Voici un article qui nous a plu car il nous monte une fois de plus l'idéologie féministe nous avons sélectionné quelques passages clés pour comprendre cette idéologie (qui est reprise partout https://femmessolidairesdrome.wordpress.com/author/fsdrome/)  :

À quelles injonctions ont-ils dû obéir pour incarner la « virilité »

 je les cherche auprès de spécialistes qui explorent ces questions », des philosophes, des sociologues, des intellectuel.les, des écrivains… 

Mais avec la conviction solidement étayée que « la question du genre est centrale.

 « Être un homme, c'est, 1., ne pas être une femme. Surtout pas. Et 2., c'est être mieux qu'une femme. » Une « construction » qui commence par ce « paradoxe tragique » et lourd de conséquences  (c'est normal)

"J'ai appris à quel point le monde est construit par les hommes et à quel point cela formate notre façon de réfléchir."

 Ils y gagnent leur privilège de dominant

que la justice ait été construite par et pour les hommes

votre livre montre que la domination du masculin est universelle

En la combattant partout tout le temps. Il n'y a pas de petits combats féministes. Oui, la langue, c'est important.

combattre des stéréotypes dans l'éducation, dénoncer l'urbanisme qui ne tient pas compte des femmes. Oui, il faut se battre pour que soit instauré un congé parental égal pour les deux parents. Savez-vous que les hommes ont en moyenne 3 h 30 de temps libre de plus que les femmes, parce que les tâches ménagères et familiales leur sont encore dévolues ? Oui, il faut se battre pour que les professions du « care » où travaillent une majorité de femmes soient mieux rémunérées… Cela nécessite un changement politique important. Mais c'est possible

tant qu'on ne déconstruira pas ces rôles féminins et masculins

Parce que le droit des femmes n'est pas un sujet qui ne concerne que les femmes. Parce que, j'en suis convaincue, les hommes ont eux aussi beaucoup à gagner à des relations égalitaires et à l'explosion de tous les stéréotypes de genre.

Le féministe comme chaque idéologie à ses postures ces normes et obligations  la virilité, les normes égalité morale comme législative (quota, mesures spécifiques, pourcentage de femmes,... ), l'éducation dans les programmes scolaires comme à la maison, les jeux toutes la société doit répondre à cette construction sociétale comment peut-on parler de relations égalitaires alors qu'un homme discriminé sa n'existe pas où c'est positif, l'homme est trop nombreux, les normes égalité c'est le pourcentage de féminisation ainsi que toutes les mesures qui accompagnent cette vision, tantôt l'homme et la femme sont différents et parfois ils sont identiques sauf qu'une femme fait mieux qu'un homme ,... .

Quelques liens pour en savoir plus sur la virilité, les normes féministes et ses obligations ainsi que sur ces discriminations via son féminisme toxique :

http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article391

http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article12

http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique80

http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article361

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mathieu-bock-cote-un-homme-n-est-pas-encore-une-femme-20191101

Récréation

Economie / Entreprises

Contre les hommes

Révolution

L'article est disponible sur ce lien :

https://www.lepoint.fr/societe/victoire-tuaillon-il-n-y-a-pas-de-petits-combats-feministes-29-10-2019-2344188_23.php#xtor=CS3-192

Du manifeste trash de Virginie Despentes elle retient cette évidence : si on ne naît pas femme, on le devient, il en est de même pour les hommes. Mais elle constate aussi que, si les femmes cherchent à savoir comment on devient femme, peu ou pas d'hommes s'interrogent. Pourquoi ? À quelles injonctions ont-ils dû obéir pour incarner la « virilité ». À quelle part d'eux-mêmes ont-ils dû renoncer ? « Je suis en apprentissage », dit Victoire Tuaillon, « je n'ai pas les réponses, je les cherche auprès de spécialistes qui explorent ces questions », des philosophes, des sociologues, des intellectuel.les, des écrivains… Mais avec la conviction solidement étayée que « la question du genre est centrale. On ne comprend rien au monde si on l'élude. »

Alors, à la question « qu'est-ce qu'un homme ? », après dix ans d'études et deux ans de podcast, la réponse fuse comme une évidence : « Être un homme, c'est, 1., ne pas être une femme. Surtout pas. Et 2., c'est être mieux qu'une femme. » Une « construction » qui commence par ce « paradoxe tragique » et lourd de conséquences : « On apprend aux garçons qu'ils doivent désirer ce qu'on leur a d'abord appris à mépriser. » Entretien.

Je ne pense pas, les hommes écoutent aussi, même si peut-être il y a un peu plus de femmes. Ce que je sais, c'est que je reçois une bonne dizaine de messages par semaine et beaucoup sont envoyés par des hommes. Ils ont écouté un épisode, sur la pénétration, l'alcool, les voitures, la construction de nos villes… et me disent que ça les a amenés à une prise de conscience, à changer de regard sur le monde dans lequel nous vivons. À nommer cette impression de ne jamais être à la hauteur, de ne pas être « un vrai mec », jamais assez fort, courageux. Certes, il faut avoir la curiosité d'écouter, mais on n'a pas besoin d'être féministe. Le podcast comme le livre ne sont pas militants. Je ne suis pas militante féministe, je fais un travail de journaliste. Certes, je suis engagée, mais je n'ai pas de certitude. Dans l'émission, je donne la parole à des universitaires, chercheurs et chercheuses qui travaillent depuis des années sur le genre et les masculinités ; dans le livre, je synthétise leurs travaux pour les rendre accessibles au grand public.

"J'ai appris à quel point le monde est construit par les hommes et à quel point cela formate notre façon de réfléchir."

Plus généralement j'ai appris à quel point le monde est construit par les hommes et à quel point cela formate notre façon de réfléchir. Ainsi, on oppose systématiquement la raison et l'émotion. Dans cette vision binaire, la raison est associée au masculin et on la valorise, tandis que l'émotion est renvoyée au féminin et, du coup, est dévalorisée. Les hommes doivent se construire en refoulant toute une partie d'eux-mêmes. Ils y gagnent leur privilège de dominant, mais y perdent beaucoup.

À lire votre livre, on n'est pas loin de penser en effet que les premières victimes du patriarcat, ce sont les hommes.

Je ne le dirais pas comme cela. La domination masculine fait du mal à tout le monde, mais certains en bénéficient. La virilité est à la fois un privilège et un piège. Elle a des effets délétères sur les hommes en tant qu'êtres humains. Déjà sur les hommes qui n'entrent pas dans les canons de la masculinité dominante : les hommes homosexuels, par exemple. Mais, oui, les hommes sont plus violents que les femmes et sont plus souvent victimes de cette violence : ils sont plus souvent victimes de meurtres, par exemple. J'ajoute que la domination masculine n'est pas la seule domination. Il faut toutes les prendre en compte, les rapports de races, les rapports de classes… Oui, il existe un privilège blanc. Oui, les classes sociales existent et elles n'ont pas toutes le même pouvoir. Le dire n'est pas une prise de position, c'est un constat sociologique, même si ces dominations multiples ne sont pas irrémédiables, qu'elles n'ont rien de naturel.

Fractionner ces dominations n'affaiblit-il pas le combat féministe ? Ne fabrique-t-on pas ainsi un nouveau racisme comme on l'a vu lors du débat sur les réunions féministes dont les femmes « non racisées », c'est-à-dire blanches, étaient exclues ?

Pas du tout ! Oui, des femmes racisées peuvent éprouver le besoin de se retrouver entre elles, et alors ? J'insiste sur les multiples formes de domination parce qu'on voit bien comment la « bonne masculinité » s'oppose aux « mauvaises », comment on a fabriqué la figure des « jeunes de banlieue dangereux » parce que « trop » virils. Cela légitime le privilège des mâles des classes sociales supérieures.

Mais cette démarche ne vous mène-t-elle pas à fermer les yeux sur la violence qui peut exister envers les femmes dans certains quartiers ? À l'excuser ?

Ce que j'interroge, c'est pourquoi collectivement cette violence-là nous inquiète davantage que celle des classes sociales supérieures, pourquoi on est horrifié par les « tournantes » (viols collectifs, NDLR) et on excuse le viol commis par un Polanski ou un DSK. Le cas de Tariq Ramadan est tout de même exemplaire ! Il a été unanimement et immédiatement condamné par les éditorialistes, les mêmes qui pouvaient balayer l'affaire DSK en parlant d'un « troussage de domestique ».

Dans le cas Ramadan, il me semble qu'il y a une dimension supplémentaire, celle de l'hypocrisie de celui qui se présentait comme un prédicateur irréprochable du point de vue des mœurs ?

Et Strauss-Kahn qui appartenait au PS, un parti qui disait vouloir se battre pour le droit des femmes, ce n'était pas un hypocrite ? Évidemment, aucun homme ne se déclare jamais ouvertement misogyne. À cet égard, le cas Baupin est tout de même exemplaire [la photo de Denis Baupin portant du rouge à lèvres à l'occasion de la Journée internationale du droit des femmes a déclenché les premières plaintes contre lui, NDLR]. Cela m'inquiète toujours quand on dénonce la violence des autres et qu'on oublie la sienne. Je rappelle que le viol n'est pas l'apanage des classes défavorisées. 80 % des femmes victimes de viol l'ont été par un homme de leur entourage. Cela signifie que les violeurs appartiennent à tous les milieux et que si nous connaissons toutes des femmes qui ont été violées, nous connaissons donc aussi leur violeur !

500 ans de littérature nous interdisent de prendre conscience du sexisme qui imprègne notre culture !

Sur cette question du viol, une question me préoccupe. On est, à juste titre, indigné de voir que si peu d'affaires de viol aboutissent à une condamnation. Mais en tant qu'être humain, on ne peut pas non plus balayer ce principe fondamental de la justice qui est la présomption d'innocence et force est de constater que, dans ces affaires, les preuves sont, par définition, difficiles à apporter.

C'est vrai. Je n'ai pas la réponse à ce problème, je n'y ai pas assez réfléchi. Mais on ne peut pas non plus exclure que les fondements de notre justice soient androcentrés, que la justice ait été construite par et pour les hommes. Ce que j'ai appris toutes ces années, c'est que nous pensons le monde en fonction de l'intérêt des hommes.

À la suite du podcast, votre livre montre que la domination du masculin est universelle, quelles que soient les cultures. Alors, comment en sortir ?

En la combattant partout tout le temps. Il n'y a pas de petits combats féministes. Oui, la langue, c'est important. Oui, il faut parler du viol conjugal, combattre des stéréotypes dans l'éducation, dénoncer l'urbanisme qui ne tient pas compte des femmes. Oui, il faut se battre pour que soit instauré un congé parental égal pour les deux parents. Savez-vous que les hommes ont en moyenne 3 h 30 de temps libre de plus que les femmes, parce que les tâches ménagères et familiales leur sont encore dévolues ? Oui, il faut se battre pour que les professions du « care » où travaillent une majorité de femmes soient mieux rémunérées… Cela nécessite un changement politique important. Mais c'est possible : en Espagne, on a pris le problème des violences contre les femmes à bras-le-corps et le nombre de féminicides a baissé !

La France, le pays de Simone de Beauvoir, serait en retard ?

C'est un paradoxe oui. Il y a ici de plus en plus de travaux féministes, mais aussi un très grand conservatisme. Pour moi, c'est lié au mythe de la séduction à la française, qui, comme l'a très bien montré Valérie Rey-Robert*, est un avatar de la culture du viol. Cinq cents ans de littérature nous interdisent de prendre conscience du sexisme qui imprègne notre culture.

Considérer les œuvres du passé au prisme féministe n'est-ce pas réducteur ? Et dangereux ?

Pourquoi dangereux ? Bien sûr que non. Personne ne parle de censure. C'est au contraire intéressant de déconstruire ces textes avec cette nouvelle clé de lecture. De relire Les Liaisons dangereuses et de réaliser que Cécile de Volanges est bel et bien violée par Valmont et que cela n'est jamais dit. C'est intéressant de redécouvrir tout un pan de notre culture qui a été oublié : les compositrices, les autrices, les peinteresses (et ce mot n'a rien d'un gros mot, il a existé) ont disparu de l'histoire de l'art, elle aussi construite par et pour les hommes. C'est passionnant d'apprendre que le polar est un genre qui a été inventé par les femmes.

Actuellement, les choses bougent tout de même…

Oui, il y a des signaux faibles. Mais on ne parviendra pas à l'égalité tant que les hommes ne s'empareront pas de cette question, tant qu'ils ne s'interrogeront pas sur ce qui fonde l'identité masculine, tant qu'on ne déconstruira pas ces rôles féminins et masculins, ces fictions politiques qui ont tant d'impact sur nos vies. Les déconstruire, c'est introduire du jeu entre les genres, ce n'est pas abolir les différences. Elles existent évidemment, mais dans l'égalité. J'aime à penser que j'ai fait ce livre pour qu'il devienne un bon cadeau de Noël, un cadeau à faire aux mecs à la place d'une cravate ou une bouteille de vin ! Parce que le droit des femmes n'est pas un sujet qui ne concerne que les femmes. Parce que, j'en suis convaincue, les hommes ont eux aussi beaucoup à gagner à des relations égalitaires et à l'explosion de tous les stéréotypes de genre.

* « Une culture du viol à la française », 18 euros, février 2019, édition Libertalia