Créer un site internet

Jamais sans elle

Nous avons extrait des passages et action de deux associations féministes égalitarisme bénéficiant des politiques d'entreprises et législatives. C'est très simple pour remplir leur construction sociétale qui défénit légalité suivant le nombre ou pourcentage de femmes on fait tous une série d'actions pour obtenir 20, 30, 40, 50 % de femmes. Bien entendu pour obtenir ces pourcentages des objectifs de féminisation il faut des actions, des financements, des aménagements, spécifique à un genre. Le genre femme au nom de l'égalité des droits, des droits des femmes et de l'égalité qui s'appelle dans ce cas égalitarisme. En fait elles n'ont rien contre la construction sociétale, la discrimination, les stéréotypes, les différences dans le recrutement et financement ou dans l'application des lois, les nominations, etc. Une des seuls contantes de cette idéologie comme elle c'est bâtit dessus depuis les années 70  c'est pour augmenter le nombre de femmes tout est bon elles ne sont pas à une contradiction près et leurs mesures n'ont rien de temporaire. Définir l'égalité en fonction du nombre de femmes est une erreur qui les a fait basculer dans l'égalitarisme ensuite ne pas tenir compte des nomes de réussite masculine comme féminine et proposer la société action spécifique à un genre ne va pas dans le sens d'une liberté et d'une égalité de droits au sens du dictionnaire.

« Même si les femmes sont encore peu nombreuses dans le secteur de l'énergie, les entreprises leur font entièrement confiance. Elles ont conscience de la richesse qu'elles apportent, tant dans leurs compétences métier que dans leur relationnel »,

« Aujourd'hui, dans nos métiers étroitement liés à la Transition Énergétique, notre force, en tant que femmes, c'est de pouvoir varier les postes et les expériences,

« Ne vous demandez jamais si un métier est fait pour une femme : si c'est celui que vous avez envie de faire, alors la réponse est oui ! »

« Tous les métiers sont possibles et réalisables. Il n'y a pas de limite au chemin que l'on choisit de prendre, à partir du moment où l'on croit en ses capacités et ou l'on se donne les moyens de réaliser ses ambitions. »

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000029330832/

https://www.jamaissanselles.fr/

https://www.jamaissanselles.fr/2022/11/21/journee-jamaissanselles-2022/

La 2e édition de la « Journée nationale #JamaisSansElles pour la promotion de la mixité des métiers” a lieu le 22 novembre 2022 dans le cadre de la 11e édition de la Semaine de l’industrie. Elle est coorganisée par l’association #JamaisSansElles, le ministère de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Elle a pour but de mettre en valeur et d’encourager les actions en faveur de la mixité auprès des collégiens et lycéens sur l’ensemble du territoire.

Cette journée nationale a pour objectif de développer dans tous les établissements d’enseignement du second degré des actions pour faire progresser la mixité dans les filières et les métiers qui demeurent historiquement à dominante féminine ou masculine.

Le but est de favoriser par ces actions de sensibilisation l’égalité entre les filles et les garçons ainsi qu’à lutter contre les biais et les stéréotypes de genre et enfin de promouvoir les opportunités de carrière auprès des jeunes filles.

Pour lancer la 2e édition de cette « Journée #JamaisSansElles », notre association organise une conférence dédiée à la jeunesse à l’Assemblée Nationale : « Filles, garçons, tous les parcours sont possibles ! ».

Elle sera l’occasion de découvrir des parcours inspirants, d’échanger et de débattre avec des dirigeants d’entreprise et des jeunes engagés en faveur de la mixité au sein de notre mouvement. Elle marquera également le lancement de #JamaisSansElles Juniors.

https://www.jamaissanselles.fr/2022/10/11/comite-mixites-bercy/

Le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique (MEFSIN) vient d’installer son “Comité ministériel Mixités”, piloté par le Secrétariat général, le Service des Ressources Humaines et la Délégation à la diversité et à l’égalité professionnelle du ministère.  

#JamaisSansElles a été invité à siéger à ce comité par le ministère de l’Économie qui a signé une charte d’engagement en faveur de la mixité avec l’association en 2021

Moins de femmes dans les filières des métiers techniques, moins d’hommes dans les filières des métiers administratifs ou des services… Sur la base de ce constat bien connu d’une majorité des administrations et des entreprises, le ministère de l’Économie entend agir avec détermination en faveur de la mixité de ses métiers : 

Le 4 octobre s’est tenue à Bercy la première réunion de ce comité ministériel présidé par Véronique Gronner, cheffe du service des Ressources humaines du MEFSIN, en présence de ses membres permanents dont notamment Natacha Quester-Séméon, directrice générale de l’association #JamaisSansElles, Sacha Quester-Séméon, coresponsable des partenariats de #JamaisSansElles, Claude Roiron, haute fonctionnaire à l’égalité filles-garçons du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et Marine Lannoy, coprésidente Femmes de Bercy.  

Ce comité a pour objectif de développer, par une approche innovante et multipartite, de nouvelles actions structurantes et ciblées en faveur de la mixité, du rééquilibrage de la répartition genrée des métiers et de l’attractivité des talents dans les filières non mixtes. Cette première réunion a permis de fixer la feuille de route pour les prochains mois. 

Le Comité “Mixités” entend lancer des actions concrètes pour faire progresser la mixité dans les filières et les métiers qui demeurent historiquement à dominante féminine ou masculine. Sa création figure parmi les engagements du 3e plan ministériel en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ; ses travaux iront de pair avec ceux déjà engagés sur la réduction des écarts salariaux et alimenteront la préparation du prochain plan Égalité prévu en 2023. Il se réunira tous les trois mois et il invitera également des experts à participer ponctuellement à ses réunions et travaux. 

Pour œuvrer contre les biais et les stéréotypes de genre auprès des jeunes, la 11e édition de la Semaine de l’industrie, du 21 au 27 novembre 2022, servira de cadre aux premières actions communes de sensibilisation, notamment avec “La journée #JamaisSansElles” dans les collèges et lycées le 22 novembre, dont le MEFSIN et le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sont partenaires. 

Les stéréotypes sexués continuent d’influencer très fortement les trajectoires professionnelles des hommes et des femmes. Agir en faveur de la mixité des métiers, c’est agir pour l’égalité des chances, des mérites et des opportunités, conditions nécessaires pour parvenir à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.  

https://www.jamaissanselles.fr/presidentielle2017/

https://www.jamaissanselles.fr/presidentielle2022/

À veiller à ne plus participer à aucune manifestation publique, événement ou intervention médiatique, en présentiel ou à distance, où seraient débattus, commentés ou jugés des sujets d’intérêt commun, sociétaux, politiques, économiques, scientifiques ou stratégiques, et qui ne compteraient aucune femme ou aucune autre femme parmi de nombreux intervenants.

En pratique, toute prise de parole lors d’événements, tables rondes, débats et panels ouverts au public ou télédiffusés (TV, radio, internet), etc., comptant au moins trois intervenants, doit inclure la présence d’au moins une femme.

À faire appliquer cette action en faveur de la mixité dans tous les événements organisés par la Présidence (débats, tables rondes, conférences, sommets, etc.) ;

À faire appliquer ce principe par le Premier ministre et ses services, par l’ensemble du Gouvernement, des ministères, secrétariats d’État et administrations, et plus largement par la puissance publique ;

À demander au Premier ministre de me rendre compte tous les six mois de la mise en œuvre de la Charte lors d’un Conseil des Ministres.

À attribuer une part significative des postes-clés à des femmes au sein de l’équipe du Président et dans les cabinets ministériels ;

À nommer des femmes à des postes de direction d’administrations centrales et à veiller à une égalité salariale stricte à positions et compétences égales ;

À assurer l’équilibre femmes-hommes, de 40 % à 60 %, à la tête des ministères régaliens, de manière constante, pendant toute la durée du quinquennat ;

À inciter à la création de viviers de talents féminins dans toutes les administrations en généralisant les bonnes pratiques des réseaux féminins existant dans les ministères.

À créer un ministère plein et entier de l’égalité pendant toute la durée du quinquennat, qui œuvrera notamment à la systématisation de l’égalité salariale à travail égal, à garantir l’égale visibilité des femmes dans l’espace public, à leur représentation dans les dénominations officielles (de lieux ou de bâtiments…), ainsi que dans les médias publics ;

À doter ce ministère d’un budget annuel d’au moins 100 millions d’euros pour l’ensemble des sujets se rattachant à l’égalité femmes-hommes ;

À garantir que le budget de l’ensemble des actions menées par les différents ministères en faveur de l’égalité femmes-hommes soit au minimum doublé.

La mixité des métiers constitue un enjeu majeur dans les représentations et les choix d’orientation des élèves. Cette journée permet donner plus de visibilité aux actions  existantes, à les approfondir et en développer de nouvelles sur l’ensemble du territoire. Avec la volonté d’élargir et d’accentuer la sensibilisation des élèves, de la communauté éducative, des enseignants, des familles et des entreprises sur ces thématiques.

Plateforme pour les enseignants

En lien avec les deux ministères, notre association a créé le site journee.jamaissanselles.fr à destination des enseignants. Il a pour objectif de regrouper l’ensemble des actions menées le 22 novembre dans les collèges et lycées des 30 académies pour la promotion de la mixité dans les métiers de l’industrie et du secteur numérique.

Ce répertoire d’actions et d’événements valorisera également les réalisations des équipes éducatives, des élèves et des entreprises sur le terrain et pourra inspirer d’autres établissements par la suite.

À nommer des femmes :

aux fonctions les plus importantes (notamment celles n’ayant jamais été occupées par elles) ;

à des postes de direction de l’administration déconcentrée, en incitant les différents acteurs à des engagements similaires en administration décentralisée ;

en nombre plus important dans la hiérarchie des forces de secours et de sécurité (police, gendarmerie, sécurité civile, pompiers, etc.).

Domaine et secteurs peu féminisés

Certains domaines ou secteurs d’activité sont encore aujourd’hui caractérisés par un déficit de femmes. Par conséquent, des difficultés particulières à assurer la mixité et a fortiori la parité dans les événements et les réunions peuvent être rencontrées par les organisateurs. Une période de transition est ainsi nécessaire pour atteindre l’objectif de participation d’au moins une femme lors de prises de parole.

Toutefois, au cours de cette période le choix des intervenants aux événements correspondants doit toujours tendre à accroître la visibilité des femmes. Leur participation ne doit jamais être inférieure au taux de représentation des femmes dans le secteur en question. Par exemple, dans un domaine où les femmes représentent 20% des effectifs, un événement comptant 5 intervenants doit inclure au moins une femme.

Mixité équilibrée

Dans la continuité de la démarche et de la volonté de faire progresser la mixité, la diversité et l’égalité dans tous les secteurs, le ou la signataire sera également attentif ou attentive à l’application de l’engagement décrit à l’article 1 et à privilégier les interventions mixtes y compris lors d’événements où les femmes sont surreprésentées. Ainsi, en fonction de l’événement, dans les cas où cela s’avérera pertinent et uniquement si la liste des intervenants est exclusivement ou quasi exclusivement composé de femmes, le cabinet du ou de la signataire pourra proposer l’intervention d’un de ses collaborateurs à la place d’une de ses collaboratrices. Cependant dans ce cas, le cabinet devra rappeler à l’organisateur de l’événement ou de la réunion son engagement avec #JamaisSansElles en faveur de la mixité et son attachement à une meilleure représentativité des femmes dans tous les domaines, pour instaurer une gouvernance partagée (voir ci-dessous).

Toute invitation, intervention ou utilisation de l’image du ou de la signataire dans un cadre non-mixte donnera lieu aux actions suivantes :

Si la non-mixité est connue à l’avance :

i. Le ou la signataire fera connaître à l’organisateur son engagement avec #JamaisSansElles.

ii. Le cabinet du ou de la signataire proposera, si cela est pertinent, l’intervention d’une collaboratrice à la place du signataire ou l’intervention d’un collaborateur à la place de la signataire, le cas échéant.

iii. Le ou la signataire recherchera avec #JamaisSansElles ou tous autres de ses partenaires, à mettre à contribution leurs réseaux afin de proposer une ou plusieurs intervenantes potentielles compétentes dans le domaine visé afin de se joindre à l’événement, conférence, table ronde, interview ou visioconférence.

iv. Le cas échéant, le ou la signataire déclinera l’invitation (N.B. : toute communication autour de ce refus sera largement relayée et amplifiée via les réseaux de #JamaisSansElles).

Si la non-mixité est découverte au dernier moment :

i. L’intervenant exprimera sa surprise aux organisateurs, et le fait que l’absence de mixité lors de l’événement entre en conflit avec son engagement en tant que signataire de #JamaisSansElles.

ii. Si l’événement doit être maintenu, une référence explicite à la Charte sera faite en début d’intervention, à l’adresse des organisateurs ainsi que du public et des autres participants.

iii. L’intervenant, en accord avec le cabinet du ou de la signataire, demeure seul juge de l’attitude à adopter en dernier recours quant à̀ sa participation ou à l’utilisation de son image. Il lui appartiendra de prendre toute mesure qu’il jugera pertinente afin de ne pas s’exposer lui-même et exposer le ou la signataire à une possible critique explicite sur les réseaux sociaux, par exemple par une communication anticipée sur twitter, mentionnant l’engagement #JamaisSansElles et signalant lui-même le conflit ou les circonstances particulières ayant conduit à ce conflit.

https://www.jamaissanselles.fr/2022/11/21/conference-journee-jamaissanselles/

Cette conférence est placée sous le haut patronage de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale et sous le parrainage d’Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, avec la participation de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et de Roland Lescure, ministre de l’Industrie, et de dirigeants d’entreprise, de personnalités, d’entrepreneurs et de jeunes leaders.

Cet événement sera l’occasion de découvrir des parcours inspirants, d’échanger et de débattre avec des dirigeants d’entreprise et des jeunes engagés en faveur de la mixité au sein de notre mouvement. Il marquera également le lancement du nouveau pôle #JamaisSansElles Juniors. Il accueillera 50% de jeunes de plusieurs lycées franciliens et des étudiants juniors-entrepreneurs de plus de vingt écoles présentes dans toute la France.

La conférence « Filles, garçons, tous les parcours sont possibles ! » lancera la « Journée nationale #JamaisSansElles pour la promotion de la mixité des métiers” qui a lieu dans le cadre de la 11e Semaine de l’industrie.

Cette journée nationale de sensibilisation a pour objectif de développer des actions menées par les enseignants visant à faire progresser la mixité dans tous les établissements d’enseignement du second degré, dans le but de faire progresser la mixité dans les filières et les métiers qui demeurent historiquement à dominante féminine ou masculine, à favoriser l’égalité entre les filles et les garçons ainsi qu’à lutter contre les biais et les stéréotypes de genre.

Le site journee.jamaissanselles.fr a été créé pour les enseignants afin de regrouper l’ensemble des actions menées le 22 novembre dans les collèges et lycées. Ce répertoire d’actions et d’événements valorisera les réalisations des équipes éducatives et des élèves sur le terrain et pourra inspirer d’autres établissements par la suite.

Le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports ont signé une charte et une convention de partenariat avec #JamaisSansElles, respectivement en 2021 et 2020.

SAP France a signé une charte en mai 2019, le groupe BNP-Paribas en décembre 2019 et McDonald’s France en octobre 2021.

La Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE) et 50 Junior-Entreprises partout en France ont également signé une Charte #JamaisSansElles en juin 2022.

https://www.ellesbougent.com/primaire/

Au travers d'un jeu de cartes ludique « Quel métier exerces-tu ? » et d'une expérience scientifique, les élèves découvrent les nombreux métiers qui se cachent derrière le mot un peu magique et mystérieux d'ingénieur•e.

Grâce aux 400 actions organisées chaque année par l'association et ses délégations régionales, en collaboration avec nos partenaires entreprises et les établissements de l'enseignement supérieur, l'objectif d'Elles bougent est de déconstruire les stéréotypes le plus tôt possible.

Dans cette optique, l'association Elles bougent souhaite poursuivre ses actions de sensibilisation dans les établissements scolaires membres de l'association, mais aussi dans les écoles élémentaires afin de toucher ce jeune public et ainsi :

déconstruire les stéréotypes de genre,

promouvoir la diversité et l'inclusion, les différences étant une source de richesse et de créativité,

sensibiliser les jeunes aux métiers d'ingénieure et technicienne.

Elles bougent en primaire, ça se passe comment ?

Au travers d'un jeu de cartes ludique « Quel métier exerces-tu ? » et d'une expérience scientifique, les élèves découvrent les nombreux métiers qui se cachent derrière le mot un peu magique et mystérieux d'ingénieur•e.

Ces interventions se font dans une classe complète en intégrant tous les enfants de la classe, filles et garçons, et en présence de l'instituteur ou institutrice. Elles se déroulent en 3 temps :

une intervention en classe avec jeux et explications des concepts de mixité, d'égalité et de parité (une demi-journée),

une visite d'entreprise ou d'école d'ingénieur•e•s (une demi-journée),

une restitution des élèves auprès des autres classes de l'école, avec présence possible des parents, d'un invité spécial, du directeur ou de la directrice (une demi-journée).

https://www.ellesbougent.com/association/soutien/taxe-apprentissage/

L'association Elles bougent, en tant qu'organisme à but non lucratif, dont l'objet est la promotion des formations initiales et professionnelles et étant inscrite sur la liste nationale parue au Journal Officiel le 29.12.2022 est habilitée à percevoir la taxe d'apprentissage depuis le 1er janvier 2010.

La taxe d'apprentissage, une ressource essentielle pour le développement des actions d'elles bougent

L'association Elles bougent, d'intérêt général et agréée par le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Jeunesse, a pour but d'aider les jeunes filles dans leurs choix d'orientation, mais également de sensibiliser les parents et enseignants aux possibilités de carrières, dans des secteurs en manque de talents féminins et qui recrutent.

Le versement de la taxe d'apprentissage 2021 a contribué à l'organisation et la multiplication d'évènements dans toute la France, au travers de nos 26 délégations régionales.

Retour en images sur quelques événements phares de l'année 2022.

En 2023, Elles bougent souhaite répondre encore davantage aux attentes en matière de sensibilisation et de recrutements féminins, et informer un nombre toujours croissant de collégiennes, lycéennes et étudiantes sur les opportunités offertes par les métiers d'ingénieure et de technicienne, dans les secteurs industriels ou technologiques.

Versez votre taxe dapprentisage publication instagram carre

https://www.ellesbougent.com/ressources/enquetes/resultats-de-enquete-elles-bougent-sur-le-chemin-de-orientation-filles-garcons-a-vos-marques-2212/

Enseignement n°3

Les métiers souhaités : une représentation encore très sexuée de nombreux métiers

A la question "Quel métier souhaites-tu faire plus tard ?", on remarque que, sur les 97 métiers cités spontanément :

Les garçons ne citent pas 28 métiers choisis par les filles, en particulier les 3 suivants : infirmier, sage-femme, puériculteur.

Les filles, quant à elles, ne citent pas 10 métiers choisis par les garçons, dont : marin et conductrice de train.

Ces métiers non cités correspondent aux métiers perçus comme étant spécifiquement "des métiers pour les femmes", comme ceux du soin, de la petite enfance, ou "des métiers pour les hommes", les métiers techniques ou de l'armée.

Enseignement n°4

La connaissance des études : des collégien.ne.s et lycéen.ne.s globalement bien renseigné.e.s sur les formations, les filles restant mieux informées

La très grande majorité des jeunes, tout âge confondu, a répondu "OUI" à la question : "sais-tu quelles études il faut faire pour exercer le métier que tu souhaites faire ?". Ce lien est attendu, car il existe une corrélation forte entre l'intérêt pour un sujet et le niveau d'information sur celui-ci. A noter que les filles sont encore plus nombreuses (84,6%) que les garçons (79,3%) à déclarer connaître les études pour exercer le métier envisagé. Cela n'est pas surprenant car les filles ont en moyenne tendance à plus rechercher de l'information que les garçons.

https://www.jamaissanselles.fr/biais-intelligence-artificielle/

Lorsqu’on utilise des IA génératrices d’images comme Midjourney ou Stable Diffusion, les requêtes “neutres” font largement apparaître des hommes quand il s’agit d’imaginer des métiers “prestigieux”, et des femmes quand il s’agit de métiers moins “remarquables” – reproduisant ainsi les clichés sexistes.

Les IA deviennent un nouveau pouvoir dans notre société : de plus en plus de prises de décision sont automatisées grâce à elles. Or, telles que conçues actuellement, elles vont accroître les inégalités entre les femmes et les hommes et entretenir les discriminations, voire les amplifier. Du moins si nous n’y changeons rien !

Comment les femmes échapperont-elles aux stéréotypes les associant trop souvent à des métiers dévalorisés socialement et économiquement, si les IA les y cantonnent et les invisibilisent dans les postes de pouvoir ? Ou si elles en proposent des représentations hypersexualisées ? Les hommes ne sont d’ailleurs pas non plus à l’abri de stéréotypes masculins réducteurs.

Ces enjeux stratégiques et techniques dépassent largement le cercle des spécialistes. Ces questions doivent conduire à l’ouverture d’un important débat de société. Cette journée du 8 mars est une opportunité pour #JamaisSanSelles, à travers cette campagne, d’aider les différents acteurs à prendre conscience de cette urgence et à se saisir concrètement du problème.

Toutes les parties prenantes, entreprises et institutions, doivent intégrer des correctifs de biais aux systèmes d’IA qu’elles utilisent. Des solutions existent déjà, développées par des chercheurs et diverses start-ups.

Les intelligences artificielles sont des programmes conçus par des hommes, et quelques femmes (il y aurait entre 10 % et 20 % de femmes dans ce secteur), afin d’exécuter des missions précises.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elles ne reproduisent pas le raisonnement d’un humain. En fait, elles ne raisonnent pas : elles développent un algorithme interne qui conduit à un résultat de manière automatique, sans représentation mentale ou raisonnement, même lorsqu’elles font appel à un réseau neuronal.

Les IA et les algorithmes informatiques sont utilisés par exemple pour optimiser la distribution d’électricité, dépister des cancers ou remplir des tâches plus larges, comme chatGPT qui est capable de répondre en langage courant à toutes les questions que vous vous posez, ou comme Midjourney, Stable Diffusion et DALL-E de générer des images à partir d’une description que vous leur soumettez, et encore avec le projet Beethoven X qui proposa de terminer la 10e symphonie inachevée de Beethoven avec son style et sa technique de composition. Sans oublier les assistants numériques, tels Siri et Alexa, qui se nichent dans nos téléphones intelligents.

Par leur puissance et leur rapidité exceptionnelles, les IA surpassent très largement les capacités humaines de calcul ou de production. Leurs possibilités sont immenses.

i nous voulons un monde plus équilibré pour les femmes et les hommes, un monde où la technologie résout plus de problèmes pour le plus grand-nombre, il nous faut prendre conscience de ces biais et agir pour les corriger, dans la vie comme dans les algorithmes.

Un engagement de la charte #JamaisSansElles

La charte #JamaisSansElles inclut désormais un article qui engage l’entreprise ou l’institution signataire à lancer une démarche de diagnostic des algorithmes qu’elle utilise pour détecter leurs biais, notamment les biais de genre et les biais discriminants, et à faire en sorte de les corriger.

https://www.ellesbougent.com/ressources/enquetes/les-femmes-et-aeronautique-2130/

La présence des femmes dans l'industrie aéronautique a progressé en 10 ans, notamment chez les ingénieures, passant de 18% à 23% entre 2007 et 2017.

Dans le cadre de la Semaine de l'Industrie 2019, une centaine de lycéennes de 1ère S ont, par exemple, été invitées pour échanger avec les marraines IT du groupe Air France, sur trois sites informatiques en simultané (Paray-Vieille-Poste, Toulouse et Valbonne). Partenaire de l'association depuis 2017, le groupe Air France fait de la féminisation des métiers un axe fondamental de son développement.

https://www.ellesbougent.com/ressources/enquetes/les-femmes-et-la-tech-2107/

Le Numérique : où sont les femmes ?

Les chiffres parlent d'eux-mêmes :

48% de lycéennes en Terminale S

27% d'étudiantes en écoles d'ingénieur.e.s

Dans la Tech, on estime qu'1 poste sur 3 est occupé par une femme dans les métiers du numérique, au sens large, selon la Fondation Femmes@Numérique, dont Elles Bougent est membre.

Elles sont représentées en masse dans les fonctions dites support, comme les Ressources Humaines, l'Administration, le Marketing ou la Communication (75%). La proportion chute à 15% dans les fonctions plus techniques, comme le Développement, l'Exploitation, la Production ou la Gestion de Projet.

Parmi ces fonctions dites « techniques » :

9% des start-ups sont dirigées par des femmes (en 2017)

11% d'entre elles travaillent dans la cybersécurité

27% des femmes sont codeuses

Selon une évaluation de la Commission européenne, citée par la Fondation, « il manquera 756 000 professionnels du numérique en Europe en 2020. L'Union européenne estime en outre que plus du tiers des employés et que près de 45 % des citoyens européens sont néophytes en matière de numérique. Enfin, selon France Stratégie et la Dares, entre 170 000 et 212 000 postes seront à pourvoir dans le numérique en France en 2022 ».

Si les opportunités sont nombreuses dans ce secteur en plein développement, des inégalités demeurent notamment du fait de l'absence des femmes dans les équipes travaillant dans les métiers du numérique.

Dans son rapport intitulé "AI For Humanity, l'intelligence artificielle au service de l'humain", Cédric Villani, mathématicien et député de l'Essonne, préconise une "intelligence artificielle inclusive et diverse".

Pour cela, le gouvernement s'est fixé l'objectif de 40 % d'étudiantes dans les filières numériques et le secteur de l'intelligence artificielle d'ici à 2020.

"Dans un contexte où les technologies sont en passe de devenir une des clefs du monde à venir, l'intelligence artificielle ne peut être une nouvelle "machine à exclure" (…) En matière d'IA, la politique d'inclusion doit donc revêtir un double objectif : s'assurer que le développement de ces technologies ne contribue pas à accroître les inégalités sociales et économiques et s'appuyer sur l'IA pour effectivement les réduire", précise le rapport.

Pour cela, l'association Elles Bougent organise 400 actions par an, dont de nombreux événements liés aux métiers du numérique. Deux grands rendez-vous rythment ainsi l'année 2019 :

Elles innovent pour le Numérique a sensibilisé 2000 collégiennes et lycéennes, le 4 avril 2019, dans 13 villes en simultané

Elles bougent à Viva Technology 2019 : 70 étudiantes sont invitées à découvrir le monde des starts-ups, l'entreprenariat et les innovations qui révolutionnent le monde de demain, à travers une visite exclusive du salon avec les marraines Elles Bougent

Le Challenge InnovaTech est un concours intergénérationnel, qui rassemble des équipes composées de marraines, d'étudiantes et de lycéennes. Le temps d'une journée, elles imaginent un produit ou un service innovant lié à l'Industrie du Futur.

A l'image d'Airbus, AirFrance, mais aussi ArianeGroup, Dassault Aviation, Safran ou encore Thales, de nombreuses entreprises partenaires de l'association Elles Bougent se mobilisent pour sensibiliser les jeunes filles à ces métiers passionnants et que, pour certaines, elles n'osaient pas envisager avant.

https://www.ellesbougent.com/ressources/enquetes/les-femmes-et-energie-2183/

Secteur en plein essor et qui recrute, l'énergie offre de belles opportunités pour les femmes, grâce aux entreprises qui s'engagent pour plus de mixité dans leurs effectifs.

Le secteur de l'énergie est en manque de talents féminins. 36 758 femmes exercent une profession au sein des Industries Electriques et Gazières, soit 27,2% des effectifs, selon le dernier bilan de l'IEG paru en 2017. En 15 ans, les chiffres de la part des femmes dans ce secteur ont augmenté de 5%. Une féminisation lente, qui se confirme par un ratio faible dans les métiers dits « techniques » (14%).

Du côté des énergies vertes, on dénombre entre 20% et 25% de femmes parmi les personnes actives dans les pays occidentaux, contre 50% dans les autres secteurs économiques, d'après l'Organisation Internationale du Travail (OIT).

Selon l'enquête de la branche professionnelle des IEG, les femmes de l'énergie sont majoritairement cadres (30%), puis agents de maîtrise (27%). A noter qu'une femme sur 5 travaillant dans l'énergie a la fonction de cadre supérieur.

Pour attirer plus de femmes dans leurs effectifs, les entreprises partenaires de l'association Elles Bougent s'engagent en faveur de la parité et soutiennent la féminisation des métiers techniques et scientifiques.

« A GRTgaz, nous ne sommes que 23% de femmes, mais nous visons 35% de féminisation sur nos recrutements », précise Bettina Hortal.

Même constat au sein d'Enedis, filiale du Groupe EDF. « Les entreprises comme Enedis cherchent à féminiser leurs recrutements, mais les femmes dans les filières techniques voire scientifiques sont rares. Elles ne pensent pas forcément à nous contacter car notre domaine est historiquement plutôt considéré comme ‘masculin' », constate Marie-José Sanchez, Responsable Recrutement Alternance & Conseillère Parcours Professionnels au sein d'Enedis et membre de la délégation Elles Bougent en Champagne-Ardenne.

Son conseil : « il faut donc renforcer la proportion d'étudiantes dans les filières techniques et dans les écoles d'ingénieurs et leur montrer, à travers des témoignages de dirigeantes, de techniciennes, que c'est un domaine intéressant, innovant, et dans lequel elles ont tout à fait leur place ».

https://www.safran-group.com/fr/actualite/lovemysafranjob-j-aurai-toujours-belles-aventures-vivre-groupe-2024-01-04?utm_source=push&utm_medium=email&utm_campaign=IN20240108FR

elle aimerait s’engager davantage dans l’association Elles bougent3dont elle est marraine depuis sa sortie de l’université afin de transmettre son état d’esprit de conquérante aux lycéennes. « Beaucoup me demandent ce que cela fait d’exercer un métier d’homme… Je trouve cela incroyable qu’on me pose cette question en 2023 ! J’ai envie de contribuer à casser ces préjugés. »

3 Association française dont l’ambition est de renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques. Ses actions visent notamment à combattre les stéréotypes qui pèsent sur l'industrie et à inciter les jeunes filles à envisager des carrières dans les secteurs scientifiques et technologiques.