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Un article sur l'Allemagne et cette revendication féministe de parité. L'Allemagne et très à la pointe en matière de féministe ils n'ont pour l'instant de quota en politique et dans les conseils d'administration cependant ils ont des politiques de répartition sexués, de recrutement  sexué (femmes) pour les métiers, filières professionelle et scolaire ce qu'on appelle "théorie du genre" et bien évidemment mis en oeuvre, le congé parental a déjà été réformé il en manque certes encore pour féministel and mais le processus est bien engagé. Cet article est intéressant car on y trouve l'argumentaire classique féministe (nombre, quota, pourcentage, représentation,... ) mais aussi les orientations politiques féminines


https://www.lepoint.fr/europe/allemagne-100-ans-apres-le-vote-des-femmes-la-parite-reste-un-defi-17-01-2019-2286668_2626.php#xtor=CS3-192

Une fois la République proclamée, cette revendication puissante des femmes s'imposa. En janvier 1918, 9 % de députées firent leur entrée au Parlement. Marie Juchacz fut la première à prendre la parole devant le Parlement de la République de Weimar, saluant les députés d'un « Mesdames et Messieurs » entré dans la légende.

Pourtant, tout est loin d'être joué. Rita Süssmuth, ancienne ministre de la Famille et des Femmes, une des figures de proue de la CDU, a évoqué les violences faites aux femmes et les écarts de salaires qui ne devraient plus exister aujourd'hui. Christine Bergmann, ancienne ministre sociale-démocrate originaire de l'ancienne RDA, a rappelé qu'en 1977 les Allemandes de l'Ouest avaient encore besoin de l'autorisation de leur mari pour travailler. Une situation que les Allemandes de l'Est, plus émancipées, n'ont jamais connue, a-t-elle souligné, rappelant la lourde double charge de travail des femmes au bureau et à la maison.

Les femmes représentent aujourd'hui seulement 31 % des députés au Bundestag, a regretté Christine Bergmann. C'est un net progrès par rapport aux années 2000 quand la barre des 20 % fut franchie, mais ce n'est pas suffisant. Les dernières législatives de septembre 2017 marquent un certain recul (de 37 à 31 %). Cela fait 20 ans que le pourcentage des femmes au Bundestag n'a pas été aussi bas. Ce recul est dû sans doute à l'entrée au Bundestag de l'AfD, le parti populiste majoritairement représenté par des hommes.

Les femmes représentent aujourd'hui seulement 31 % des députés au Bundestag, a regretté Christine Bergmann. C'est un net progrès par rapport aux années 2000 quand la barre des 20 % fut franchie, mais ce n'est pas suffisant. Les dernières législatives de septembre 2017 marquent un certain recul (de 37 à 31 %). Cela fait 20 ans que le pourcentage des femmes au Bundestag n'a pas été aussi bas. Ce recul est dû sans doute à l'entrée au Bundestag de l'AfD, le parti populiste majoritairement représenté par des hommes.

La tentation des quotas

Plusieurs études montrent comment les femmes font usage de leur droit de vote aujourd'hui. Traditionnellement, les femmes votent au centre, centre-droit. Aux élections de 2017, il y a eu 6,3 % de femmes de plus que d'hommes à voter pour la CDU. Cela est dû en grande partie à la figure d'Angela Merkel. Les Verts aussi comptent davantage d'électrices (10,2 %) que d'électeurs (7,6 %). Les femmes n'affectionnent pas les partis aux extrêmes de l'échiquier politique. Les électeurs de l'AfD sont majoritairement des hommes (16,3 %) contre (9,2 %) en 2017. Même chose mais dans une moindre mesure pour Die Linke, le parti à gauche du SPD.

Si dans les entreprises et les conseils d'administration des grands groupes, les Allemandes sont encore moins représentées que les Françaises et les Américaines, elles sauvent l'honneur aux hauts échelons de la politique. Aux côtés de la chancelière qui gouverne depuis 13 ans, les deux grands partis sont dirigés par des femmes : Annegret Kramp-Karrenbauer, qui pourrait succéder à Angela Merkel à la tête de la CDU, et Andrea Nahles au SPD. Les Verts et l'AfD ont un double leadership, un homme et une femme. Mais il n'y a pas de quoi jubiler pour autant. Deux Länder seulement sur seize sont dirigés par des femmes. Elles sont sous-représentées aussi au niveau des mairies. Plusieurs orateurs ont plaidé jeudi matin en faveur de l'introduction de quotas et exigé le vote d'une loi sur la parité plus contraignante comme dans d'autres pays européens.

Un exemple qui montre que le féministe se porte bien en Allemagne et qu'il demande des mesures qui ont un coût financier 160 millions d'euros pour de la représentation sexué ça fait cher quand on se réclame l'égale de l'homme il serait temps de revoir ses méthodes et argumentaire :


https://www.lepoint.fr/europe/la-journee-internationale-de-la-femme-devient-feriee-a-berlin-11-02-2019-2292443_2626.php#xtor=CS3-192

Berlin veut envoyer un signal à toute l'Allemagne pour que des progrès soient faits sur la voie de l'égalité entre les sexes, en particulier en ce qui concerne la représentation politique. Cette initiative risque pourtant de chambouler toute l'organisation de la vie berlinoise le 8 mars. À l'hôpital de la Charité, le plus grand hôpital de Berlin, quelque 3 000 opérations devront être reportées. Même chose pour les rendez-vous chez l'oculiste, le dentiste, le coiffeur et même pour les mariages puisque les mairies n'ouvriront pas leurs portes ce jour-là. Les crèches, maternelles et écoles n'accueilleront pas les enfants. Selon la Chambre de commerce et d'industrie, cette décision va coûter 160 millions d'euros aux entreprises, dans une ville qui a déjà bien du mal à joindre les deux bouts.