ou des hommes, demeurent en effet profondément ancrées dans l’opinion. C’est particulièrement le cas pour les clichés qui renvoient aux sphères les plus inégalitaires de la société (le foyer, le monde professionnel) ou encore ceux qui relèvent de galanterie et de la « mise en valeur » des différences sexuées.

D’abord, les hommes interrogés sont beaucoup moins nombreux que les femmes à constater l’inégal traitement des femmes par rapport aux hommes et à considérer les situations et clichés sexistes comme problématiques (jusqu’à plusieurs dizaines de points d’écart avec les femmes sont observées). À titre d’exemple :
◗ 54 % des hommes considèrent que les hommes et les femmes sont traité·es de la même manière dans les médias contre 32 % des femmes (22 points d’écart) ;
◗ 57 % des hommes considèrent qu’un homme qui commente la tenue vestimentaire d’une femme est problématique contre 77 % des femmes (20 points d’écart) ;
◗ Un employeur qui embauche un homme plutôt qu’une femme à compétences égales n’est perçu comme un problème que par 67 % des hommes, contre 84 % des femmes (17 points d’écart) ;
◗ Le mansplaining n’est perçu comme problématique que par 54 % des hommes contre 75 % des femmes (21 points d’écart).
Le baromètre révèle ensuite un clivage générationnel parmi les hommes sur les perceptions vis-à-vis des inégalités et clichés.
On observe parmi les hommes plus âgés davantage de conservatisme : les hommes de 65 ans et plus s’avèrent être plus nombreux à considérer les deux sexes égaux en pratique mais àenfermer femmes et hommes dans des rôles sociaux très stricts. À titre d’exemples :
◗ Les hommes âgés de 65 ans et plus sont 78 % à considérer qu’un homme doit prendre soin financièrement de sa famille (contre 67 % en moyenne) ;
◗ 49 % d’entre eux considèrent qu’il est normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants (contre 40 % en moyenne) ;
◗ 47 % estiment qu’il est normal que les femmes prennent plus soin de leur physique que les hommes (contre 35 % en moyenne).
Parmi les hommes de moins de 35 ans, on observe un ancrage plus important des clichés « masculinistes »27 et une plus grande affirmation d’une « masculinité hégémonique »28, qu’ils semblent percevoir comme une valorisation de leur genre :
◗ Par exemple, 20 % des 25-34 ans considèrent que pour être respecté en tant qu’homme dans la société, il faut vanter ses exploits sexuels auprès de ses amis (contre 8 % en moyenne) ;
◗ 32 % d’entre eux considèrent que le barbecue est une affaire d’homme, soit quasiment 10 points de plus que la moyenne des hommes (23 %) 21 % considèrent qu’il faut rouler vite (9 % en moyenne) et 23 % qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter (11 % en moyenne) ;
◗ Ces jeunes hommes sont également plus nombreux à exprimer des opinions sexistes sur des situations auxquelles ils sont a priori davantage exposés que leurs aînés. Ainsi, seuls 48 % des hommes entre 15 et 34 ans considèrent que l’image des femmes véhiculées par les contenus pornographiques est problématique contre 79 % des hommes âgés de 65 ans et plus.

Toutefois, comme le rapporte le HCE dans son « Acte II de la parité en politique »36, l’impunité reste de mise et la lutte contre les VSS en politique n’est pas assez coordonnée, systématisée, et suffisante.
À ce titre, seul un quart de l’opinion pense que les femmes et les hommes sont traité·es de la même manière en politique, selon le Baromètre Sexisme.

Dégenrer les jouets destinés aux enfants dès la naissance, et leur marketing, à travers l'interdiction la publicité pour les jouets genrés, comme sur le modèle espagnol, et l’application obligatoire de la charte de l’Arcom sur le sujet.
◗ Garantir la tenue des enseignements obligatoires à la sexualité et à la vie affective52, prévus par la loi.
– Coordonner, outiller et évaluer ces programmes, notamment à travers la désignation effective d’une personne dédiée à la coordination de ces actions dans chaque établissement ;
– Constituer un corpus adapté à chaque classe d’âge en s’appuyant sur le travail et les outils développés par les associations ;
– Labelliser les associations impliquées dans ce travail de pédagogie et constituer un annuaire associatif
à destination des élèves ;
– Évaluer d’ici trois ans ces programmes obligatoires et leur adéquation aux besoins53. Sanctionner financièrement le non-respect de cette obligation dans ce délai.
– Organiser une consultation nationale des jeunes pour mieux correspondre à leurs attentes.
◗ Lutter contre les stéréotypes sexistes :
– Adopter un plan national d’orientation professionnelle dès le collège pour orienter les jeunes filles vers les métiers scientifiques, techniques, numériques, et d’avenir ;
– Inclure dans les recommandations émanant du conseil national des programmes l'obligation de justes représentation et proportion de figures féminines dans les manuels, les programmes scolaires et les sujets d’examen, et conditionner leur mise sur le marché à cette juste représentation des femmes.
◗ Évaluer et labelliser les formations existantes de prévention et de lutte contre le sexisme au travail54, rendre obligatoires ces formations par tous les employeurs.
Modifier leur environnement
◗ Éliminer les stéréotypes sexistes et les séquences dégradantes pour les femmes de l’univers médiatique et numérique55 pour peser positivement sur la construction des mentalités :
– Faire entrer dans le champ de la régulation du numérique, notamment par l’Autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (l’Arcom), l’image et le traitement des femmes
véhiculés en ligne (plateformes, réseaux sociaux, podcasts des différentes chaînes et radios...). Plusieurs études publiées par l’Arcom (ex-CSA) et la Fondation des femmes, peuvent être sources de recommandations précises56

Inciter la presse écrite à améliorer à la fois la présence et la représentation des femmes dans ses pages en mettant en œuvre un principe d’égaconditionnalité58 et / ou via un système de primes ou un système progressif de bonus / malus portant sur les aides à la presse, du même ordre que celui élaboré pour le CNC (c’est-à-dire de l’ordre de 15 % des aides attribuées pour les équipes paritaires) ;
– Créer un « Observatoire de l’égalité dans la presse », organisme indépendant et non-coercitif qui récolterait l’ensemble des données sur les femmes dans les médias et les publierait de manière annuelle dans une logique de « name and shame »59

Davantage de sévérité pour toute entreprise ou institution qui ne mettrait pas en place de dispositif efficace
◗ Passer d’une obligation de moyens à une obligation de résultats pour les politiques d’égalité63 :
– Exiger des mesures déjà mises en œuvre dans le secteur public (réduction des écarts salariaux, dispositifs de lutte contre le harcèlement moral ou sexuel), qu’elles soient étendues au secteur privé et évaluées sous trois ans64 ;
– Inversement, l’index égalité dit Pénicaud doit s’étendre au secteur public ;
– Dans les deux secteurs les sanctions doivent aller jusqu’à 1 % de la masse salariale en cas de non-respect des mesures.
◗ Adopter des critères d’égaconditionnalité dans l’ensemble des aides et financements publics pour qu’aucun argent public ne soit distribué sans contrepartie en matière d’égalité ; systématiser l’élaboration de budgets genrés65.