8 mars 2022

Une liste de mesures prises dans le cadre du 8 mars 2022. C'est l'égalitarisme sexué, la représentation sexuée leur mesure n'est pas fondée sur le genre c'est nouveau et ne discrimine pas les hommes c'est une justice sociale c'est plus  une idéologie féministe totalitaire complètement fan de l'égalitarisme sexué dite positive près à tout pour arriver à ses fins tout les ans faura des mesures spécifiques sans cela  leur modèle mentale et vision de leur construction sociétale s'effondera.

 

 

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/01/19/discours-du-president-emmanuel-macron-devant-le-parlement-europeen

Pour réduire les inégalités salariales entre femmes et hommes, pour créer de nouveaux droits pour les travailleurs des plateformes numériques, pour introduire des quotas de femmes dans les Conseils d'administration des entreprises, pour lutter contre toutes les discriminations.

Un article sur les postes de directions très intéressant l'article est en heureux car la loi oblige les nominations de femmes, "À compétences égales, le ministre souhaite que ce soit une femme", les entreprises signe et adapote des dispositfs comme Ethics and Boards que contrairement a qu'affirme Dominique Druon si elle avait raison on frais pas de quota qui est une action pour réservé des places à un sexe. Ensuite l'article ne m'entionne pas les dispositifs de recrutement, de sélection, légerement les changement hiérachique avec "les groupes dissocient de plus en plus les deux fonctions", les visites d'entreprises réservés à un genre la technologie est masculin donc on fait des visites d'entreprises réservés aux collégiennes et lycéennes, on fait des fomations spécifiques sur la "diverités" en claire si vous acceptez pas nos méthodes (faite par une idéologie féministe) vous étes sexiste et vous avez une masculinité toxique sans oubliez les réseau de femmes veille à la répartation sexué dans les entreprises.

Sans oublier le domaine scolaire avec les programmes féministes garçons doivent êtres rééduquez et les filles éternnelle victimmes ont besoin de mesures spécifique pour notre minoité et surtout imposé l'idée de quota pour le droit des femmes en faite c'est le droit de la discrimination. Sans oublier les mesures spécifiques liés aux genres pour augmenter le nombres de femmes et filles dans les filières STM, numérique, mécanique un exemple de mesure spcifique "Une initiative inspirée de celle de Rubika, l'école de Valenciennes qui, depuis 2019, possède sa charte de l'"équité, respect, éthique". Une école, la Ada Tech School, dans le 4e arrondissement de Paris, formant aux métiers de l'informatique en général, a même été créée en 2019 avec pour objectif d'en finir avec les codes du masculinisme dans l'univers de la tech et du jeu vidéo, à travers une pédagogie inspirée de l'école Montessori mettant en avant le féminisme. La compétition, pourtant la règle dans ce type d'établissement, y est absente et les salles de classe inexistantes. L'école tire d'ailleurs son nom d'Ada Lovelace, une informaticienne qui écrivit le tout premier code informatique."

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/grandes-entreprises-francaises-les-postes-de-direction-resistent-a-la-parite-4c11027682b1ab85715e066d5c2c18ed

Au 18 janvier, on ne trouve qu'une seule directrice générale d’un groupe du CAC 40 : Catherine MacGregor, chez Engie, depuis le 1er janvier 2021. Le 1er juillet, Estelle Brachlianoff occupera les mêmes fonctions chez Veolia, après sa nomination début janvier 2022.

La nomination de Christel Heydemann serait "un bon signal de progrès" qui "répond à une attente de la société", estime la vice-présidente et porte-parole de l'organisation patronale Medef, Dominique Carlac'h, également dirigeante d'une PME.

L'indice phare parisien attend encore sa première présidente-directrice générale. Il pourrait ne jamais y en avoir, car les groupes dissocient de plus en plus les deux fonctions. C'est le choix qu'ont fait Véolia et Orange en janvier.

Christel Heydemann a reçu le soutien du ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"À compétences égales, le ministre souhaite que ce soit une femme", avait-on assuré mi-janvier à Bercy après l'audition des trois candidats. L'Etat est le premier actionnaire d'Orange, avec 20% du capital.

A Londres, le FTSE-100, qui regroupe les cent plus grosses valorisations de la place, ne compte actuellement que huit femmes DG, la dernière, Roisin Currie chez la chaîne britannique de fast-food Greggs, nommée le 6 janvier.

Les femmes sont de plus en plus présentes dans les organes dirigeants des 120 plus importantes sociétés cotées.

Elles occupaient 46% des sièges des conseil d'administration et de surveillance en septembre 2021 selon la plateforme de données dédiées à la gouvernance d'entreprise Ethics and Boards, contre 26,2% en 2013. C'est le taux le plus haut en Europe.

En France, la loi Copé-Zimmermann impose depuis 2011 un quota de 40% femmes dans ces conseils.

Toutefois, seuls neuf étaient présidés par des femmes en juillet sur l'indice élargi parisien de 120 entreprises en septembre 2021, dont Legrand (Angeles Garcia-Poveda, conseil d'administration) et Michelin (Barbara Dalibard, conseil de surveillance) pour le CAC 40. Elles n'étaient que trois en 2017.

"On trouve des femmes compétentes quand on cherche, toutes les excuses évoquées auparavant - qu'elles ne sont pas présentes dans tel secteur, qu'elles ne sont pas intéressées - sont fausses", commentait en février 2020 auprès de l'AFP Dominique Druon, présidente d'Aliath, un cabinet de conseil en gouvernance et recrutement d'administratrices et d'administrateurs.

Et dans les conseils exécutifs (Comex) et de direction, pas concernés par la loi, les femmes occupent moins d'un siège sur quatre (23,8%) en janvier 2022, contre 12% en 2013, selon Ethics and Boards.

La plateforme ne comptait à cette date que 14 femmes à la direction d'un groupe du SBF 120.

Avec le vote de la "loi visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle" en décembre, les instances dirigeantes des entreprises de plus de 1.000 salariés doivent inclure au moins 30% de femmes d'ici 2027. Ce taux montera à 40% d'ici à 2030.

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/parite-dans-les-grandes-entreprises-francaises-ou-en-est-on-e3f1879a35c4c862e73ead9a4caf6b96

"Elles occupaient 46% des sièges des conseils d'administration et de surveillance en septembre 2021, selon la plateforme de données dédiées à la gouvernance d'entreprise Ethics and Boards, contre 26,2% en 2013. C'est le taux le plus haut en Europe.

En France, la loi Copé-Zimmermann impose depuis 2011 un quota de 40% femmes dans ces conseils.

Toutefois, seuls neuf étaient présidés par des femmes en juillet sur l'indice élargi parisien de 120 entreprises en septembre 2021, dont Legrand (Angeles Garcia-Poveda, conseil d'administration) et Michelin (Barbara Dalibard, conseil de surveillance) pour le CAC 40. Elles n'étaient que trois en 2017.

Et dans les comités exécutifs (Comex) et de direction, pas concernés par la loi, les femmes occupent moins d'un siège sur quatre (23,8%) en janvier 2022, contre 12% en 2013, selon Ethics and Boards."

"Avec le vote de la "loi visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle" en décembre, les instances dirigeantes des entreprises de plus de 1.000 salariés doivent inclure au moins 30% de femmes d'ici 2027. Ce taux montera à 40% d'ici à 2030."

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-nombre-de-femmes-dirigeantes-en-france-augmente-doucement-selon-une-etude-23059a62d61b7db8febe1645f12f530c

Un peu moins d'un tiers des entreprises de l'indice boursier SBF 120 comptent 30% de femmes à des postes de direction, soit le quota de représentation fixé à l'horizon 2027 par la loi Rixain nouvellement votée, a comptabilisé le cabinet de conseil Heidrick & Struggles.

Ces entreprises "ont pris une longueur d'avance en anticipant cette évolution", a souligné Jennifer Flock, directrice Diversité, Équité et Inclusion chez Heidrick Consulting, lors de la présentation mercredi d'une étude sur la mixité au sein de l'indice de référence SBF 120, qui inclut les 40 plus grosses entreprises françaises du CAC 40.

Il faudrait que plus de 200 femmes accèdent à des postes de direction au sein de ces entreprises pour atteindre un quota de représentation de 40% (sur 1.347 postes au sein des comités exécutifs), selon les calculs de Heidrick & Struggles basés sur des chiffres à fin 2021, 78 parmi les entreprises du CAC 40.

Dix ans après l'adoption de la loi Copé-Zimmermann, qui imposait 40% de femmes dans les conseils d'administration, la loi Rixain adoptée mi-décembre prévoit d'instaurer un quota de représentation parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes des entreprises d'au moins 1.000 salariés: au moins 30% de femmes en 2027, et 40% en 2030.

Le cabinet ne manque pas de relever que chez les "accélérateurs", surnom donné aux entreprises qui ont déjà atteint les seuils de la loi, le fait d'être dirigé par une femme "a un impact".

"Parmi les entreprises les plus avancées, avec déjà 40% de femmes au comité exécutif, six d'entre elles sont dirigées par une femme", à savoir Europcar, Eutelsat, Gecina, Maisons du Monde, Nexity et Sodexo, a noté Hervé Borensztejn, de Heidrick Consulting.

Il est toutefois à noter qu'au sein des comités exécutifs, près de deux tiers (68%) des femmes occupent des postes fonctionnels, à la tête de direction marketing, ressources humaines ou juridique, alors que les fonctions opérationnelles sont occupées à 86% par des hommes.

"Si on était un peu critique par rapport à ça, on dirait qu'on commence à observer des comités exécutifs à deux vitesses", regrette Hervé Borensztejn.

https://www.zonebourse.com/cours/action/CASINO-GUICHARD-PERRACHO-4627/actualite/Casino-Guichard-Perrachon-Plus-de-140-000-euros-collectes-par-le-groupe-Casino-pour-le-comite-ONU-37588145/

La mobilisation des collaborateurs et des clients des enseignes groupe Casino autour de l'Orange Day, du 25 novembre au 10 décembre 2021, a permis de reverser au comité ONU Femmes France la somme de 143 000 euros.

Par ailleurs, des conférences ont été proposées aux collaborateurs du Groupe sur les différents sites administratifs. Animées par la directrice et la présidente d'ONU Femmes France en présence des membres des comités de direction des enseignes, ces conférences ont contribuées à sensibiliser sur ce sujet, et à valoriser toutes les actions menées par le Groupe dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-burn-out-au-masculin-ca-fait-pas-male-dff623b1c7125bfd192d26d77fa833af

Ce n'est pas lié à des caractéristiques liées au genre mais à des caractéristiques socio-culturelles puisque l'homme doit être courageux et ne pas montrer de signes de faiblesse", dit le psychiatre.

Selon M. Légeron, "environ deux tiers des burn out sont liés aux conditions de travail et un tiers à la personnalité", avec un surinvestissement des personnes dans leur travail, un trait plus fréquent chez les hommes et qui "les fragilise".

https://www.zonebourse.com/cours/action/REXEL-47601/actualite/Rexel-ndash-Hi-Paris-l-IA-comme-levier-pour-promouvoir-la-mixite-dans-les-sciences--39668499/

Pour garantir une participation et un accès égaux à la science et parvenir à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des filles, les Nations Unies ont créé en 2015 la Journée internationale des femmes et des filles de science, qui place désormais chaque 11 février sous le signe de l'équité, de la diversité et de l'inclusion. Rexel y a récemment pris part pour continuer à inspirer et impliquer davantage de femmes et de filles dans les domaines scientifiques.

A l'occasion de la 7ème Journée internationale des femmes et des filles de science, Hi! Paris, centre interdisciplinaire de recherche réunissant l'Institut Polytechnique de Paris et HEC Paris, et dont Rexel est un des cinq membres fondateurs, a organisé une table ronde sur le sujet « L'IA, un levier pour promouvoir la mixité dans les sciences ? ».

Cette rencontre a marqué une étape supplémentaire dans la réflexion commune sur l'intelligence artificielle (IA) et son rapport avec la place des femmes, aussi bien dans le milieu académique qu'en entreprise. Les premiers échanges ont permis de dresser un constat sans appel : les femmes sont sous-représentées dans les sciences et de manière encore plus notable dans les fonctions de direction les plus élevées. Une conclusion qui, si elle ne date pas d'hier, semble avoir laissé quelques stigmates, souligne Anne Laure Sellier, Professeure à HEC Paris, rappelant qu'il y a aujourd'hui moins de femmes dans le secteur informatique que dans les années 80. En effet, moins d'un quart des ingénieurs en France sont des femmes. Si elles représentent 57 % des diplômés de l'enseignement supérieur, elles ne réunissent que 25 % de diplômés dans les filières numériques, et seules 13 % d'entre elles travaillent dans la filière numérique.

C'est pourquoi les écoles qui font partie du centre Hi! Paris se mobilisent, en formant femmes et hommes au potentiel immense de l'IA, et en les sensibilisant notamment aux problématiques sociales qui épaississent encore le « plafond de verre ». L'émergence d'équipes mixtes est un axe de développement majeur pour favoriser l'égalité femme / homme.

la mixité du Groupe dans le cadre du programme Wire (Women in Rexel)

En somme, la diversité des profils et des compétences, en particulier dans le domaine de l'IA, constitue un catalyseur de créativité. Une réflexion transposable au monde académique, qui doit encore progresser pour inspirer et encourager les vocations féminines dans les sciences.

La discussion n'a pas manqué de rappeler le rôle prépondérant des figures inspirantes des disciplines scientifiques. Leviers d'identification et d'ascension majeur, les exemples féminins dans le parcours académique ou professionnel ont encore, des années après, un impact déterminant sur la représentation de la place et de la légitimité des femmes dans les sciences. Pour Constance Grisoni, le fait d'être une femme dans un environnement très masculin est un véritable moteur : apporter une réflexion différente de celle des hommes fait naître de nouveaux challenges et enrichit la conversation.

En lançant le réseau Wire dans les différents départements et pays, Rexel mise aussi sur la force du réseau pour renforcer l'inclusion.

Quoi qu'il en soit, l'IA peut constituer un véritable tremplin pour la mixité dans les sciences, et semble en mesure de déclencher des vocations à même de rééquilibrer un monde des sciences et de la technologie encore largement perçu comme masculin. Dès la formation, il n'est pas inutile de rappeler les opportunités florissantes dans les domaines scientifiques, et tout particulièrement dans celui de l'IA, à l'heure de la transformation digitale. Un rôle de sensibilisateur et d'accompagnateur central que doivent jouer plus que jamais les écoles et les entreprises, soucieuses de cultiver la diversité et l'égalité des chances.

https://www.unwomen.org/fr/nouvelles/gros-plan/2022/03/gros-plan-journee-internationale-des-femmes-2022

L'année dernière, lors du Forum Génération Égalité, la Coalition d'action de l'action féministe en faveur de la justice climatique a été lancée. Elle a rassemblé les gouvernements, les entreprises du secteur privé, le système des Nations Unies et la société civile pour leur demander de prendre des engagements concrets envers les femmes et les filles dans les STIM. Pour cette Journée internationale des femmes, la Coalition d'action contribue à l'action mondiale et à l'investissement en mettant l'accent sur le financement de solutions climatiques équitables pour les sexes, afin qu'il soit possible de renforcer le leadership des femmes dans l'économie verte et la résilience des femmes et des filles face aux impacts et aux catastrophes climatiques, ainsi que d'augmenter l'utilisation des données sur l'égalité des sexes et le climat.

Pour la complémanetarité quand Mme Moreno a été nomé ministre elle c'est fait apporner par les femmistes pour le terme complimentarité entre les sexes

https://www.saint-gobain.com/fr/magazine/comment-la-mixite-fait-evoluer-lusine

a mixité comme accélérateur d’efficacité dans les usines ? Un constat que corroborent les résultats d’une étude menée par le cabinet de conseil Deloitte, portant sur 600 femmes et 20 cadres dans le secteur industriel.

Une femme cadre interviewée dans cette étude explique pourquoi la mixité accélère l’efficacité : « Quand il y a des femmes à la direction d’une usine, d’autres façons de penser la stratégie apparaissent ; les différents pôles peuvent identifier les problèmes plus rapidement et trouver des solutions innovantes. Plus précisément, une main-d’œuvre diversifiée favorise des interactions plus dynamiques et réduit les biais cognitifs. »

« En effet, dans les usines, quand des personnes aux parcours différents collaborent, on obtient une véritable diversification des regards, des postures, complète Silham El Kasmi. Tout le monde se challenge. Je le vois dans les groupes de travail : plus d’idées, avec des angles différents, sont échangées, on profite de beaucoup plus de créativité. Dans un article proposé par mobility-work.com sur « Les femmes et la maintenance industrielle », une employée du groupe d’ingénierie suédois Sandvik affirme que « cela permet un échange sur les façons de penser, de créer et de procéder qui sont complémentaires ».

Pour tout le monde, femmes et hommes confondus. D’ailleurs, en 2016, l’association française Elles bougent dévoilait, avec l'institut de sondage CSA, les enseignements de son enquête « Les femmes, l'industrie, la technologie et l’innovation »**. Résultat : pour 91 % des répondantes, la mixité femmes-hommes est une bonne chose pour l’ambiance de travail, mais aussi pour l’image et l’attractivité de l’entreprise (89 %) et les modes de management (87 %).

Au-delà d’une ambiance de travail plus sereine, d’une créativité et d’une capacité d’innovation augmentées, de procédés repensés, ce que démontre Amanda Weinstein, collaboratrice de la Harvard Business Review et professeure adjointe au département d'économie du College of Business Administration de l'université d'Akron (aux Etats-Unis, dans l’Ohio), à travers ses recherches, c’est que pour chaque augmentation de 10 % du nombre de femmes travaillant dans le secteur industriel, l'impact économique global augmente d'au moins 5 %. Un constat corroboré par le Manufacturing Institute, qui note très clairement que « les entreprises diversifiées sont plus compétitives que celles qui ne le sont pas ». Le cabinet de conseil Deloitte évoque, lui, un « meilleur rendement des capitaux propres et une rentabilité accrue grâce à la diversité des sexes dans un environnement industriel. » N’en jetez plus.

Mais alors, comment l’obtenir, cette mixité dans les usines ? Pour Silham El Kasmi, cela passe par une démystification de l’image du secteur de l’industrie. « Dès que je peux, je passe du temps dans les écoles d’ingénieurs et les lycées. Les filles ne sont pas au courant de tous les métiers qu’elles peuvent y exercer. Il faut rendre ce secteur plus accessible sur tous les continents », assure-t-elle. Car même si certains métiers restent difficilement accessibles aux femmes pour des raisons physiques, la technologie permet aujourd’hui de diminuer la pénibilité dans les usines, aussi bien au niveau du travail répétitif que des charges lourdes. De plus en plus, les métiers liés à la production se tournent davantage vers la supervision de plusieurs machines à la fois – quand autrefois un travailleur utilisait une seule machine.


Alors, on l’espère, les politiques d’inclusion menées aujourd’hui sur les sites de production aux quatre coins du monde permettront, demain, aux usines d’être parfaitement mixtes (ou presque). Une mixité qui devrait permettre de préparer au mieux les conditions de travail des générations à venir, quel que soit leur genre… De nouvelles générations qui opéreront, notamment grâce aux bénéfices de cette mixité accrue, sur des lignes de production plus innovantes, plus « humaines », avec des pénibilités toujours plus réduites… Une amélioration continue pour tous, en somme. Et une vraie boucle vertueuse qu’il convient d’enclencher dès maintenant. Car le secteur industriel devrait créer 3,5 millions d’emplois jusqu’en 2025*, parmi lesquels 2 millions pourraient rester vacants, faute de candidats…

https://www.saint-gobain.com/fr/magazine/stories/7-idees-concretes-pour-plus-de-mixite-dans-les-stem

Vous connaissez ce chiffre choc : « 85 % des emplois de 2030 n’existent pas ». Mais saviez-vous que ces emplois, ils se joueront principalement dans les STEM ? Les Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques représentent « 70 % des compétences en pleine expansion » insiste le rapport « Les femmes au cœur de l’économie » remis en février dernier au Gouvernement français par Chiara Corazza, qui dirige le Women’s Forum. Et c’est là qu’un problème aigu se pose : 24 % des professionnels, 35 % des étudiants (et seulement 1 diplômé sur 5 en Europe) : les femmes font cruellement défaut dans les STEM, à l’échelle mondiale.

« Il y a plusieurs explications, estime Hélène Chahine, déléguée générale de la Fondation CGénial qui fait la promotion des métiers scientifiques, techniques et du numérique, auprès des jeunes (et dont Saint-Gobain est partenaire). À l’école ou dans la sphère familiale, les biais de genre sont encore très prégnants. Des mots comme soins, famille ou littéraire seront facilement associés aux femmes, alors que leadership, carrière ou tech convoquent immédiatement une image masculine… ». Il y a donc tout un travail de déconstruction mentale à opérer afin que les filles puissent envisager – elles aussi - une carrière scientifique et devenir - pourquoi pas ? des « ninjas du code » ou des « serial ingénieures ». 

2/ Définir des quotas et des objectifs chiffrés dans les filières techniques et scientifiques

Pour favoriser la mixité dans les sciences dures, Chiara Corazza, directrice générale de Women’s forum, préconise de mettre en œuvre « des objectifs chiffrés de 40 % de filles d’ici à 2025 dans les universités et écoles publiques et privées spécialisées dans les STEM et conditionner des incitations financières aux progrès réalisés". Une autre piste envisagée en France par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes est d’imposer un quota de 40 % de femmes dans les comités exécutifs et de direction. Une réflexion partagée par l’Allemagne qui prévoit, elle aussi, d’imposer des quotas dans les comités de direction ainsi que dans ses plus grandes entreprises.

3/ Passer des STEM au STEAM

Depuis peu, on voit poindre une nouvelle filière : les « STEAM ». La voyelle « A » qui est venue s’ajouter à l’acronyme, se rapporte aux « Arts ». Et plus généralement aux questions liées à la créativité, mais aussi à l’engagement social et sociétal. Promue par l’UNESCO, la méthode STEAM est une bonne façon d’attirer les femmes dans les filières scientifiques, par une approche interdisciplinaire. C’est le cas notamment de certaines écoles d’ingénieurs qui proposent un double cursus, ou qui nouent des partenariats avec d’autres établissements, à l’instar en France de l’École polytechniques, qui forme des ingénieurs au plus haut niveau, et des Gobelins, prestigieuse « école de l’image ». Plus concrète et motivante, cette nouvelle porte d’entrée permet de sortir de la science pure, en travaillant en mode projet/solutions. 

4/ Développer les réseaux féminins STEM

WiT (Women in Tech), Réseaux Industrielles, WomenTech Network aux Etats-Unis… En entreprise, les femmes se mobilisent et engagent des actions de sensibilisation à la question de la mixité dans les STEM, pour tenter de dépasser les idées préconçues. Certains programmes d’accompagnement ont également pour ambition d’aider les femmes à développer leur leadership et leur capacité à s’imposer, à affirmer leur position. Syndrome d’imposture, illégitimité face à un nouveau poste, vie familiale versus vie professionnelle… Les actions de mentorat et les réseaux d’entreprise visent à briser cette chaîne d’autocensure, que l’on retrouve à toutes les échelles, a fortiori dans les carrières techniques.

5/ Sensibiliser les enseignants à la réalité des STEM

Afin de sensibiliser les établissements scolaires à la culture d’entreprise, de plus en plus de groupes (ingénierie, secteurs de l’IT, etc.) organisent des visites de sites de production ou département R&D. Objectif : sensibiliser le corps enseignant à une meilleure connaissance des métiers, notamment dans la tech. Ces passerelles entre monde professionnel et établissements scolaires favorisent les échanges et permettent de déconstruire certaines idées sur les STEM, tout en pointant les enjeux associés, notamment en termes de recrutement et de mixité.

6/ Apprendre à coder dès le plus jeune âge

« Tout se joue dès le plus jeune âge ! » Dans son rapport, Chiara Corazza propose de développer l’informatique et le codage sur les bancs de l’école. En France, la Fondation CGénial a elle-même mis en pratique ce concept au travers de son projet « Yes, We Code ». Depuis 2017, elle accompagne les 10-17 ans et leurs enseignants dans la mise en place de projets numériques, en fournissant un kit d’objets connectés : cartes programmables, capteurs, accessoires… Même approche au Royaume-Uni avec le dispositif « Codecreated » ou encore au Canada avec le programme « kidscodejeunesse ». Ces approches favorisent l’intelligence collective et la créativité, en gommant toute approche « genrée ». Et ça marche ! 

7/ Veiller à la mixité des équipes dans l’IA 

Le saviez-vous ? Les algorithmes sont biaisés. En effet, ces lignes de code qui structurent de plus en plus notre monde sont majoritairement pensées par des hommes car seulement 15 % des data scientists dans le monde sont des femmes. Une absence de mixité qui a de lourdes conséquences. Un exemple ? D’après une étude menée par le  Massachussetts Institute of Technology en 2018, si la reconnaissance faciale est fiable à 99 % chez les hommes… elle génère 35 % d’erreurs sur des profils féminins à peau foncée. Alors plus que jamais, la mixité des équipes dans l’IA s’avère indispensable pour développer des nouvelles technologies, neutres, sans biais de genre. Au-delà d’un recrutement plus mixte, les associations françaises Politiqu'elles et Social Builder proposent dans un rapport « d’examiner les jeux de données sur lesquels l’IA va se baser et de proposer des audits sexués de ces données afin d’encourager le débiaisage des données. »

Il y a urgence car selon le rapport de Chiara Corazza, la pénurie en compétences dans ces métiers pourrait atteindre près d’un million de postes cette année dans l’Union européenne… Former les femmes dans ces disciplines, c’est donc soutenir la croissance de toute l’économie, mais aussi créer un monde plus inclusif.

https://www.saint-gobain.com/fr/magazine/stories/quand-le-batiment-se-feminise

Gommer les stéréotypes, c’est justement la mission du projet européen Women Can Build, porté par l’organisation professionnelle de la construction espagnole. Son objectif ? Favoriser la mixité dans les métiers de la construction et faire connaître les différentes filières. A ce jour, 6 pays européens (1) y participent, avec cette même volonté d’inclusion des femmes et de mixité des équipes.

En France, les professionnels se sont également emparés du sujet et multiplient les initiatives pour démystifier le secteur. Le Groupe Saint-Gobain est ainsi partenaire de l’association Rêv’Elles, qui propose une aide à l’orientation pour les jeunes filles issues de milieux modestes. Depuis le début de l’année, des collaboratrices issues des fonctions support, commerciales ou logistique accompagnent 35 jeunes filles pendant 5 mois, hors temps scolaires. Véritables « rôles modèles », ces mentors permettent à ces collégiennes et lycéennes d’élargir leurs perspectives professionnelles, d’ouvrir le champ des possibles… Et d’envisager - pourquoi pas ? – une carrière dans les métiers du bâtiment

D’autres jeunes filles repartent avec plein d’idées en tête ou ont appris à se projeter. « Les jeunes filles nous questionnent beaucoup sur les conditions de travail, l’équilibre vie privée et professionnelle, souligne Louisa Maréchal Fabre. Elles sont finalement rassurées de savoir qu’elles n’ont pas à choisir entre évolution professionnelle ou responsabilités familiales… Que l’on peut évoluer sans forcément entreprendre de grandes études… Et qu’il est possible d’être la seule femme dans une équipe tout en trouvant sa place ! »

Progressivement donc, les lignes bougent, et les barrière sociales et culturelles se lèvent au sein des familles. Dans les établissements scolaires et dans les ateliers, les préjugés tombent également. Grâce aux évolutions matérielles et à la mécanisation des tâches, les femmes peuvent plus facilement investir des métiers réputés « physiques » ou « pénibles ». Un secteur comme celui de la menuiserie voit ainsi la mixité s’installer dans les CFA, et il n’est plus rare de croiser une peintre en bâtiment sur un chantier. D’autres métiers en revanche peinent encore à séduire les jeunes filles comme celui de couvreur, maçon ou plombier, encore peu féminisés.

https://www.zonebourse.com/cours/action/M6-METROPOLE-TELEVISION-4670/actualite/M6-Metropole-Television-Le-Groupe-M6-poursuit-son-engagement-en-faveur-des-femmes-39726045/

Le 9 mars dernier, le Groupe M6 a signé la charte « Parité : mode d'emploi » de l'association PFDM, Pour les femmes dans les médias, en présence de Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Culture et de Madame Elisabeth Moreno, Ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances. 46 autres entreprises du secteur des médias étaient présentes pour affirmer elles aussi leur engagement à cette initiative. Après avoir signé une charte en 2019 sur le « Harcèlement sexuel et les agissement sexistes dans les professions des médias », édictée par la même association, M6 franchit donc une nouvelle étape en soutenant la légitimité des femmes dans le secteur audiovisuel.

Le rapport de l'ARCOM, publié le 8 mars 2022, révèle que les actions mises en œuvre par les différents groupes médias envers la représentation des femmes dans ce milieu permettent une amélioration de la présence des femmes à l'antenne. Ainsi, en TV, la part des femmes s'établit à 45% (+ 2 pts depuis 2020), en radio, elles représentent 42% (+3 pts depuis 2020). On note aussi une part des femmes expertes invitées en hausse (+13 pts depuis 2016).

Engagé pour davantage de parité dans l'industrie audiovisuelle depuis ses débuts, 51% des postes de Direction du Groupe m6 sont aujourd'hui occupés par des femmes en 2021. Sur la même année, la représentation des femmes à l'antenne est de 51% pour la chaine M6, 55% pour W9, 57% pour 6ter, 53% pour Gulli et 62% pour Paris Première.

Crée en 2012, Pour les femmes dans les médias a pour objectif de faire évoluer la place de la femme dans les médias. A travers cette charte, l'association met en avant des idées pragmatiques et simples à mettre en place pour tendre vers la parité entre les femmes et les hommes dans les entreprises audiovisuelles. Ces propositions sont issues d'un travail collaboratif entre des sociétés, des institutions publiques ou privées, liées aux médias. Elle promeut entre autre, la parité, la diversité et l'image de la femme dans les médias.